Mouvement des Caisses populaires Desjardins et les bonus?

Mouvement Desjardins — dérives appréhendées

À la veille des assemblées générales de nos caisses populaires et de celle du «Mouvement Desjardins» ne serait-il pas important de demander aux membres des «conseils d'administration de nos caisses» de refuser d'accorder à la présidente du mouvement tout nouveau bonus quelque soit les résultats bénéficaires de notre coopérative et de ses sociétés d'assurance et autres. Pourquoi n'en profiteraient-ils pas pour exiger que les ristournes enlevées aux membres afin de combler la mauvaise gestion de ses sociétés, en entraînant des déficits dans les porte-feuilles de retraite, que les ristournes ainsi perdues soient rendues aux membres qui les avaient perdues par la volonté de la présidente du mouvement Desjardins de combler le manque-à-gagner des fonds de retraite déficitaires,actions qui ne relevaient pas des sociétaires qui ont pourtant perdu plusieurs milions (400 ?) dans cette affaire.Voilà pourquoi nous devrions exiger que les ristournes perdues par la faute des gestionnaires du Mouvement Desjardins,donc de sa présidente,soient remises aux sociétaires des Caisses populaires Desjardins en cette année 2013. Puis refuser d'accorder quelque bonus que ce soit,pour quelque motif que ce soit, à Mme la présidente et aux membres gestionnaires des biens du Mouvement des caisses populaires Desjardins? On doit faire part à cette dame qu'elle oeuvre dans un mouvement «coopératif», qui n'a rien à voir avec les financiers rapaces et véreux qui ont mis le monde à feu et à sang par leurs politiques néfastes.


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 février 2013

    Elle est triste la dérive du mouvement Desjardins, tragique.
    Mais elle est à l'image de l'abandon de la société québécoise, pas seulement à l'anglais mais surtout aux valeurs monarchistes de la culture canadian.
    A la base, Desjardins se voulait démocratique, citoyen, coopératif, transparent, imputable, tout le contraire du modèle anglo-saxon qui est élitiste, ségrégationniste, opaque, intouchable.
    Dans notre histoire, il y a nombre d'exemple de résistance au monarchisme-libéral par le développement de coopératives. Mais plus que tout autre domaine, le secteur financier conditionne des comportements moutonniers et Desjardins qui comme le Québec baigne dans un environnement ou les québécois (et leurs valeurs sociale d'équité et de justice)sont systématiquement exclu des cercles financiers, les quelques québécois qui y persistent finissent par trouver normal d'appliquer ce qu'ils ont appris du milieu ou ils évoluent.
    Depuis combien de temps que les québécois membre de Desjardins ne s'impliquent pas, en se présentant aux assemblées générales, fastidieuses, téléguidées? Peut-on leurs en vouloir? Le Mouvement Desjardins a-t-il véritablement développer le bon antidote pour contrer le virus monarcho-libéral? Je ne pense pas que cela a été difficile pour quelques agents ambitieux au sein de Desjardins de vider les assemblées générales de tout véritable pouvoir, pour le concentrer vers le CA puis vers la "Haute" direction. Je crois que sans véritablement le chercher, le temps et l'indifférence ont fini par donner un fruit bien mûre qui leurs est tombé dans les mains.
    Comme en bien d'autres lieux, les québécois doivent réinvestir massivement leurs institutions, toutes leurs institutions pour enlever aux membres des directions, aux CA, le pouvoir de voter sur des choses qui les concernent, comme leurs pouvoirs, leurs rémunérations et avantages, la possibilité de disposer des actifs et des mobiliers qui appartiennent aux membres. Comme nous le rappelais le professeur Jacques Forest de l'ESG de l'UQAM, relatant une étude sur le sujet, il suffit de trop payer les gens pour qu'ils commencent à mentir et à voler. En ce sens, la tradition anglo-saxonne de surpayer les dirigeants d'entreprises est une tradition que nous devrions prestement foutre aux chiottes.
    Pour ceux qui veulent que les choses changent, j'ai quelques projets déjà bien entamées qui redonnerons à la population québécoise les moyens de se réapproprier nos institutions et notre pays. Contactez-moi francis.robillard101@gmail.com.

  • Marcel Haché Répondre

    15 janvier 2013

    Merci pour votre texte.
    J’avais réagi et fait parvenir un commentaire virulent à Vigile, que la direction de Vigile n’avait pas jugé bon de publier, et qui dénonçait cette attitude rien de moins que prétentieuse de la présidente Leroux.
    Lançant une nouvelle politique de remboursement des minimums requis sur les cartes de crédits, j’avais été ulcéré du ton méprisant de Leroux, qui s’attribuait un « certain courage » à instaurer cette nouvelle politique.
    Ce qui m’a toujours révolté de certains fédéralistes, c’est cette faculté qu’ils ont de s’attribuer du courage en lieu et place de leur lâcheté.
    Vivement un Redressement National.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2013

    Je vous invite à lire les articles de Me Pierre Cloutier à ce sujet. Ils sont plus précis que tout ce que je pourrais dire ici. On doit pouvoir les trouver sous la rubrique auteurs sous le nom de Me Pierre Cloutier.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 janvier 2013

    Tout cela manque de précisions pour qui n'a pas suivi le dossier. Comment réagir dans ce cas?

  • Jacques Bergeron Répondre

    12 janvier 2013

    Après avoir lu ces trois articles en réaction à celui-ci, même si les remarques des trois intervenants sont justes. ne devons-nous pas réagir afin de contrer la démarche de celles et de ceux qui détruisent l'outil économique coopératif créé par Alphonse Desjardins et son épouse; ou au contraire laisser détruire nos caisses populaires par ces intrigants et ces intrigantes qui n'ont que leurs profits comme objectif suprême.Ce pourrait-il que nous ayons la réponse mais que nous refusions d'intervenir auprès des administrateurs de chacune de nos caisses pour tout genre de motifs? Ce n'est certainement pas en laissant le loup dévorer le poulet que nous sauverons toutes les poules du poulailler.Quant à l'auteur de ces lignes il préfère plutôt agir auprès des dirigeants et des dirigeantes de nos caisses avant que Mme la présidente,et amie de la famille de Sagard en Charlevoix qui tire les ficelles politiques et économiques de nos gouvernements,
    n'ait détruit le meiller système économique pour l'individu?

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2013

    Ah !! Desjardins ce futur 'gros poisson' de Desmarais !!

  • Claude Richard Répondre

    10 janvier 2013

    Faut-il rappeler que c'est aussi sous Monique Leroux que s'est fait, ou du moins que s'est accéléré, le virage "canadian" de Desjardins? Le Mouvement se conçoit maintenant comme une institution canadienne, donc multiculturelle, à 100%. En 2011, Yves Beauchemin le soulignait dans un article paru dans Rue Frontenac. Il vaut la peine d'en citer quelques extraits.
    "Le Mouvement Desjardins pratique de plus en plus un bilinguisme institutionnalisé aligné sur la loi fédérale des langues officielles. Ce bilinguisme toxique pour notre langue s'infiltre dans les répondeurs, les services automatisés, la publicité et l'affichage de nos caisses populaires, s'étale sur les cartes d'affaires de leurs représentants et Desjardins l'exige maintenant des postulants à un emploi."
    Et Desjardins ne fait pas seulement place à l'anglais. Il dirige de plus en plus nos dollars vers des institutions anglophones. Ainsi, toujours selon Beauchemin, Desjardins a diminué de manière draconienne ses subventions à la Fête nationale du Québec et à son défilé: "De 45 000$ qu'ils étaient en 2002, [ces montants] sont passés à 25 000 en 2003, puis à 10 000$ en 2009." Pendant ce temps, Desjardins versait "deux millions de dollars en 2006 à la John-Molson School of Business de l'Université Concordia."
    Dernièrement, on passait à la télé des images de la dernière assemblée générale de Desjardins où la Leroux s'exprimait en anglais devant une salle qui comptait probablement moins de 5% d'anglophones. Ce qui aurait été inconcevable il y a quelques années à peine.
    À avoir ainsi en permanence l'oeil tourné vers le monde anglo-saxon, il n'est pas étonnant que Monique Leroux ait voulu aligner ses revenus sur ceux de ses collègues des banques, démontrant son mépris des petits épargnants qui constituent la grande majorité des sociétaires des caisses.
    Pour toutes ces raisons, je crois que Monique Leroux n'est pas digne d'occuper les fonctions de présidente de Desjardins et qu'il faut non seulement lui refuser tout nouvel avantage comme le propose monsieur Bergeron mais exiger sa démission par des résolutions en bonne et due forme des assemblées générales de caisses. L'idéal serait un mouvement concerté.

  • Serge Jean Répondre

    9 janvier 2013

    Dommage et révoltant que les authentiques initiatives de bonne foi d'origine pour le bien commun du peuple, finissent toujours dans les mains des vandales.
    Desjardins est devenue une institution carcérale économique qui force les employés à voler le peuple.
    Vous avez sans doute remarqué le « catalogue » de frais et les pirouettes inimaginables corrompues et tordues que Desjardins pratique pour vous grignoter des frais tout partout sur le corps; un vrai marécage à piranhas.
    Si par malheur vous oubliez de rajouter dans votre compte la maudite cenne nouère qui manque, pour couvrir le virement automatique autorisé de minuit, eh bien c'est un beau quarante dollars de frais que ça vous coûtera; j’ai même cru remarquer à quelques reprises, un retard de quelques jours sur la date du retrait automatique, sans raison apparente, comme si l’ordinateur retenait volontairement la transaction, attendant la gaffe involontaire, le guet-apens, contre le membre imprudent, qui se croit hors de la zone de danger, en se fiant sur la date butoir, pour éventuellement racler, ce qui pourrait rester dans le fond du chaudron.
    C'est comme ça qu'ils font des affaires eux les administrateurs modernes; le trappage dans les comptes pour attraper les abeilles en retard sur la faucheuse, qui ratisse à tous moments. La punition économique imbécile, tirée à bout portant dans les fondations qui supportent pourtant toute la ruche, pour engraisser le confort des administrateurs au quartier général des fusionnistes plus haut.
    Desjardins porte très mal son célèbre logo fondateur de l’hexagone hyménoptèrien; ce n’est pas du tout comme ça que les abeilles travaillent; un logo de mouche noire sanguinaire leur serait plus approprié dorénavant.
    Même chose à poste canada; l'autre jour ça m'a coûté trente-sept dollars et onze cennes\$37.11, avec le timbre pour envoyer un mandat-poste réel de trente dollars\$30.00 . Donc six dollars et cinquante\$6.50 pour le mandat seul. Je fais remarquer à la caissière que je trouve ça cher en frais ($6.50) pour un mandat-poste?
    Comptez-vous chanceux qu'elle me répond, sur un ton franchement arrogant et suffisant, décoré d'un petit sourire provocateur: « On ne vous charge rien pour livrer le courrier! » Ah ouais? que je réponds, et le timbre sur l'enveloppe, ce n'est pas à ça qu'il sert?
    Elle me répond avec une pirouette en détournant le sens de ma question, alléguant que le destinataire ne payait rien pour recevoir son courrier!
    (TABARNAC! en moi-même) Bien sûr qu'il ne paie rien puisque c'est moi qui paie le transport avec le timbre, pour que toi, tu lui donne la lettre qui contient le mandat poste exorbitant avec le timbre pour couvrir le transport! Voilà.
    Le syndicat est très fort à poste canada, si fort, qu'on peut se demander si ce n'est pas le syndicat qui est le patron à poste canada; j’ai moi-même été syndiqué et je n’ai jamais vu de clause quelconque dans un contrat d’adhésion qui stipulait que je devais renoncer à mon sens du jugement responsable, en signant ma carte de membre; il ne suffit pas d’êtres « compagnons » dans une association syndicale , il faut y joindre aussi « du devoir » .
    Ils doivent être en train de se creuser le génie pour trouver une méthode simple, sans trop d’efforts pour faire payer le destinataire.
    «On ne vous charge rien pour la livraison » Non bien sûr, juste cinquante milliards de dollars par année voyons c'est rien ça.
    Et ce « On » de colonisé, qui ne réalise même pas que le client c'est le propriétaire de l'institution qu'ils ont kidnappés pour asseoir leur petit confort de dictateur.
    Brique et fanal sur le portail.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    9 janvier 2013

    Vous êtes assez naif pour penser que la pieuvre verte est encore un mouvement coopératif ?
    Essayez-donc de vous faire élire dans une caisse d'importance et vous comprendrez rapidement que vous n'êtes qu'un cochon de membre (pas d'insulte ici...).
    La coopérative à la papa, style Alphonse Desjardins, c'est terminé depuis longtemps, mais le mythe est soigneusement entretenu par les dirigeants du groupe, le folklore des fondateurs...
    Pour l'instant l'équipe de direction actuelle n'a pas encore réussi a en faire une banque avec une charte fédérale (leur rêve...) mais ils ne lacheront pas facilement le morceau...