Nos idéaux sont nobles et notre volonté inébranlable!

Tribune libre

Ça fait 30 ans aujourd'hui qu'a eu lieu cet événement historique de la prise de pouvoir du Parti québécois. Je suis né deux semaines et demi plus tard, donc j'ai manqué ce grand jour mais j'ai participé au référendum de 95, autre grand moment de notre histoire.
Y a une chose qui m'énerve; alors qu'on mène dans les sondages et qu'une majorité de Québécois voteraient OUI, y a toujours un pseudo-penseur pour nous emmerder avec "L'indépendance est-elle dépassée?" ou encore "Le PQ a-t-il encore sa raison d'être?"
Si la liberté n'était plus d'actualité, ça fait longtemps que les Québécois n'appuieraient plus cette idée! La liberté est une vieille idée, c'est vrai; en 73 avant JC, Spartacus menait la plus grande révolte d'esclaves de l'Antiquité!
Eh oui, le PQ a encore sa raison d'être, tant et aussi longtemps qu'il y aura des Québécois qui voudront avoir leur propre pays et ne plus être une nation inféodée. Mais tous ces débats sur la pertinence de l'indépendance n'ont qu'un seul but: briser le moral des indépendantistes. Certains ont abandonné, d'autres continuent le combat jusqu'à la victoire et je crois que nous gagnerons un jour, malgré toutes les tentatives pour nous écraser, car nos idéaux sont nobles et notre volonté inébranlable!
VIVE LA LIBERTÉ!

VIVE L'INDÉPENDANCE!

VIVE LE QUÉBEC LIBRE!


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2006

    Mon cher SIMON,
    Le PQ est-il toujours nécessaire? Je n'en sais rien et toi non plus. Les partis passent, les idées restent. Si le PQ n'a pas pu, en trente ans, réaliser l'indépendance c'est que, ou bien les Québécois n'en veulent pas pour le moment, ou bien le PQ n'est pas indépendantiste. J'opterais pour la seconde option.
    René Lévesque, bien que j'admire toujours l'homme, n'était pas indépendantiste. Vous ne l'avez pas connu, à ce que je vois. Il a louvoyé toute sa vie entre le fédéralisme et la souveraineté-association, ce qui n'est que du confédéralisme qu'ont pratiqué Landry, Bouchard.
    J'exclus Parizeau. Il est le seul chef à la tête du PQ qui n'avait pas peur de dire qu'il fallait faire l'indépendance du Québec. Landry, maintenant qu'il n'est plus en politique, commence à utiliser cette expression. A la tête du gouvernement, en 2003, sa plate-forme électorale plaçait la souveraineté du Québec au...25e rang de ses priorités. Vous doutez? J'ai encore dans mes tiroirs la page carrelée où c'est formellement indiqué. Je la sortirai lors du prochain scrutin.
    Alors, me direz-vous, où est le problème? Il faut trouver un moyen pour marcher dans la clarté. Le PQ de Boisclair reprend les mêmes ornières. Vous l'avez vu changer son programme, faire sauter l'article I du programme officiel de son parti...
    Ma suggestion est claire: 1) se trouver un chef indépendantiste 2) bâtir un mouvement national autour de ce chef. Lorsque les adhérents à cette façon de faire seront suffisamment nombreux, (1 million de membres, par exemple), on demandera au gouvernement en place de poser la question. Ainsi, on aura départisanisé la cause et on aura créé une coalition nationale qui nous mènera à l'indépendance.
    Le PQ ne peut pas et nous mènera jamais là. Le nouveau chef place ses pions en vue d'un gouvernement provincial et il va se planter. Beaucoup de péquistes, fatigués de tourner en rond, s'en vont déjà à QS. D'autres s'ajouteront à l'ADQ. Et Charest va reprendre le pouvoir en 2007.
    Résumons: un chef, un mouvement national, un million de membres à 1.00$ la carte (membre à vie), un plan de société et éventuellement un référendum avec une question que j'ai déjà suggérée ailleurs. Il n'y a pas d'autre voie possible.
    Nestor Turcotte
    Matane