QUÉBEC 2014 | JOUR 21

PKP ne regrette pas sa déclaration souverainiste

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PKP persiste et signe

Pierre Karl Péladeau ne regrette pas sa déclaration fracassante sur la souveraineté du Québec. Au contraire, il déplore que ses propos aient été utilisés par le PLQ et la CAQ pour «faire peur» aux Québécois.
«Mon adhésion au Parti québécois est une adhésion à mes valeurs les plus profondes et les plus intimes, c'est-à-dire faire du Québec un pays.»
Cette déclaration du candidat péquiste dans Saint-Jérôme a marqué un tournant dans la campagne électorale, en ramenant le thème référendaire à l’avant-plan. Ce moment a marqué le début de la baisse du PQ dans les sondages, selon de nombreux analystes.
Selon M. Péladeau, ses adversaires politiques ont instrumentalisé son discours pour nuire au Parti québécois.
Faire peur
«Du côté de nos adversaires, on instrumentalise le référendum pour faire peur. On revient aux bonnes vieilles rengaines: “Vous allez perdre vos chèques de pension”. C’est triste que, du côté du Parti libéral, tous les moyens soient bons pour obtenir le pouvoir», blâme-t-il.
«Lorsqu’on s’engage au Parti québécois, on s’engage dans un parti souverainiste. On ne peut pas se raconter d’histoires. On peut aisément penser que le Parti libéral aurait sorti l’épouvantail du référendum un jour ou l’autre», poursuit-il.
Pas déçu
Même si le PQ tente d’évacuer le référendum de la campagne électorale, M. Péladeau refuse de s’avouer déçu.
«Aujourd’hui, peut-être que la problématique du référendum, entre guillemets, est derrière nous, dans le sens où elle est arrivée dans la campagne peut-être plus rapidement que prévu. Ça nous donne l’occasion dans les deux prochaines semaines de mettre l’accent sur le programme, la plateforme.»
Malgré la controverse qui a entouré son arrivée en politique, PKP demeure de glace face aux critiques et affirme que la population de Saint-Jérôme l’a accueilli «positivement».
L’homme d’affaires martèle par ailleurs que personne n’arrivera à le convaincre de vendre ses actions de Québecor. «C’est sûr que M.Legault et M. Couillard voulaient me forcer à vendre mes actions. Mais pensez-vous que je vais vendre mes actions d’une entreprise qui a été bâtie par un grand bâtisseur du Québec? [....] C’est trop souvent arrivé.»


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