Où est passée notre artillerie ?

Au Canada, d'anciens canons français se trouvent au camp militaire de Shiloh, au Manitoba. Que font-ils là ?

1759 - Commémoration de la Conquête - 12 et 13 septembre 2009


À Québec, au parc des Plaines d'Abraham – superbe machinerie identitaire britannique –, on trouve un grand nombre de canons anglais énormes et d'excellente qualité, qui imposent à tous le respect de l'Empire. Par ailleurs, les quelques misérables pièces d'artillerie française qu'on y a disposé bien à la vue, près du belvédère et à l'ombre du drapeau rouge à feuille d'érable, ne peuvent qu'inspirer le mépris envers tout ce qui porte le nom de Français.
Les Québécois doivent se rendre dans les autres Provinces canadiennes ou aux États-Unis, notamment aux forts de Niagara et de Ticonderoga, pour découvrir qu'il a existé en Amérique des canons français dignes de ce nom. (Certaines superbes pièces d'artillerie françaises en bronze qu'on peut admirer au fort Ticonderoga proviendraient d'ailleurs...d'Haïti !)
Au Canada, d'anciens canons français se trouvent au camp militaire de Shiloh, au Manitoba. Que font-ils là ? Pourquoi les Québécois sont-ils privés de la vue des armes lourdes dont disposaient leurs ancêtres avant d'être réduits au niveau de sujets britanniques? On répondra que c'est le cas de tous les peuples indigènes une fois conquis, dont les armes ornent les salons ou les « Mess Hall » des conquérants.
En ces temps de débats identitaires, il pourrait y avoir ici matière à réflexion.
Léonce Naud

Québec


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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 septembre 2009

    Vous êtes en accord avec le rapatriement des armoiries royales de France au Québec?
    Faite entendre votre voix en écrivant à la Ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine Christine St-Pierre aux adesses suivantes:
    ministre@mcccf.gouv.qc.ca
    circonscription@mcccf.gouv.qc.ca
    Merci de militer pour le retour de notre patrimoine.
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://www.régimentdelasarre.ca

  • Archives de Vigile Répondre

    15 septembre 2009

    Pour en savoir un peu plus sur le sujet consulter ce lien internet:
    http://www.histori.ca/prodev/article.do?id=15333
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    www.regimentdelasarre.ca

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2009

    La campagne du régiment de la Sarre au Canada 1756-1760
    Pour tout savoir sur le 2ième bataillon du régiment de la Sarre et sa présence en Nouvelle-France, n'hésitez pas à consulter ce lien internet.
    http://www.erudit.org/revue/haf/1950/v3/n4/801595ar.pdf
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de ls Sarre
    Vive le Roy!
    www.regimentdelasarre.ca

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2009

    Sans le savoir sans doute, cette chanson en fin de programme du moulin à paroles provenait de France en Nouvelle-France par les soldats de Montcalm venus défendre l'Amérique Française contre les troupes Anglaises.
    Voila la contribution à notre culture de ces valeureux soldats du Roy!
    À la claire fontaine est sans conteste l’une des deux ou trois chansons traditionnelles les plus populaires de France ; à l’égal d’un Frère Jacques ou d’un Au clair de la lune. Il en existe des dizaines de versions différentes, sur des mélodies allant de la ballade sentimentale à l’air de danse franchement rythmé. La majorité d’entre elles se rattachent au thème du « retour de noces » :
    « M’en revenant de noces,
    J’étais bien fatigué ;
    Au bord d’une fontaine,
    Je me suis reposé :
    L’eau y était si belle,
    Que je m’y suis baigné… »
    Ce canevas de base se décline avec toutes sortes de refrains, mais l’histoire reste toujours plus ou moins identique, avec deux déroulements possibles : selon que le narrateur est un homme ou une femme, l’« ami Pierre » de l’avant-dernier couplet devient « ma douce amie », voire « ma tendre âme », « ma belle amie », etc.
    La version notée ici (voir la première partition en sol ou en mi b du CD) est très probablement originaire de Normandie ; pourtant, c’est par le biais du Québec que la chanson nous est revenue sous cette forme. Ayant traversé l’Atlantique, vers le milieu du XIIIe siècle, avec les soldats de Montcalm – ce qui explique le rythme de marche sur lequel elle est souvent chantée –, elle servit de chant national aux patriotes franco-canadiens lors de la grande révolte de 1837 contre l’hégémonie anglaise.
    Comme beaucoup de chansons populaires, celle-ci possède cependant des origines lettrées et se retrouve déjà, sous une forme voisine, dans le recueil Brunettes ou Petits Airs tendres, édité par Christophe Ballard en 1704.
    Si la mélodie donnée par ce dernier s’appuie sur celle d’un cantique publié d’après le poète Guillaume Colletet (1598-1659), son apparentement à celle que nous connaissons encore de nos jours est quand même assez flagrant. Cependant, bien que suivant fidèlement la même histoire, les paroles qu’il indique proposent une fin sensiblement différente :
    Sur les bords de la Seine
    Me suis lavé les pieds
    D’une feuille de chesne
    Me les suis essuyez.
    Refrain
    Que ne m’a-t-on donné
    Celuy que j’ay tant aimé ?
    J’ay entendu la voix
    D’un rossignol chanter
    Chante, Rossignol, chante
    Tu as le cœur tant gay
    Tu as le cœur tant gay
    Et moy je l’ay navré
    C’est de mon amy Pierre
    Qui s’en est allé
    Je luy ay fait chose
    Qui ait pu le facher
    Hors un bouquet de roses
    Que je luy refusay
    Au milieu de la rose
    Mon cœur est enchaîné.
    N’y serrurier en France
    Qui puis’le déchaîner;
    Sinon mon ami Pierre
    Qui en a pris la clef.
    Dans certaines versions, le « bouquet de rose » est remplacé par le « bouton de rose », ce qui rend la symbolique érotique de l’histoire encore plus limpide.
    De fait, d’une région à l’autre, les variantes sont importantes et peuvent donner à la chanson une signification bien différente.
    Elle commence chez Ballard :
    « Sur les bords de la Seine
    Me suis lavé les pieds… »
    Dans les régions de l’Ouest, c’est une jeune invitée qui chante :
    « En revenant des noces
    J’étais bien fatiguée
    Au bord d’une fontaine
    Je me suis reposée… »
    Alors que nous la chantons aujourd’hui comme les Canadiens :
    « À la claire fontaine
    M’en allant promener… »
    La fontaine, la feuillée, le rossignol et le chagrin d’amour font partie du cadre traditionnel des chansons de toile (ce sont, sans doute, des arrangements savants de chansons populaires que chantaient les femmes qui travaillaient la toile – fileuses, tisseuses… Elles remontent au XIIe siècle et parlent inlassablement d’amour).
    La chanson a été interprétée sur de nombreuses mélodies, mais l’air actuel dérive du timbre original. En Poitou et au Canada, il a pris un rythme de marche plus entraînant et propre à mobiliser chouans et patriotes.
    D’après Marc Robine, Anthologie de la chanson française. La Tradition. Des trouvères aux grands auteurs du xixe siècle, Albin Michel, 2000 et Martine David et Anne-Marie Delrieu, Refrains d’enfance. Histoire de 60 chansons populaires, Herscher, 1988
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
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  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2009

    Une entrevue que vous vous devez d'écouter pour en savoir plus sur notre histoire.
    http://www.985fm.ca/chmp/audio/audioplayer.php?url=http://mediacorus.corusquebec.com/webcorus/audio/content_Audio/232091.mp3
    Soldat Sanspareil

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2009

    At Ogdensburg, most of the French-speaking re-enactors were sovereigntists. They cared about preserving the French language and culture – a challenge they were addressing by showing people what French culture was like in the 18th century.
    “When you don’t know your history, it’s not important to keep it. But when you know it, you know how much you want to keep it.
    En visionnant les photos et vidéos de ce site internet je comprend ce qu'ils veulent préserver pour que les efforts de nos ancêtres ne tombe dans l’oubli.
    Peut-être auront nous maintenant une meilleure opinion d’eux ?
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
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  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2009

    Zone militaire
    Cet été, cinq étudiants en archéologie ont travaillé durant cinq semaines sur le site de fouilles de l’ancien fort Saint-Jean, à Saint-Jean-sur-Richelieu
    Par Yvon Larose
    «Nous espérons avoir découvert ce que nous voulions, soit des vestiges du fort de 1666, du fort de 1748 construit au même endroit et d’un chantier naval militaire aménagé après la construction du fort de 1748, probablement en 1757. Les analyses complémentaires le confirmeront.»
    L’étudiante Geneviève Treyvaud est inscrite au doctorat en archéo-métallurgie. Du 29 juin au 2 août, elle a supervisé quatre étudiants au baccalauréat dans le cadre du chantier-école en archéologie de l’Université Laval sur le site de l’ancien fort Saint-Jean. L’endroit est situé sur le campus du Collège militaire royal de Saint-Jean-sur-Richelieu, au sud de Montréal. Cet important projet de fouilles d’une durée de cinq ans a démarré cet été avec le soutien du ministère de la Défense nationale, qui gère le Musée du fort Saint-Jean, et de Parcs Canada. Il est placé sous la direction du professeur Réginald Auger.
    L’objectif consiste à enrichir les connaissances sur les systèmes défensifs successifs du fort Saint-Jean. Du temps de la Nouvelle-France, son rôle consistait à protéger l’accès au fleuve Saint-Laurent, donc à Montréal, Trois-Rivières et Québec, en contrant les expéditions iroquoises et britanniques en provenance des colonies américaines.
    L’équipe de fouilleurs a trouvé beaucoup de morceaux de céramique ainsi que de petits morceaux de faïence de fabrication française. Plusieurs jetons d’échange ainsi que des pièces de monnaie ont aussi été découverts. Les autres artéfacts ont tous un lien avec la vie militaire. Ce sont une cinquantaine de plombs à mousquet, des pierres à fusil qui servaient de détonateur et beaucoup de pièces d’uniforme, notamment des boutons. On a aussi mis au jour un manche de poignard, deux boulets de canon ainsi que plusieurs morceaux provenant de la palissade en bois. «Le manche de poignard, de fabrication méditerranéenne, est attribuable à l’artillerie française, indique Geneviève Treyvaud. Les boulets ont un diamètre variant entre 15 et 20 cm, ce qui les fait remonter au 18e siècle. Quant aux morceaux de palissade, on pense qu’ils appartiendraient au fort de 1666.»
    L’ensemble des artéfacts découverts subira un examen approfondi à compter du mois de septembre dans les laboratoires d’archéologie de l’Université. «Par l’analyse en dendrochronologie, on saura de façon définitive si les morceaux de palissade proviennent du fort de 1666 ou du fort de 1748», précise-t-elle.
    À plus grande échelle, les fouilles ont permis de découvrir des parties des parois sud et nord du fort de 1748, ainsi qu’une structure de maçonnerie sèche, c’est-à-dire sans mortier entre les pierres. «Il s’agit probablement d’une partie d’un mur d’un bâtiment du chantier naval», avance Geneviève Treyvaud. Deux chantiers navals militaires ont été aménagés devant le fort Saint-Jean, le premier en 1757 par les Français, l’autre en 1776 par les Britanniques. «On sait qu’en 1757, 84 charpentiers travaillaient au fonctionnement du chantier, explique-t-elle. Les Français y construisaient des embarcations militaires pour des opérations guerrières dans la région du lac Champlain.»
    Soldat Sanspareil
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  • Archives de Vigile Répondre

    31 août 2009

    Permettez moi humblement de faire la requête suivante qui serait tout aussi significative dans le cadre d’ouverture envers le Québec et qui selon moi mettrait un baume à la polémique ayant entourée la reconstitution de la bataille des plaines de la CCBN.
    Lorsque Québec a capitulé devant les troupes anglaises, le 18 septembre 1759, les vainqueurs avaient arraché les armoiries de Québec – une sculpture de Noël Levasseur – pour les transporter à Londres en guise de trophée. La sculpture a été rendue au Canada en 1909. Elle est maintenant exposée au Musée de la guerre à Ottawa. Ne serait-il pas de mise de la restituer à la ville de Québec en cette année ? C’est une idée comme ça.
    Pour plus de détails voir le billet de Raymond Lemieux publié dans la revue Québec Science d’avril 2009.
    Les armoiries royales de France
    À partir de 1725, un ordre est donné d’accrocher les armoiries royales de France au-dessus des portes principales des villes et des forts de Nouvelle-France. L’exemple montré plus haut est installé à Québec jusqu’en 1760.
    Il y a une belle occasion de rapatrier les armoiries royales de France qui se présentera en septembre 2009 à Québec dans le cadre du dévoilement du projet Montcalm. Je vois bien son retour au musée de l’Amérique Française près du drapeau de Carillon.
    Merci de l’attention que vous porterez à ce billet en espérant cette fois-ci que les groupes de reconstitutions historique du Québec soient invités à toutes commémorations si ceci se concrétise.
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
    vive le Roy!
    www.regimentdelasarre.ca
    Consulter SVP le lien internet Ameriquebec.net ci joint pour plus de détails.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 août 2009

    Pour en savoir un peu plus sur les Cannoniers Bombardiers.
    DE PIERRE BONIN À TITRE DE DIRECTEUR DE LA COLLECTION DU DOMAINE PUBLIQUE DE LA FONDATION LITTÉRAIRE FLEUR DE LYS

    Voyage au Canada
    dans le nord de l’Amérique septentrionale
    depuis l’an 1751 à 1761
    JOSEPH-CHARLES BONIN
    Compagnie des canonniers-bombardiers du Canada
    Édition revue et corrigée par Pierre Bonin
    Nouvelle édition avec un album photos
    Récit historique, Collection du domaine public
    de la Fondation littéraire Fleur de Lys,
    Laval, Québec, 20 mars 2009, 358 pages.
    ISBN 978-2-89612-283-7

    N'oubliez pas votre don.
    http://manuscritdepot.com/a.pierre-bonin.4.htm
    Soldat Sanspareil
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    Vive le Roy!

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2009

    Pour en savoir plus sur le fort Chambly consulter ce document.
    Pour l'artillerie voir à partir de la page 18.
    En espérant que vous en serez plus sur ce fort Français qui n'a connu la défaite.
    http://www.erudit.org/revue/haf/1983/v37/n1/304123ar.pdf
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!

  • Archives de Vigile Répondre

    28 août 2009

    Bonjour,
    Votre information est très intéressante. Avez-vous davantage de détails sur ces canons français qui seraient à la BFC Shiloh au Manitoba?
    Ce que vous dites ne me surprend pas et, comme le dit une autre personne qui a répondu à votre message, pour ceux qui exposent ces trophées, ils sont exhibés comme des prises de guerre ... On trouve au fort Ticonderoga (ex-Carillon) une très belle collection de canons et obusiers français, ainsi que quelques pièces au fort Niagara, tous deux dans l'État de New York.
    Les arsenaux français ainsi que le Musée des Invalides à Paris possèdent de nombreux vieux canons français des XVIIe et XVIIIe siècles, il faudrait pouvoir s'en faire offrir plusieurs pour "meubler" quelques anciens sites militaires français du Québec (Chambly, l'Ile aux Noix, la citadelle de Québec, le fort de Senneville (après restauration), le site du QG de Montcalm à Beauport (bientôt vendu pour des constructions immobilières), et d'autres encore (dont le site du fort Jacques Cartier à l'embouchure de la rivière Jacques Cartier près de Donnaconna en train de disparaître par désintéressement total).
    Pour compléter les infos de l'autre lecteur qui fournit cet article sur les fouilles subaquatiques du Saint-Laurent, il y aurait également des fouilles à faire en rade de Louisbourg au fond de laquelle se trouvent les restes de plusieurs vaisseaux de guerre français.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 août 2009

    Je vous invite à consulter le lien internet suivant pour plus de détails, n'oubliez pas de cliquer sur le lien pour le clip You Tube:
    http://www.nouvelles.umontreal.ca/recherche/sciences-humaines-lettres/sur-la-trace-des-epaves-de-la-flotte-francaise.html
    Sur la trace des épaves de la flotte française
    Mardi, 09 Décembre 2008 09:07 JOURNAL FORUM
    Les eaux profondes du Saint-Laurent, face à Lévis, cachent une page importante de notre histoire que les archéologues commencent à faire remonter à la surface. Vaisseaux fantômes, canons de guerre, artéfacts de toutes sortes en ont long à raconter sur l’époque qui a vu la Nouvelle-France passer sous le Régime anglais. Des histoires de trésors toujours cachés dans des épaves ont longtemps alimenté les rumeurs dans les environs de Saint-Romuald.
    «Cette zone a connu plusieurs naufrages documentés sous le Régime français et en 1759, l’année de la Conquête. Elle a toujours suscité l’intérêt du public et des chercheurs», souligne Brad Loewen, professeur d’archéologie historique et maritime au Département d’anthropologie de l’UdeM.
    En collaboration avec les villes de Lévis et de Baie-Saint-Paul, le professeur Loewen a amorcé un programme de recherche visant à faire l’inventaire archéologique des fonds marins et des rivages de ces deux régions stratégiques pour la navigation. En aout dernier, le chercheur a dirigé une équipe d’archéologues et de plongeurs qui a effectué six jours de plongée en face de Lévis.
    À bord du Côte-des-Neiges, les plongeurs s’apprêtent à scruter les fonds du Saint-Laurent à la recherche d’épaves.
    Canons de la flotte française
    «Nous savons que quatre bateaux de la flotte française de 1759 ont coulé à cet endroit pendant une tempête, alors qu’ils cherchaient à regagner la France avant l’hiver, explique l’archéologue. Il y a eu aussi le naufrage du navire d’approvisionnement L’Éléphant à Cap-Brûlé, en aval de l’île d’Orléans, en 1729. Ce naufrage est célèbre parce que le navire transportait des personnages éminents comme l’intendant et l’évêque de Québec, qui ont survécu. Il y a également eu un chantier de construction et de réparation de bateaux à Lévis et nous avons là un ensemble archéologique très riche.»
    Vers 1912, des riverains ont même récupéré des canons qui étaient visibles de la rive; deux ont été installés devant l’église de Saint-Romuald, mais ont disparu depuis. On raconte en outre que, dans les années 70, des plongeurs amateurs auraient repéré d’autres canons sous les eaux.
    L’histoire s’est avérée exacte puisque les recherches de l’été dernier ont permis de découvrir quatre canons qui gisent dans le fleuve depuis 250 ans. «Ce sont des canons de petite taille, environ 5,5 kilos, du type de ceux qui équipaient les navires français, affirme Brad Loewen. Ces canons ont été déplacés par les glaces et ne sont plus à l’endroit des naufrages. Mais, comme ils sont regroupés dans deux zones, ils pourraient être reliés à deux des navires. Leur principal intérêt est de nous permettre de retrouver d’autres vestiges.» On peut avoir un aperçu de ces pièces d’artillerie dans la version «Forum en clips» de cette entrevue.
    Pour l’instant, les archéologues travaillent sur un site où les artéfacts sont dispersés sur une centaine de mètres. L’un des objectifs de la recherche est d’ailleurs de cartographier le fond marin, de mesurer les courants et les marées afin de connaitre les conditions de navigation de l’époque coloniale. Ces données leur permettront de comprendre le déplacement des objets sur le fond du fleuve et éventuellement de remonter aux épaves elles-mêmes.
    Mais Brad Loewen ne se fait pas d’illusions. «Les glaces raclent le lit du Saint-Laurent à marée basse et il est possible que les épaves n’existent plus», admet-il. De plus, la rivière Etchemin, qui se jette dans le fleuve en amont du site, apporte quantité de sédiments. Mais le fait que la zone n’ait pas subi de perturbations lors du dragage de la voie maritime lui donne espoir.
    Brad Loewen devant la marina de Lévis, au retour d’une expédition qui a permis de localiser un quatrième canon. (Photo: Daniel Baril)
    Des conditions difficiles
    Les recherches en archéologie maritime nécessitent patience et longueur de temps. «Nous ne pouvons pas travailler si le courant est plus rapide que deux nœuds et nous ne plongeons que lorsque les marées sont faibles afin d’avoir une période d’étale plus longue.»
    À la dernière journée de plongée, l’équipe a dû attendre plus d’une heure avant que les conditions soient favorables, en tournant au-dessus du site à bord du Côte-des-Neiges, le navire sonar de recherche en archéologie de l’UdeM. Et, lorsque les plongeurs ont enfin pu se mettre au travail, la visibilité était très réduite à cause de pluies récentes.
    Les chercheurs doivent de plus veiller à conserver une certaine discrétion quant à leurs découvertes pour assurer la préservation des sites. «Les plongeurs amateurs et sportifs sont des alliés pour les recherches puisque ce sont souvent eux qui mettent au jour des sites archéologiques et qui nous livrent de précieuses informations, mentionne le professeur. Ce sont des passionnés, mais ils ne sont pas toujours au courant des lois et plusieurs aiment rapporter des souvenirs de leurs plongées.»
    Le professeur mise donc sur des équipes mixtes composées non seulement de professionnels et d’étudiants, mais aussi de plongeurs amateurs qui ne demandent pas mieux que d’être intégrés à un projet de recherche. «Cela leur donne une formation et contribue à sensibiliser ce milieu.»
    Les plongées reprendront l’été prochain, car le site est considéré comme très propice à la formation des étudiants. Ce projet est rendu possible grâce au Conseil de re-cherches en sciences humaines du Canada, qui subventionne les opérations sur le terrain, et à une contribution de la Fondation canadienne pour l’innovation, qui a permis l’acquisition du Côte-des-Neiges.
    Daniel Baril

    Voir le clip : voir le lien internet.
    À la recherche des vestiges d’une flotte française
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2009

    Il y a à Québec 10 pièces d'artillerie provenant de France modèle 1733 pour plus de détails consulter ce lien internet:
    Le 3 juillet 1978, 370e anniversaire de la capitale, / en présence du premier ministre, monsieur René Lévesque, / le ministre de la Culture et de la Communication, / monsieur Jean-Philippe Lecat, remet, au nom du gouvernement français, / dix pièces d'artillerie de modèle 1733 / à la Batterie Royale"
    http://inventairenf.cieq.ulaval.ca/inventaire/oneRepere.do?refRepere=261&returnForward=%2FoneLieu.do%3FrefLieu%3D746
    Pour plus de détails sur la batterie Royale voir les liens suivants.
    http://inventairenf.cieq.ulaval.ca/inventaire/oneLieu.do;jsessionid=1AC3CC821869CF3CA5BE2FA223756661?refLieu=1227&returnForward=%2FoneLieu.do%3FrefLieu%3D746
    Batterie Royale
    En période estivale
    En 1690, l’amiral Phipps assiège la ville de Québec sans succès. Le comte de Frontenac, alors gouverneur, est persuadé que les Britanniques vont revenir à la charge et se rend compte que la ville n’a pas de système de défense adéquat. Il convainc les autorités de la nécessité de construire une batterie. Érigée en 1691 et financée par le roi Louis XIV, celle-ci prend le nom de « batterie Royale ».
    http://www.mcq.org/fr/cipr/lieux.html
    Soldat Sanspareil
    2ième bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    26 août 2009

    Possiblement que nos amis les Anglais, ont gardé beaucoup de canons français; ils sont devenus pour eux des trophées guerriers, je présume.
    Mais il y a une autre dimension, à tout ça: en nous empêchant de voir l'armement dont disposaient nos ancêtres (tout à fait comparable à celui des Anglais), on veut nous faire croire, peut-être, que nous étions une nation de péquenauds, avec un armement primaire, élémentaire... Et que nous n'avions aucune chance devant l'armée de la grande civilisation britannique!
    Cela pourrait bien être l'un des nombreux efforts que l'on a faits, pour nous mettre dans la tête cette image de «pas bons» que nous avons fréquemment de nous-mêmes (à tort!)...
    Et ça a porté fruit; on en voit toutes sortes de conséquences, de sinistres ramifications aujourd'hui... Même le fait que le Pascale Picard band ne chante strictement qu'en anglais, c'est lié à une volonté de se dégager de ce que les musiciens en question croient être une identité de «pas bons»...

  • Michel Guay Répondre

    26 août 2009

    L'unique façon de garder une nation colonisée et contente de l'être il faut lui offrir des miettes mais jamais les pains et surtout pas toute la boulangerie .
    Ils savent nos colonisateurs de la canadians army que notre histoire doit être dévalorisé et ne doit jamais être autre chose que de la désinformation
    Les Québecois ne doivent pas apprendre qui nous sommes , rien de positif concernant notre civilsation tout en apprenant d'ou nous venons car ceci pourrait semer la décolonisation

    Le Québec à été vidé de sa véritable histoire autant de ses objets , de ses histoires que de ses exploits . I
    ndépendant nous pourrons racheter tous nos biens éparpillés par nos colonisateurs et par nos colonisés

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2009

    Il y a des personnes qui tentent encore de préserver le patrimoine militaire Français dans l'Ouest et au Québec.
    Pour ce souvenir du passé de la Nouvelle-France au Manitoba, il y a la Compagnie de la Vérendrye donc voici le lien internet:
    http://www.laverendrye.ca/accueil.html
    Au Québec, il y a aussi la Compagnie des Cannonniers-Bombardiers de Québec, voici le lien:
    http://www.ccbq.net/
    Prenez le temps de consulter ces sites pour en savoir plus.
    Il y a peut-être une façon de ce souvenir de ce passé le rapratriement des armoiries royales de France au Québec, pour plus de détails consulter ce lien internet:
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    A vos maintenant de militer pour cette cause.
    Soldat Sanspareil
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