Personne ! vous m'entendez bien : Personne !

« La liberté n'a pas d'adversaire, elle n'a que des ennemis » !

Tribune libre

Eh bien moi ! amis Vigiliens, mesdames et messieurs, Montréalais, Québécois, Canadians, Chinois, Japonais, Amaricans, Monde Entier... deux points : PERSONNE ! vous m'entendez bien? PERSONNE sur cette planète ne me fera sentir coupable de la colère que j'éprouve toujours envers le Congrès Juif Canadian, le congrès Greco-canadian, ainsi que le Congrès Italo-canadian pour leur total mépris lors du dernier référendum sur la liberté politique de mon pays.
Depuis quelques jours, sur Vigile, je lis tout plein de messages concernant notre prétendu antisémitisme, notre supposée xénophobie, ou autres tares ataviques entretenues par les curés de la rectitude politique incluant Facal et autres chieux-en-culottes péquistes. Je ne vous direz pas « chu pas raciste mais... »; et je ne vous dirai pas non plus que j'ai des amis juifs vous saurez... ou Italiens ou Grecs ou qui encore, mais je ne vous direz pas que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
Mais je vais vous dire ceci :
« La liberté n'a pas d'adversaire, elle n'a que des ennemis » !
Je ne sais pas si Vigile va publier ce texte, mais je tiens à dire que j'en prends l'entière responsabilité. Aussi, qu'il n'y a pas un seul être humain sur cette terre qui va me faire baisser les yeux de honte pour les mots que j'écris, pour les idées que je défends, et pour les sentiments que je ressens.
Je m'appelle André Vincent, mon père s'appelait Laurent Vincent, et ma mère Laurette Rose ; je sais qui je suis et d'où je viens, je sais que le peuple auquel j'appartiens a été conquis sur les Plaines d'Abraham, puis dominé puis annexé. Je sais que depuis, plusieurs des nôtres bouffent allègrement au râtelier fédéral et sont nos pires ennemis ; je sais aussi pour les médias, le contrôle de l'information, la manipulation des cerveaux et pire encore.
Je suis conscient de nos forces et de nos faiblesses, mais je me dis que tant qu'il nous restera le courage de la parole franche et nette, PERSONNE ne pourra nous empêcher d'y arriver, et surtout ceux qui ne lisent jamais nos livres, qui ne regardent jamais nos films, qui ne chantent jamais nos chansons, qui ne parlent jamais notre langue sauf pour nous vendre des balayeuses électriques, et qui vivent à côté de nous sans nous connaître, ni même prendre la peine de nous écouter.
LA LIBERTÉ N'A PAS D'ADVERSAIRE, ELLE N'A QUE DES ENNEMIS !
Le reste n'est que bavardage.
André Vincent
(Je ne me relis pas)


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2011


    Monsieur Haché,
    Je n'ai plus votre adresse courriel. Pourriez-vous m'envoyer un message personnel afin que je puisse répondre à votre dernier commentaire ?
    Merci,
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2011


    @ monsieur Marcel Haché,
    Je vous réponds demain en commentaire privé.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2011

    @ S. Sauvé,
    Je vous direz simplement que plus rien ne va désormais m'empêcher de dire ; bien sûr, je ne vais pas le faire exprès pour nuire au parti que j'appuie depuis plus de 40 ans, mais j'ai trop vécu pour me taire. J'en ai trop vu qui ont passé leur vie à faire attention à ce qu'ils vont dire, et j'ai trop entendu de péquistes qui, sous prétexte de stratégie justement, laissent nos ennemis nous rentrer dedans. Je ne suis jamais aller me chacher en d'sous de la table et je suis trop vieux pour commencer.
    Je soutiens que si le PQ n'avait pas été aussi frileux (ou aussi atteint de « stratégite chronique»), nous l'aurions déjà notre pays. La preuve étant que nous n'avons jamais avancé autant que lorsque nous étions dans la rue à nous battre et à gueuler.
    J'ai connu un juif maigre en Haïti qui m'a dit un jour: « Never let nobody shit on you... » C'était il y a fort longtemps et depuis, j'applique sa maxime à la lettre.
    Si le peuple auquel j'appartiens va se cacher dans le garde-robe au premier coup de vent, alors c'est qu'il ne mérite pas sa souveraineté politique.
    En toute amitié,
    André Vincent

  • Stéphane Sauvé Répondre

    24 mars 2011

    Monsieur Vincent,
    Une chose est certaine, je préfère vous avoir de mon côté que de l'autre côté, comme "adversaire".
    Vous êtes volontaire, décidé et sans hésitation. Vous êtes là pour gagner. Vous êtes le genre dont on a besoin dans notre équipe.
    Cela étant dit, la colère n'est pas toujours bonne conseillère et peut parfois nous faire dire-écrire des propos regrettables, ou nous précipiter dans des moyens d'actions peu efficaces, et se faisant, nous faire perdre de belles opportunités pour gagner le combat. Je me réfère ici à cette habile lancée dans votre article : "Je ne vous direz pas « chu pas raciste mais... »"...pas évident d'y voire claire, sinon que vous ête en beau t....., et moi aussi. Mais si on se laisse aller dans cette lancée, nous offrons la jugulaire à l'adversaire qui cherche n'importe quel signe pour voir le racisme et nous attaquer par la suite. Et au pire, lorsque ce racisme n'existe pas, l'adversaire l'invente comme ce fut le cas avec Michaud ou Vigile, dernièrement.
    Mais comme je l'ai écrit, en commentaire à un article de Monsieur René Marcel Sauvé ( http://www.vigile.net/La-meute,36265 ), l'ennemi c'est nous. Et plus on en sera conscient, plus notre action sera inspirée, éclairée, et efficace.
    Porter notre attention sur "l'ennemi" comme vous dites, présente un danger, soit celui d'oublier de travailler sur NOS faiblesses. Et croyez-moi, l’adversaire étant un expert dans le domaine, n'hésitera pas à exploiter la moindre de nos faiblesses pour se hisser au dessus de nous.
    Aussi, comme je l'écrivais à Monsieur Frappier, dans un courriel privé, c'est notre approche dans le combat qui fera une différence. Nelson Mandela, qui en a vu d'autres et de qui justement, on aurait intérêt à s'inspirer, écrivait : "Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé."[Nelson Mandela]
    Je vous invite à consulter le lien suivant sur le sens du mot adversaire : http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/... et celui du mot ennemi : http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/... . Adversaire est beaucoup plus approprié au contexte. Persister à confiner l'autre en "ennemi", c'est se rendre aussi stupide que "l'adversaire" qui aime se croire au dessus de tous et qui pour se faire, nourrit les basesses de l'homme pour le contraindre à se séparer de son unité intérieure. Diable, en grec vient de diabolos, c’est à dire qui sépare ( http://biblique.blogspirit.com/arch... ). Ca en dit long.
    Une nation forte est celle qui aime. Et je ne dis pas ici, qui se « laisse manger la laine sur le dos ». Ferme et résolu à devenir le meilleur de ce que nous sommes, voilà le sens d'un Québec souverain. Et le meilleur de ce que nous sommes plonge racine dans cette "amor" même si, j’en conviens, c’est très très difficile.
    Je suis conscient que mon présent commentaire, pourrait faire tourner la bile chez plusieurs de ceux qui lisent ces lignes. Je les comprends, c'est peut-être signe qu'une vérité est touchée et qu'une résistance intérieure s'active pour ne pas l'accepter.
    Luther King, Gandhi, Mandela pour ne mentionner que ceux là, nous ont montré le chemin pour résister à l'ennemi qui nous habite et l'adversaire qui se présente. Et le combat le plus difficile qui soit, c'est certainement de vaincre notre pulsion à vouloir écraser et anéantir "ce stupide" qui est devant nous.
    "Personne" ne peut faire ce choix d'aimer l'adversaire à notre place. Et pourtant, c'est le premier de nos devoirs. C'est l'arme ultime des humains, digne de ce nom.
    J'écrit ce commentaire aussi à titre de rappel pour moi-même, parce que si l'on se rencontre Monsieur Vincent, je sais que je serai beaucoup tenté de me joindre à vous dans cette haine viscérale de ceux qui tuent, méprisent, violent, châtient, condamnent, mentent pour servir leur foutu intérêt. Peut-être que ce sera à votre tour de me rappeler de ne pas le faire.
    Malheureusement, CERTAINS juifs n'ont pas d'égal dans leur dynamique de survie égoïque et ce, depuis belle lurette. Ce qui m'attriste, c'est qu'à partir de ce constat, plusieurs généralisent et stigmatisent tous les juifs. Lorsque cela arrive, nous entrons dans une ère dangereuse comme celle de la première et surtout, deuxième guerre mondiale. Et ironie de l'histoire, les premiers sacrifiés, sont les juifs eux-mêmes par certains des leurs.
    De même, les Québécois toutes souches confondues, sont en train lentement d'être sacrifiés par les leurs. Bouchard (et Desmarais derrière) en tête est le loup déguisé en berger qui à force de subterfuges et faute d'une approche diligente de notre part, amènera le troupeau dans l'abysse de la misère. Voilà pourquoi, nous devons nous unir, en dépit de nos différents. Je sollicite donc votre ouverture et surtout votre clémence par rapport au présent commentaire.

  • Marcel Haché Répondre

    24 mars 2011

    Il y a longtemps dans Hochelaga-Maisonneuve.…
    Lorsque que le guenilloux entrait dans la ruelle, par la rue Jeanne d’Arc, on se sauvait partout. Nos mères—la fameuse « gang » de mères d’Yvon Deschamps—nous avaient bien « avertis »--et deux fois plutôt qu’une !-- de ne pas rester dans la ruelle lorsque le guenilloux arrivait. Rien à voir avec le fait qu’il fut juif ou non. C’est que la wagon du guenilloux, tirée par un cheval, était large au point de ne pas laisser de place sécuritaire dans la ruelle, de chaque côté de la wagon, pour les tannants que nous étions.
    La wagon était pleine de toutes sortes de choses que les gens simples donnaient généreusement, ou vendaient pour 10 cents, à un simple guenilloux.
    Les canadiens-français que nous étions dans Hochelaga-Maisonneuve ne faisaient pas la différence entre un juif pauvre et Nous. Il était des nôtres. Et certainement qu’il y a parmi nous des juifs qui sont encore avec Nous.
    Mais les canadiens-français que nous étions savaient bien aussi que toute une minorité existait, qui n’était pas seulement constituée de guenilloux, et qui ne voulait pas faire partie de nous. À cette époque, il y avait dans Hochelaga-Maisonneuve une minorité anglophone qui a disparu un temps, mais qui serait revenue…

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2011

    Monsieur Vincent
    100% d'accord avec votre texte!
    André Gignac pour un Québec indépendant, libre et républicain!

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2011

    Ben voilà, la façon de le dire!
    Même moins limpide que vous, je veux être de ceux qui seront nombreux à découvrir le vrai patriotisme et la fierté de l'exprimer, debout!

  • Jean Archambault Répondre

    23 mars 2011

    Bravo monsieur Vincent. Dans cette lutte pour notre survie, nous devons savoir qu'il faut se battre dans ce pays dont la devise est: pas de chicane dans ma cabane.