Option nationale tient son congrès de fondation

M. Aussant explique qu'un vote pour sa formation politique serait un vote « clair » pour déclencher le processus de souveraineté du Québec.

Option nationale



Le parti Option nationale tient son congrès de fondation samedi, à Bécancour, dans le Centre-du-Québec, près de quatre mois après sa reconnaissance par le Directeur général des élections du Québec.
Le chef d'Option nationale, le député de Nicolet-Yamaska Jean-Martin Aussant, et les quelque 350 militants présents doivent étudier et adopter la plateforme du parti, présentée le 8 novembre dernier. Ils éliront aussi les membres qui siégeront au Bureau national, bras administratif du parti.
M. Aussant explique qu'un vote pour sa formation politique serait un vote « clair » pour déclencher le processus de souveraineté du Québec.
Option nationale veut ainsi se démarquer du Parti québécois qui, selon le député, propose la souveraineté aux moments jugés opportuns. Il a expliqué que son départ du PQ n'était pas dû aux résultats de sondage négatifs ni aux « chicanes » qui ont secoué le parti, mais découlait de la position de la formation politique sur la souveraineté. « Le PQ reste dans le peut-être, nous on est dans le oui », a-t-il affirmé.
Jean-Martin Aussant s'est dit très encouragé par l'adhésion de près de 1500 membres à son parti. Le recrutement s'est fait à son avis « par le bouche-à-oreille », Option nationale n'étant pas encore surexposée dans les médias, a-t-il souligné en entrevue à RDI, samedi matin.
Interrogé sur les personnalités connues qui pourraient se joindre à son parti, il a précisé qu'il travaillait de près avec ses « collègues de l'Assemblée nationale, M. [Pierre] Curzi et Mme [Lisette] Lapointe », tous deux présents au congrès. « Ils n'ont pas encore confirmé s'ils voulaient tout d'abord se représenter, et deuxièmement sous quelle bannière. La porte est grande ouverte pour ces deux collègues s'ils voulaient se joindre à nous », a-t-il ajouté.
« On ne veut pas nécessairement aller chercher des gens qui sont en politique depuis 20 ou 30 ans parce qu'on veut changer les façons de faire. La meilleure façon de s'assurer de ça, c'est d'aller chercher du sang neuf, et il y en a beaucoup à Option nationale. La plupart des membres sont très jeunes et très enthousiastes. » — Jean-Martin Aussant
Mme Lapointe n'a pas voulu se prononcer sur sa décision d'adhérer ou non à Option nationale. « Je suis ici pour appuyer Jean-Martin Aussant, on ne peut pas se passer de lui comme député au Québec, quelle que soit notre position, notre parti politique », a-t-elle déclaré.
M. Curzi, qui dit ne pas avoir pris de décision quant à son avenir politique, prendra la parole au courant de l'après-midi pour parler de langue française.
L'ancien député péquiste Camil Bouchard, qui avait démissionné en décembre 2009, assiste aussi au congrès.
L'ancien péquiste Jean-Martin Aussant a démissionné du Parti québécois en juin 2011, au lendemain des départs de ses collègues Louise Beaudoin, Pierre Curzi et Lisette Lapointe.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé