Dans son dernier livre co-écrit avec Marie-Paule Virard, Patrick Artus explique que les banques centrales sont pousse-au-crime, qu’elles jouent un jeu très dangereux, qu’elles préparent la prochaine crise et que celle-ci sera encore pire que les précédentes. Explications.
Plusieurs grandes zones de fragilité
A la fin des années 90, il y a eu la bulle Internet. En 2007-2008, une crise de l'immobilier. En 2013, ce sont les pays émergents qui ont été dans la tourmente. Patrick Artus identifie aujourd'hui plusieurs grandes zones de fragilité potentielles : "imaginez si un grand pays faisait défaut, le Brésil par exemple... ou un problème économico-politique en Russie ou en Arabie Saoudite..."
Remonter les taux d’intérêt
Avec 5.500 milliard d’euros de dettes souveraines à taux négatif aujourd’hui, il est légitime de se demander ce qui peut se passer, si comme le fait la Fed, les taux remontent graduellement. Pour Patrick Artus, "du moment que vous amenez les taux d’intérêt à long terme à un niveau extrêmement bas, vous êtes dans une énorme irréversibilité."
Les mêmes politiques qu’en 2008/2009
Si Patrick Artus salue les politiques des banques centrales pendant la dernière crise et "leurs comportements très favorables", il fustige en revanche l’immobilisme de ces institutions qui continuent à appliquer les mêmes politiques de création monétaire, sans effets sur l’économie réelle, et sans se soucier des inconvénients.
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