La «retraite princière» du PDG d’Hydro-Québec est inacceptable, juge le critique péquiste Bernard Drainville.
«La rente de Thierry Vandal, elle est indécente. C'est les Québécois qui la paient, puis on veut savoir ce que vous allez faire, M. le Ministre, pour arrêter cette folie-là. Ça n'a pas de maudit bon sens», a dénoncé M. Drainville en Chambre aujourd’hui.
«Mettez-vous maintenant à la place du contribuable québécois. Il se fait dire par le gouvernement libéral: "Les temps sont durs, il faut couper dans l'aide aux devoirs, il faut couper dans l'aide aux petits déjeuners il faut payer plus pour les services de garde"», a ajouté M. Drainville, indigné par les révélations
du Journal sur la rente de M. Vandal, qui prendra sa retraite à 55 ans, dans quelques mois.
Selon les calculs du député de Marie-Victorin, la retraite de M. Vandal, indexée à vie, vaudra près de 760 000 $ par année en 2040. «C’est sans compter son indemnité de départ de 565 000 $ qui lui sera versée après le premier mai», a affirmé le candidat à la direction du Parti québécois.
Des conditions réévaluées
Le ministre des Ressources naturelles a dû admettre du bout des lèvres que «lorsque nous allons embaucher le nouveau président, ces conditions-là seront réévaluées dans la rigueur nécessaire qu’il faut.»
Il a toutefois défendu le parachute doré de Thierry Vandal, en répliquant qu’Hydro-Québec «est une société d’État de 20 000 employés, avec des actifs de plus de 74 milliards $ et que dans ce contexte, il est normal que ses dirigeants aient des conditions qui soient quand même attrayantes.»
Pierre Arcand reconnaît par ailleurs que le fonds de pension de M. Vandal est «extrêmement important», en lien, «également avec le salaire et avec l’importance» du PDG d’Hydro-Québec.
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