Mouvement Québec français dénonce une cabale contre la loi 101

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La direction de l'Office doit être tenue responsable de l'action de ses inspecteurs

(Québec) La cascade de nouvelles sur les dérapages de l'Office québécois de la langue française (OQLF) laisse Mario Beaulieu, président du Mouvement Québec français, plutôt perplexe. Selon lui, il s'agit d'une cabale organisée, qui tombe à point nommé «pour discréditer» la loi 101 à la veille de sa révision en commission parlementaire.
M. Beaulieu admet qu'il y a excès lorsqu'un inspecteur de l'Office veut masquer les inscriptions «on-off» sur un appareil dans une cuisine de restaurant. Il convient d'ailleurs que l'inspection devrait être mieux encadrée. Toutefois, ce qui le préoccupe, c'est l'apparition soudaine de ces bavures dans le débat public, à moins d'un mois d'une commission parlementaire sur le projet de loi 14, qui veut renforcer le statut du français au Québec.
«Beaucoup de gens actuellement semblent être à l'affût de la moindre erreur sur l'application de la loi 101. On trouve cela surprenant. C'est spécial, cette campagne pour dénigrer la loi à ce moment-ci.» Selon lui, «les médias anglophones semblent être en campagne, ils sont vraiment en cabale pour discréditer la loi 101. Les médias francophones suivent. Ailleurs au Canada, on assimile les francophones. Si on compare à ce qui se fait ici, il y a infiniment plus de services en français», conclut-il.
Nouvelles directives
Hier, le cabinet de la ministre responsable de la Charte de la langue française, Diane De Courcy, et l'OQLF surenchérissaient dans les communiqués pour annoncer une révision des directives aux inspecteurs de l'organisme. La ministre a annoncé en matinée qu'on ferait appel aux vérificateurs de son autre ministère, l'Immigration, pour «améliorer le processus de traitement des plaintes à l'OQLF». «Certains résultats d'enquête prêtent flanc, avec raison, à des critiques très sévères. Cela n'est pas souhaitable, ni pour les commerçants, ni pour le personnel de l'Office, ni pour les francophones ou les anglophones.»
Plus tard, l'OQLF a publié un communiqué dans lequel la même décision semblait cette fois avoir été prise conjointement avec la présidente de l'OQLF, Louise Marchand.


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