Pourquoi être marxiste constitue un anachronisme politique

Une voie idéologique destinée au plus grand des échecs

Tribune libre 2010

Le rêve égalitaire que projetait l’idéologie marxiste a pris un cours catastrophique, comme le prévoyait l’histoire du développement social : la lutte des classes n’en a conçu que deux seulement, celle de la nomenklatura* du pouvoir totalitaire et celle des miséreux acculés à la servitude de ce conglomérat maffieux. Être marxiste sans vouloir connaître les conséquences ultimes de cette idéologie perverse est une irresponsabilité sans nom, puisque les irresponsables qui adoptent cette doctrine créent seulement de la méfiance face à des solutions qu’apportent les sociétés libres. Ainsi en est-il des sociétés qui vivent et constituent les systèmes de libres marchés, le capitalisme. Le moins pire des systèmes que le monde à pu concevoir jusqu’aujourd’hui.
Le monument représentant cette manière libre de penser et de s’organiser collectivement se trouve tout simplement en regardant autour de nous. Notons que ces marxistes n’ont jamais créé ni ne créeront d’emploi productif direct dans l’économie réelle où se génère valeur ajoutée, procurant à l’État des revenus pour faire fonctionner l’Administration publique de manière efficiente et démocratique. La démonstration la plus révélatrice fut l’échec de l’URSS aujourd’hui démantelée et la Russie contrôlée par la grande mafia surgie de ce système idéologique marxiste totalitaire. Comportement maffieux transmis de père en fils, comme le « canon » marxiste le stipule.
C’est dans cette perspective que la théorie de Gramsci, des « intellectuels organiques », employée afin de constituer et organiser « un front commun » menant à la « la guerre de position », redevient aujourd’hui (après la chute du Mur de Berlin en 1989, la défaite presque totale du communisme dans les ex républiques de l’URSS et le libéralisme politique ou économique dans les pays asiatiques dont la Chine est le meilleur exemple de ce déclin de pouvoir marxiste) un moyen pour les néo-marxistes de s’infiltrer dans les partis sociaux-démocrates dans le monde, comme ce fut le cas au PQ ou de créer leur propre parti, Québec Solidaire. D’où l’expulsion du ‘’club politique’’ SPQ-Libre du PQ il y a quelques semaines, après tant d’années de tolérance inconcevable, supportant ce lest idéologique que la classe moyenne du Québec ne peut accepter, face aux défis socioéconomiques et politiques à surmonter dans les prochaines décennies, résultant de la menace démographique multiculturelle et de l’expansionnisme islamiste comportant ses desseins totalitaires.
L’histoire du socialisme nous a montré qu’un marxiste convaincu de l’être et qui adopte cette idéologie totalitaire jamais ne peut être un social-démocrate. Jamais ! Car sa pensée idéologique l’oblige à développer une vision conceptuelle de la vie politique, culturelle et socioéconomique conditionnée à une démarche d’anachronismes incompatibles avec le vrai progrès que cette idéologie marxiste rejette afin de préserver l’orthodoxie doctrinaire qui la caractérise. En d’autres mots, le manque de LIBERTÉ collective procure, de par cette privation, la servitude institutionnalisée qui œuvre au service d’une classe privilégiée et hors du contrôle judiciaire.
En terminant, la réponse à cette question suffit à confirmer le rejet de l’idéologie marxiste au Québec, laquelle idéologie est quasiment circonscrite au monde du multiculturalisme : combien de députés marxistes ont été élus à l’Assemblée Nationale depuis sa création en 1792 ? L’une des plus vieilles institutions parlementaires au monde dont la première législature du Bas-Canada s’ouvrit au palais épiscopal du diocèse catholique de Québec.
Jean-Louis Pérez
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*. Cette caste parasitaire et perverse fut dénoncée par Mikhaïl Voslenski dans son ouvrage La Nomenklatura : les privilégiés en Urss (Belfond, 1980).


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