Des agents de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ont investi en début de journée, mercredi, l’hôtel de ville de Saguenay ainsi que les bureaux de l’organisme municipal Promotion Saguenay, afin d’y mener des perquisitions.
Le maire Jean Tremblay a confirmé que l’hôtel de ville, situé sur la rue Racine Est, avait été fermé temporairement à la demande de l’UPAC.
« Je n’ai pas le choix. C’est eux qui me disent de fermer l’hôtel de ville tant que les perquisitions ne seront pas complétées. Dès qu’ils seront partis, je vais rappeler mon monde », a-t-il confié à La Presse canadienne.
Le maire Tremblay n’a pas caché son déplaisir face aux méthodes de l’UPAC.
« C’est gens-là arrivent et ne nous disent à peu près rien. C’est un peu insécurisant. »
Avec un peu d’insistance, M. Tremblay a dit avoir fini par apprendre que la visite était liée aux voyages de deux ex-conseillers municipaux – Bernard Noël et Fabien Hovington – « qui ont été condamnés au civil pour avoir été à Nice parce que les documents qu’ils avaient utilisés n’étaient pas les bons ».
« Ils n’ont pas été condamnés au criminel, mais quand tu utilises des faux documents, c’est possible qu’il y ait un aspect criminel », a avancé le maire pour expliquer la visite policière.
Bien que les perquisitions ne semblent pas le concerner de prime abord, le coloré maire de Saguenay a fait valoir qu’il ne pouvait éviter d’être éclaboussé au passage, ce qui ne l’enchante guère.
« C’est toujours du maire dont on parle. Même si le maire n’a rien à voir et que les enquêtes au civil l’ont démontré de façon très claire, c’est le maire pareil qui parle aux médias et ce n’est pas agréable. »
« Il n’y a personne qui connaît un seul conseiller de la Ville de Saguenay, au Québec, mais tout le monde connaît le maire », a-t-il laissé tomber.
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