Mondialisation

Out of Africa

L'Afrique n'est pas le berceau de l'humanité

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Tribune libre

« Vous et moi, à vrai dire, nous tous, partout dans le monde, sommes Africains sous la peau ; des frères et sœurs séparés par à peine deux mille générations. Les vieux concepts de race en plus d’être une source de division sont faux scientifiquement » affirme Spencer Wells, l’anthropologue américain responsable, de 2005 à 2015, du projet génographique du National Geographic, un magazine appartenant au Council of Foreign Affairs, un cercle de réflexion américain totalement dévoué à la promotion du mondialisme (1).  


Sous l’impulsion de sa rédactrice, Susan Goldberg, le National Geographic est devenu depuis 2014 une véritable arme de propagande mondialiste dont le seul but dans l’existence est de promouvoir l’invasion migratoire, le multiculturalisme, le métissage et la pulvérisation en mille morceaux du concept de race (2).


Ainsi, le projet génographique du National Geographic fait partie des nombreux accessoires utilisés par les mondialistes pour nous faire avaler tout rond la société ouverte de Georges Soros, né Schwartz (3).


Voici ci-dessous un échantillon des idées qui sont véhiculées dans les notes de cours du National Geographic destinées aux étudiants au deuxième cycle du secondaire :



D’après les preuves fournies par le projet génographique et autres projets de recherche scientifique, les humains du passé et du présent peuvent retracer leurs origines à un seul ancêtre vivant en Afrique il y a 60 000 ans. 




Il est prouvé génétiquement que tous les humains sont 99,9 % identiques. Les êtres humains ne se divisent pas en catégories physiques bien délimitées que certaines personnes nomment « race ». Les différences entre nous - comme la couleur de la peau et la texture des cheveux - ont évolué lorsque les humains se sont adaptés à différents environnements. Or, ces différences constituent moins de 1/10e de 1 % de notre constitution génétique. (4)



Ces notions qui font l’opinion sont reprises en boucle quasiment textuellement par les nombreux agents sociaux impliqués dans la promotion du multiculturalisme et du métissage comme l’animateur Québécois d’origine africaine, Éric M’ Boua : « […] il est prouvé scientifiquement que l'humanité tire son origine de la terre africaine. Ce qui ferait de nous des citoyens d'une même terre nommée AFRIQUE [sic] (5) ».


Dans un article du HuffPost Québec, un média internet appartenant au groupe américain, Verizon, un autre promoteur tous azimuts de la société sans frontières (6), M. M’Boua, dont l’enthousiasme pour le mélange des races et le métissage crève les yeux, cautionne son propos avec une conférence de Spencer Wells (7), cité ci-dessus, présentée sur la plateforme TED Talks. Ideas worth spreading (Les conférences TED, des idées valant la peine d’être diffusées), une plateforme de communication créée par Richard Saul Wurman, l’heureux propriétaire de trois chiens nommé, Isaac, Jacob et Abraham (8).


Voyons voir maintenant si ces idées sensationnalistes, qui donnent envie à première vue d’accueillir à bras ouverts les frères et sœurs multicolores de la grande famille humaine qui déferlent actuellement sur nos terres, valent vraiment la peine d’être diffusées.


 


D’après les preuves fournies par le projet génographique et autres projets de recherche scientifique, les humains du passé et du présent peuvent retracer leurs origines à un seul ancêtre vivant en Afrique il y a 60 000 ans.


La doctrine de l’afrocentrisme dont il est question est née aux États-Unis à l’époque du mouvement des droits civiques des années 60. Son auteur, l’anthropologue africain, Cheikh Anta Diop croyait que l’Afrique était non seulement la matrice de l’humanité, mais que les Anciens Égyptiens étaient des « Nègres », et que l’humanité leur doit toutes les civilisations et toutes les inventions primaires. Selon l’historien spécialiste de l’Afrique, Bernard Lugan, Anta Diop était par ailleurs convaincu que « les Blancs qui ne pouvaient admettre tout devoir à des “Nègres” avaient alors créé l’Égyptologie moderne afin de détruire les preuves de la négritude égyptienne par l’élimination des momies noires et la mise en évidence des seules momies blanches (9) ».


Avec Meryl Streep et Robert Redford comme vedettes, Hollywood, en 1985, avec son film à succès, Out of Africa a certainement contribué à nous faire croire que nous étions tous sortis de l’Afrique, les spectateurs faisant rarement la différence entre la fiction et la réalité. Comment le pourraient-ils si on ne leur donne jamais les bonnes informations ?


Mais ce qui donna ses lettres de noblesse à l’afrocentrisme fut une étude des généticiens, Allan Wilson, Rebecca Cann et Mark Stoneking publiée en 1987 par la revue Nature (10).


La fameuse phrase, « nous sommes tous des Africains sous la peau », désormais consacrée en vérité par la science fut ensuite largement popularisée par les médias aux ordres et des scientifiques de renom comme Ashley Montagu, né Israël Erhenberg (11).


Les mondialistes et les anthropologues de l’école boasienne comme Spencer Wells cité ci-dessus en ont fait entre temps une véritable obsession (12). De fait, que nous soyons tous sortis de l’Afrique avant-hier, et tous, par conséquent, foncièrement pareils sous la peau et dans la tête facilite énormément le brassage des populations et des races, le multiculturalisme, le métissage, et éventuellement la gouvernance mondiale (13).


Mais heureusement pour ceux qui n’aiment pas se faire brasser comme un panier de linges sales, il est désormais certain, grâce aux avancées de l’anthropologie et de la génétique, que l’Afrique n’est pas le berceau de l’humanité.


Dans l’état actuel des connaissances, nous savons en effet qu’il existe au moins trois foyers d’hominisation indépendants de l’hominisation africaine : un foyer asiatique et deux foyers européens, l’un dans le Caucase, vieux de 1,8 million d’années, et l’autre en Espagne, vieux de 1 à 1,2 million d’années. Ces souches locales elles-mêmes possiblement issues d’Homo erectus ont évolué sur place (in situ) vers l’homme moderne, homo sapiens sapiens, dit l’Homme de Cro-Magnon, qui s’est lui-même divisé en sous-espèces et en races (14).


Le séquençage de l’ADN permet également d’affirmer que les Européens de la sous-espèce des caucasoïdes sont issus de 3 souches dont aucune n’est africaine : 1. les chasseurs-cueilleurs ouest-européens, la population souche de la totalité des Européens ; 2. les anciens Nord eurasiens, dont les gènes se retrouvent chez tous les Européens et les habitants du Proche-Orient, notamment chez les Turques ; 3. les agriculteurs originaires d’Anatolie, dont le génome contient des gènes des chasseurs-cueilleurs ci-dessus (surtout chez les populations méditerranéennes, mais pas dans les populations danubiennes et nord-européennes) (15).


Or, malgré les faits, déplore Bernard Lugan dans son livre, Mythes et manipulations de l’histoire africaine. Mensonges et repentances, les idées fausses de Cheikh Anta Diop sont toujours enseignées et considérées comme l’histoire officielle, « la preuve en est la monumentale Histoire de l’Afrique en huit tomes constamment réédités et publiés dans les principales langues du monde, par l’UNESCO », une émanation de l’ONU. « Le tome II, souligne M. Lugan, dont le titre est L’Afrique ancienne fait ainsi la part belle à C. A. Diop ; à telle enseigne que c’est sa vision du peuplement de l’Égypte qui a été retenue. (16) »


 


Il est prouvé génétiquement que tous les humains sont 99,9 % identiques. Les êtres humains ne se divisent pas en catégories physiques bien délimitées que certaines personnes nomment « race ». Les différences entre nous - comme la couleur de la peau et la texture des cheveux - ont évolué lorsque les humains se sont adaptés à différents environnements. Or, ces différences constituent moins de 1/10e de 1 % de notre constitution génétique. 


La population humaine se divise bel et bien en groupes génétiques nommés « sous espèces », eux-mêmes divisés en « races ». Ces sous-espèces ayant évolué séparément en vase clos, sur les 5 continents, possèdent des caractéristiques qui vont bien au-delà de la couleur de la peau et à la texture des cheveux.


Comme nous l’avons vu dans un article précédent, La coterie des pelleteux de nuages, la réalité raciale que les idéologues de la société ouverte refusent mordicus d’accepter permet entre autres d'établir chez chaque race la durée de la grossesse, le poids d’un bébé à la naissance, sa précocité, son agressivité (taux de testostérone), son intelligence, ses chances de réussite scolaire, voire sa réponse à certains médicaments et sa prédisposition à souffrir de certains cancers ou de certaines maladies cardiaques (17)(18)(19)(20).


Certes, nous sommes pareils que tous les autres humains pour plus de 99,9 % des 3 milliards de bases élémentaires dont sont composés notre ADN, mais ce 1/10 de 1 % de notre constitution génétique, soit environ 3 millions de bases d’ADN, est d’une importance capitale, car il contient en vérité le plan directeur de toutes nos différences physiques, physiologiques et psychologiques non seulement entre les individus, mais entre les races (21)(22).


En résumé, à force d’être répétée dans les écoles, les médias, les films, les téléséries, les pièces de théâtre, les livres et les conférences, ces idées fausses sont devenues une réalité pour bien des gens, dans l’esprit de cette citation d’Orson Wells, « 10 000 répétitions font une vérité ».


Références


1. Spencer Wells (2007). Deep Ancestry: Inside The Genographic Project. The Landmark DNA Quest to Decipher our Distant Past. National Geographic.


2. Lance Welton (July 27, 2019). What Makes National Geographic Race-Denying Editor Susan Goldberg Run? The Unz Review: An Alternative Media Selection.


3. Pierre-Antoine Plaquevent (2018). Soros et la société ouverte. Métapolitique du globalisme. Éditions La Découverte.


4. https://genographic.nationalgeographic.com/


5. Éric M’Boua (2012). Nous venons tous d’Afrique. Huffpost Québec. [En ligne].


6. Huffpost Québec. Wikipédia. L’encyclopédie libre.


7. Spencer Wells. Ideas worth spreading. TED talks. Ideas worth spreading.


8. Site internet de Wurman (RSW) : https://www.wurman.com/


9. Bernard Lugan (2020). Afrocentrisme, une imposture historique. Les cours de Bernard Lugan. Cours d'histoire pour rétablir les vérités sur l'Afrique.


https://lescours-bernardlugan.teachable.com/


10. Rebecca L. Cann, Mark Stoneking et Allan C. Wilson (1987). Mitochondrial DNA and Human Evolution. Nature, 325, 31-6.


11. Kevin Macdonald (2002). The Culture of Critique. An Evolutionary Analysis of Jewish Involvement in Tsentieth-Century Intellectual and Political Movements. 1st Books.


12. Austen Layard, Ph.D.  (28 juillet 2017). Anthropology’s Obsession with African Origins. The Occidental Observer.


13. Hervé Ryssen (2005). Les espérances planétariennes. Baskerville.


14. Bernard Lugan (2020). Ouvrage cité.


15. Bernard Lugan (2013). Mythes et manipulations de l’histoire africaine. Bernard Lugan.


Voir aussi sa conférence sur YouTube.


16. Ibid.


17. Philip Rushton (2015). Race, évolution et comportement. Institut de recherche Charles Darwin.


18. Wiktor Stoczkowski (le 17 octobre 2018). L’antiracisme doit-il craindre la notion de race ? Maison des sciences de l’homme (MSH) Alpes, YouTube.


19. Charles Murray (2020). Human Diversity. The Biology of Gender, Race, and Class. Twelve.


20. Collectif (2019). QI et races. Le cauchemar des multiculturalistes devant le réel. Collectif. Avec un texte d’Henry Garrett et une présentation des recherches d’Arthur Jensen, de J. Philippe Rushton, de Richard J. Herrnstein, de Charles Murray, de Richard Lynn, de Tatu Vanhanen et d’autres auteurs. Akribeia.


21. Robert Plomin (2018). Blue Print. How DNA makes us who we are. Allen Lane.


22. QI et races. Le cauchemar des multiculturalistes devant le réel. Ouvrage cité.


 



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