Montréal devient la championne de l’aide sociale…

Ottawa décide, et Québec paye pour s'angliciser

Tribune libre

Montréal devient la championne de l’aide sociale…
Le championnat 2009 de l'aide sociale décerné à Montréal, ce n'est pas rien.

Aujourd'hui mercredi 6 janvier 2010, on retrouve en page 3 du Journal de Québec une autre preuve du désir d'appauvrissement du Québec par ce gouvernement Charest parachuté d'Ottawa.
On peut y lire, Montréal championne de l'aide sociale en 2009.
"Au dernier décompte, le Québec aura offert de l'aide sociale à 13,629 demandeurs du statut de réfugiés, en 2009, alors qu'il l'avait fait pour 11, 905 personnes, l'année précédente."
Comme ces gens sont déclarés anglophones à leur arrivée, c'est une très belle démonstration de l'ampleur de l'immigration planifiée dans le but évident de renverser notre majorité dans Montréal et de nous en faire porter la charge sociale. Ces données nous démontrent clairement que M. Charest accélère le mouvement.
Qui aura la charge sociale de ces immigrants sur le dos pendant des années, Vous et moi... Encore un grossissement de déficit planifié.
Qui fait entrer les immigrants sans les assurer d'abord d'avoir un emploi... Jean Charest.
Qui inscrit ces nouveaux immigrants vers le secteur anglophone.... Jean Charest.
Le ministre de l'Emploi et de la solidarité sociale, Sam Hammad a trouvé une parade, "C'est à cause des réfugiés".
"Ça fausse un peu nos données. Sans les demandeurs d'asile, on aurait une baisse du nombre d'assistés sociaux. Mais on doit respecter la Convention de Genève et s'en occuper" dit-il.
"Avant qu'Ottawa ne décide de leur sort, le Québec doit les soutenir en leur versant des prestations d'aide sociale, (Notez ici, Ottawa décide, et Québec paye pour s'angliciser, JPP), seulement 52 800 immigrants sont ici depuis plus de trois ans, les autres sont de nouveaux arrivants, 10 500 environ, auxquels s'ajoutent les demandeurs d'asile.

M. Hammad prétend qu'on doit le faire pour respecter la Convention de Genève et qu'on doit s'en occuper.
M. Hammad, lorsqu'une société est en grave crise économique, que les bons emplois tombent par milliers, qu'on dépouille de 40 milliards nos économies, les réfugiés ce ne sont plus les immigrants, c'est nous tous, incrédules et béats de constater bientôt à quel point on se fait avoir.
"Quand on lui fait remarquer que les cohortes restent importantes, le ministre réplique que ça va nettement plus mal en Alberta, où le nombre d'assistés sociaux aurait bondi de 21% tandis qu'en Ontario, on en compterait maintenant au moins un million. Deux fois plus qu'au Québec. Dans le temps du PQ, il y en avait 800 000, rappelle le ministre."
M. Hammad, le cas de l'Alberta et de l'Ontario, ce sont pour la plupart d'entre eux une question de conjoncture temporaire, vous n'êtes sûrement pas sans savoir que par les années passées l'économie de l'Alberta avoisinait le plein emploi et que l'économie Ontarienne va survivre à la crise de l'automobile alors que le Québec se verra transférer le gaspillage du nucléaire, la dernière chose que notre économie aurait besoin.
De son côté, "Mme Monique Richard, porte parole du PQ tombe dans la contradiction, elle affirme que, malgré ses effets positifs, l'action du gouvernement libéral est déficiente."
Mme Richard, vous travaillez pour qui? Lorsque c'est déficient, ce n'est pas positif... voyons donc.
La constatation devient plus réaliste lorsqu'elle déclare:
"Les gens sont de plus en plus nombreux aux banques alimentaires. Les logements abordables se font plus rares et les prestations ne couvrent plus les besoins essentiels. (Ce sont là d'autres de mes prédictions qui se réalise JPP).
Autre défaut du système actuel, malgré le grand nombre d'organismes communautaires, la pauvreté ne recule pas, il n'y a pas une séquence continue dans les services.
- Parfois, un jeune sort d'un centre jeunesse avec un billet d'autobus. Il n'y a personne pour s'en occuper. Il retombe dans la délinquance et la pauvreté,- déplore Mme Richard, qui espère un prochain plan de lutte à la pauvreté plus efficace.
- A l'ADQ, le député François Bonnardel estime que le gouvernement ne prend pas ses responsabilités à l'égard du décrochage scolaire. - C'est une des causes premières de la pauvreté, dit-il.
- M. Bonnardel soutient aussi que le plan Hamad est un -échec- puisqu'il n'a pas réussi à remettre au travail ceux qui n'ont pas d'empêchement à travailler. Et le fait que Montréal soit le refuge du tiers des assistés sociaux est carrément -inacceptable-."
"L'aide sociale ne doit pas être un mode de vie", insiste le député de Shefford.
En conclusion:
Combien faudra-t-il d'arguments pour vous convaincre?
Jean-Pierre Plourde.


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6 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    8 janvier 2010

    Conclusion: Il manque un chef déterminé pour lancer le mot d'ordre: "Finis les impôts à Ottawa/Toronto!" Mais avant que ça arrive, Charest/Desmarais (quels beaux noms de mercenaires) auront complété la "job".

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2010

    Je n'ai pas peur, je ne suis pas vaincu et lorsque j'ai les 2 mains sur le volant, j'évite toujours de foncer, la pédale au fond, sur des murs de briques ou imaginaires.

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    7 janvier 2010

    Réponse au commentaires de M. Gilles Bousquet, Grand-papa et Mariam Hassaoui;
    Bonjour M. Gilles Bousquet;
    Imaginez une situation comme celle que l'on vit ici se produisant en Ontario!
    Cette situation aurait déjà dégénérée au point ou le gouvernement aurait déjà donné sa démission pour ne pas se faire massacrer par le peuple.
    Nous avons ensemble une attitude de vaincus, ce n,est pas bon du tout.
    On ne doit pas attendre la prochaine élection pour démontrer un changement de comportement envers nos gouvernants. L'avenir, c'est maintenant.
    Quand on est pas content, on doit maintenant le dire fort et tout de suite.
    La fierté ça ne s'achète pas.
    Respectons nous, nous sommes endormis et nous avons peur de nous affirmer.
    Debout.... Il faut convaincre et foncer...
    Merci de votre commentaire et travaillez vos amis dans ce sens.
    Jean-Pierre Plourde.
    ----
    Bonjour Grand-papa;
    L'expression "me semble t'il" n'a plus sa place, il n'y a plus aucun doute des intentions d'assimilation et d'expropriation de ce pays à notre égard.
    Le Canada a aussi signé la convention du droit des peuples à décider d'eux-mêmes, est-ce que cela les empêche de briser toutes les règles à notre endroit.
    La réponse est-t'elle assez clair.
    On est embarqué dans une grosse arnaque. Le contrôle de l'immigration se fait par Ottawa, le droit de choisir les immigrants du Québec sous Charest devient celui de l'assimilation, toute correspondance se fait en anglais seulement, s'il y a un ou deux qui apprenne le français, ça ne fera pas une grosse différence dans l'objectif qu'ils ont.
    Si l'on pouvait arrêter d'avoir peur de s'affirmer, ce serait beaucoup plus facile.
    On se laisse endormir par des belles paroles à doubles sens.
    Lorsque vous parlez du racisme contre les immigrants, quel sentiment les anglo-Montréalais ont-ils envers nous vous pensez? En privé, dans leur esprit, on est loin d'être fin, on est des innocents et on est traité comme tel, ouvrez les yeux, en plus ils ne se gènent pas pour nous le dire et on trouve encore le moyen de s'écraser.
    Notre monté du racisme va être en réaction de celui des autres, lorsqu'on aura compris qu'on a pas le choix, on devra partir très bas dans l'estime de soi, alors que l'anglophone sera gonflé d'orgueil contre nous, un gros pétard qui sera résorber par la force parce que l'on n'a pas voulu se prendre en main quand c'est le temps.
    L'avenir, c'est maintenant. On retarde la confrontation, elle viendra tôt ou tard.
    Il nous faut rebâtir notre unité sociale, Montréal comme régions, relevons la tête et redevenons fier de ce que nous sommes. Ceux qui ne voudront pas nous respecter, auront affaire à nous tous, unis dans un projet collectif d'avenir prospère, et non d'esclavage.
    Un peuple qui se tient debout ne meurt pas. Aidons nous, tous ensemble, à se faire respecter.
    Votre commentaire est empreint d'une crainte non avouée. Vous savez, là ou l'on va nous envoyer, nos services mur à mur et les bons emplois ne seront plus pour nous, regardez les gestes de "Team Canada" envers notre identité, nous sommes du caca pour eux. C'est comme cela partout.
    Je crois grand-papa vous avoir donner l'heure juste.
    Il est temps que le caca, finisse par sentir un peu. On n'a pas le choix.
    Jean-Pierre Plourde
    ----
    Bonjour M. Hassaoui:
    Le problème de manque de médecin du Québec passe par McGill, on finance un fort pourcentage des médecins par McGill et ils s'en vont servir d'autres marchés.
    On est des endormis, c'est pas possible.
    On va leur financer un super hôpital, plus imposant que le notre, c'est quoi l'affaire.
    Vous avez parfaitement raison, cela coûte très cher à la province au même titre que les réfugiés.....
    Debout citoyens. Le temps des demi-mesures doit s'arrêter maintenant.
    Jean-Pierre Plourde.

  • Gilles Lapointe Répondre

    7 janvier 2010

    Bon an mal an le Québec reçoit environ 20,000 étudiants étrangers qui
    viennent ici pour la majorité apprendre la langue anglaise en étudiant à
    l'université Mc.Gill financée en grande parti par le ministère de l'éducation
    et nos taxes. Très peu d'entres eux enrichissent notre société par leur
    connaissance ,par la suite car 97% rentrent chez eux.......Cela
    coûte très cher à la province au même titre que les réfugiés.....

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2010

    Vous écrivez :
    « Comme ces gens sont déclarés anglophones à leur arrivée...
    [!!!, plusieurs sont peut-être francophones ou apprendront le français...me semble]
    « Ça fausse un peu nos données. Sans les demandeurs d’asile, on aurait une baisse du nombre d’assistés sociaux. Mais on doit respecter la Convention de Genève et s’en occuper » dit-il. »»
    [Contrairement à la Déclaration universelle des droits de l'homme (1948), simple texte proclamé qui est la source, la Convention de Genève sur les Réfugiés, est un traité international que les États signataires se doivent de ratifier et transposer dans leurs systèmes juridiques respectifs.]
    Informations complémentaires :
    « Comme les Québécois de souche ne font plus de bébés, il faudra bien faire avec les « étranges » pour revitaliser notre chère économie... Il y a donc un espoir. « Nous » n’aurons pas le choix de dialoguer avec « eux ». Qu’on se le dise.
    Pendant ce temps, nourri par la peur, la frustration et la déception, chez certains, le racisme contre les immigrants va continuer généralement sous une forme très politiquement correcte. Il y a quelques années de cela, Pierre Drouilly disait craindre que, en cas de recul de l’option souverainiste, certains membres de la majorité francophone pourraient en venir à imputer la responsabilité de l’échec référendaire aux immigrants ; nous en sommes proches. Le Parti libéral, plus intelligent, va se taire, laissant le PQ patauger dans ses contradictions, et l’anglophonie va continuer à présenter une image d’ouverture et de tolérance. Pour un certain temps...»
    Mariam Hassaoui, Le Devoir 4 janvier 2010

  • Gilles Bousquet Répondre

    7 janvier 2010

    Nous pouvons placer de la pression sur le très provincial gouvernement de M. Charest mais, lui seul peut agir pour corriger ces problèmes avec le fédéral mais il n'écoute plus.
    La seule solution est de voter contre ce gouvernement à la première occasion à la place de demeurer à la maison. Si M. Charest est au pouvoir, c'est notre faute. Les Québécois très francophones du beau comté de Rivière du Loup a même réélu un député du PLQ en 2 009. Faut juste ne plus le faire.