Le PLQ de JJC n’est pas un parti néolibéral*, mais bien une horde de mercenaires

Pourquoi JJC devrait subir une défaite historique aux prochaines élections

Sans l’actuel système électoral ces mercenaires seraient élus à perpétuité

Tribune libre

« La crainte des électeurs, la peur des responsabilités, la préoccupation exclusive de l'heure présente, constituent pour un homme politique moderne trois sources d'erreur auxquelles il lui est difficile d'échapper. » Gustave Le Bon (extrait de Les Incertitudes de l'heure présente )
Paradoxalement, le sombre tableau qu’on doit peindre de la gouvernance de l’actuel Premier ministre du Québec et de son gouvernement de mercenaires de la politique se présente comme une occasion unique pour le Québec de reprendre le temps perdu (2003-2012). Cette perspective repose sur le principe de la convergence entre les décisions nationalistes qu’adoptent les politiciens patriotes et les institutions favorables au vrai progrès collectif en renforçant davantage l’État québécois.
Si on s’en rapporte aux dernières élections générales de 2008, nous constatons que JJC avait été élu dans son comté de Sherbrooke par 2314 votes de différence sur son plus proche adversaire, le péquiste Laurent-Paul Maheux. La logique démocratique d’un électorat conscient des mensonges, manipulations et actes de corruption institutionnalisée infligés à l’appareil de l’État québécois par l’imposture de ce Premier ministre anti-québécois, devrait lui apporter une défaite exemplaire. Précisément, l’actuel système électoral de scrutin unipersonnel est le seul moyen démocratique qui empêche qu’un imposteur, mercenaire, mafieux ou transfuge soit élu sans le consentement des électeurs concernés à leur élection. Cette démarche politique des votants rend ceux-ci directement responsables devant leurs propres décisions quand leurs intérêts collectifs sont menacés. Vivre en communauté de manière responsable exige un comportement étique et de courage civique afin de faire face à tous ces personnages pervers, infiltrés dans la vie politique. En ce sens, si Jean Charest est réélu (au Québec jamais un tel sinistre personnage n’a été réélu autant de fois), sachant tous les méfaits qu’il a commis contre l’État québécois et les biens collectifs, les électeurs qui voteront pour lui assumeront seuls la responsabilité de se faire représenter à l’Assemblée nationale par l’un des personnages les plus néfastes de l’Histoire du Québec.
C’est la raison pour laquelle, dans ce système de scrutin unipersonnel les électeurs du comté concerné ont l’obligation d’être responsables de l’élection du député qui a la tâche de promouvoir et défendre les intérêts de la circonscription représentée à l’Assemblée Nationale, sans discrimination envers les autres comtés électoraux. Par contre, dans le mode de scrutin proportionnel, les électeurs n’ont aucune responsabilité directe, car les députés élus par ce système électoral antidémocratique seront choisis par un groupe très minoritaire érigé en caste politique contrôlant les partis se présentant aux élections avec une liste de candidats, laquelle est bloquée et fermée.
De fait, JJC se permet d’agir de la manière népotique qui est consubstantielle au mode de scrutin proportionnel employant le même mécanisme de chasse-votes captifs, tel que rapporté par le journaliste de La Presse Denis Lessard : « Le PLQ a déjà réservé le Domaine Cataraqui pour un rassemblement des militants de l'ensemble de la région de Québec, mercredi soir. Le gouvernement Charest a procédé à de nombreuses annonces de subventions dans la région de Québec au cours des dernières semaines »(1). Seuls les politiciens sans scrupules et de mentalité perverse agiront avec cette conduite antidémocratique qui ne peut aboutir qu’à la fragmentation de l’électorat et au rejet de ces politiques mafieuses, telles que constatées présentement dans de nombreux pays ruinés et socialement divisés, sans projet collectif et à la dérive, dû au clientélisme électoral de division et exclusion socioéconomique.
Par conséquent, il faudrait être aveugle pour nier l’existence de ce caciquisme de JJC semblable au système électoral à la proportionnelle qui donnerait aux chefs des partis des prérogatives arbitraires conduisant au népotisme et au despotisme du Pouvoir. Un exemple d’actualité concernant ce système de scrutin de liste électorale fermée, bloquée et antidémocratique est celui dont Québec Solidaire et Option Nationale voudraient implanter au Québec afin de préserver les intérêts personnels de ses dirigeants et de leurs proches collaborateurs au détriment des intérêts généraux :

[ Québec solidaire et Option nationale ont conclu un pacte de non-agression dans deux circonscriptions en vue des prochaines élections. Québec solidaire laissera le champ libre à Jean-Martin Aussant dans Bécancour, et Option nationale ne présentera pas de candidat contre Françoise David dans Gouin.
(…)
Les deux partis ont affirmé qu'il n'y avait pas de discussions pour élargir cette entente à d'autres circonscriptions. Ils ont insisté sur l'importance d'instaurer un suffrage proportionnel qui permettrait aux électeurs de voter pour la plate-forme qui les représente le mieux et non de voter stratégiquement contre un parti. «Le jour où il va y avoir un scrutin proportionnel, il n'y aura plus jamais de question de vote stratégique, de vote utile ou de division des votes. Comme par hasard, les deux partis qui s'opposent à la proportionnelle, ce sont les deux partis qui alternent dans le système actuel», a expliqué M. Aussant. ](2)
En effet, les socialo-marxistes, là où ils se trouvent dans le monde, s’organisent de manière à imposer la dictature ‘’prolétaire’’ quand l’occasion se présente à travers la voie politique du scrutin proportionnel, procurant à la NOMENKLATURA un pouvoir totalitaire dans l’organisation du parti, dû à la possibilité qu’octroie ce système électoral. Car dans un tel système électoral, la liste des candidatures est fermée et bloquée en corrélation aux intérêts et privilèges d’une caste qui contrôle le parti ; le nombre des votes émis dans l’ensemble des comtés électoraux sera comptabilisé de manière à donner un numéro de sièges, priorisant ainsi l’élection de ladite minorité qui apparaîtra toujours en tête de cette liste indivise. Par ce contrôle de l’appareil du parti, cette minorité peut appliquer sans détour organique la dénommée « LOI de FER ». Le résultat final de tout ce processus antidémocratique est nul autre que la misère, l’extermination des clases sociales conduisant á la ruine de tous ces peuples et nations qui ont vécu la terreur du MARXISMO-STALINISME institutionnalisé(3).
Il convient de le rappeler encore une fois, un tel système électoral de scrutin proportionnel a rendu ingouvernables les pays ayant comme méthode d’élection de leurs représentants au Parlement qui s’érigent en caste politique monopolisant le Pouvoir et disposant à leur guise des institutions de l’État. Un système procurant des pouvoirs despotiques sans contrepouvoir démocratiques, en instaurant des mécanismes de votes captifs à travers la servitude des politiques de clientélisme mafieux.
En ce sens, si le Québec veut échapper à cette destruction nationale comme tant d’autres pays, les électeurs de Sherbrooke ont la responsabilité historique de mettre JJC hors de la vie politique aux prochaines élections générales afin que le Québec puisse se libérer de cette horde de mercenaires et de spoliateurs de biens publics.

Jean-Louis Pérez-Martel
Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale à travers le Parti Québécois peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dus aux mercenaires de la politique, à la mondialisation, à l’expansion démographique exogène balkanisante et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
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*. Cette fausse affirmation est faite afin de justifier le néo-marxisme au Québec, telle que véhiculée par QS et ses supporteurs comme l’organisation gauchiste radicale la CLASSE (Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale Étudiante).
1. Information extraite de l’article de Denis Lessard (La Presse, 26-07-2012) Lancement de la campagne dès mercredi prochain
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201207/26/01-4559741-lancement-de-la-campagne-des-mercredi-prochain.php
2. Pour plus de détails, consulter l’article d’Émilie Bilodeau (La Presse, 25-07-2012) intitulé Québec solidaire et Option nationale signent un pacte de non-agression
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201207/25/01-4559424-quebec-solidaire-et-option-nationale-signent-un-pacte-de-non-agression.php
3. Passage extrait de mon article intitulé LA VERITE ET LE PATRIOTISME NOUS AMENERONT A L’INDEPENDANCE DU QUEBEC. En réponse à Didier, Lespérance, ssauve et Proulx. Pourquoi le clan Khadir est un cancer politique pour l’indépendance du Québec
http://www.vigile.net/En-reponse-a-Didier-Lesperance


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7 commentaires

  • Gabriel Proulx Répondre

    28 juillet 2012

    Encore une fois monsieur Martel, vous débordez de votre sujet initial (un objectif noble cette fois : battre Jean Charest et les libéraux) et invoquez des complots sans queue ni tête venant de la gauche indépendantiste, sans que vous ne soyez en mesure de présenter le moindre argument crédible pour appuyer vos délires publics.
    Le PLQ est bel et bien un parti néo-libéral de fanatiques capitalistes inféodés à la « nomenclature anti-démocratique » de l'oligarchie bourgeoise, qu'importe si cela vous déplaise. Vous dîtes que c'est faux parce que vos adversaires idéologiques le disent, mais vous arrêter là ne fait pas de cette affirmation un argument, loin de là. En gros, vous vous limitez à prétendre à la vérité absolue, en prétendant que « j'ai toujours raison parce que mes adversaires ont toujours tort ».
    Je dirais que c'est un bel exemple de paresse intellectuel, sauf que je crois que c'est en fait votre seul moyen de défendre votre sectarisme idéologique sans avoir l'air trop fou. Quand vous « essayez » d'argumenter votre position, vous faites comme dans cet extrait d'un de vos anciens textes, citant comme argumentaire la cassette usée et apprise par coeur de vos propres délires complotistes et complètement déconnectés de la réalité. Les caractères gras, ce n'est pas un argument, monsieur Martel.
    Voir ma réponse à votre citation de vous-même : Réponse au texte élitiste et libertarien de Jean-Louis Pérez-Martel : Personne ne peut prétendre à la vérité absolue...
    http://www.vigile.net/Personne-ne-peut-pretendre-a-la
    Défendre le néo-libéralisme, c'est défendre ceux qui bradent les ressources naturelles du peuple pour une bouchée de pain, parce que c'est bien cela que le néo-libéralisme fait partout dans le monde. C'est une idéologie criminelle qui appauvrit les peuples et qui enrichit les riches. Une évolution du capitalisme, comme sa phase finale, l'impérialisme.
    Si le peuple québécois désire un jour briser ses chaînes, il devra s'unir et se libérer des fédéralistes, puis de l'oligarchie bourgeoise capitaliste, qui exploite sans honte les fruits du travail du peuple québécois, tout comme l'oligarchie capitaliste, colonialiste par nature, cherche à exploiter les richesses des peuples partout dans le monde.
    Les sectaires libertariens de droite et les sectaires trotskystes de gauche : les deux faces de la même pièce de l'idiotie utile opposée aux alliances électorales. Charest, les libéraux et l'oligarchie en raffolent.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    Chose certaine, c'est que monsieur Khadir a vu sa popularité baisser continuellement depuis les trois dernières années.
    Plus il s'est affirmé comme un politicien qui n'était pas "establishment" ou "mainstream", plus l'électorat québécois s'est éloigné de lui. Et ces agirs dans la crise étudiante, que l'électorat québécois considère comme ni plus ni moins des frasques, ont achevé de ternir sa réputation comme politicien.
    Au Québec des Elvis Gratton de souche et des immigrants qui rêvent d'avoir un jour le territoire québécois tout à eux, il n'y a pas de place pour un politicien hors-norme.
    Voilà pourquoi Jean Charest, malgré la suspicion autour de son gouvernement, risque de gagner un quatrième mandat. C'est parce qu'il est un politicien "mainstream" et "establishment" apte à protéger les acquis et le statut social des "satisfaits" de la société québécoise, "satisfaits" et "méritants" qui pour l'instant forment encore une petite majorité de la population québécoise.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    Des maires du nord pour défendre le Plan Nord des libéraux
    Le clan nord dans toute sa splendeur
    À Shawinigan, on a inauguré un musée consacré aux cadeaux diplomatiques de Jean Chrétien lorsqu'il était au pouvoir.
    Dans le musée, on trouve plus de 800 cadeaux que l'ancien premier ministre a reçu pendant sa carrière politique.
    On aura sans doute un jour le musée des envelleppes brunes de Jean Charest à Sherbrooke.
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/07/28/001-lemoyne-candidat-liberaux.shtml#commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    Échofête : plus de 200 personnes venues écouter le discours de Gabriel Nadeau-Dubois
    Heureusement pour lui que les libéraux ne l'aient pas attaché à un bucher pour y mettre le feu comme à l'époque de l'incquisition où on brûlait les érétiques et les méchantes sorcières.
    http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2012/07/28/001-echofete-gabriel-nadeau-dubois-200-personnes.shtml

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    J'aime bien cette idée de la responsabilité. La responsabilité des gens d'un comté qui élise un tel homme. La responsabilité des gens de Shawinigan qui nous a donné un Chrétien durant tant de mandats. Où est leur conscience ou, devrais-je dire, on sait où est leur poche. La vénalité est incommensurable!

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juillet 2012

    Conseil de la fédération
    Jean Charest a eu deux rencontres secrètes avec Stephen Harper dernièrement à Québec.
    Je ne serais pas surpris que ces deux conservateurs soient de connivence et qu'ils se soient mis d'accord pour un coup fumant à la veille de l'élection, comme lâché du lest dans les transferts aux provinces dans le domaine de la santé.

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    27 juillet 2012

    Un scrutin uninominal mixte avec une composante de proportionnelle n'aurait rien d'exclusif. La proportionnelle
    partielle servirait les petits partis essentiellement.
    De toute façon, le problème de fond qui touche le Québec c'est qu'il semble prêt à se faire hara kiri à travers sa fragmentation politique. Le Québécois qui lui se veut de gauche oubli que le PQ de droite sur lequel il fantasme s'est trouvé une niche avec la CAQ c'est pourquoi le PQ actuel avec ses candidats n'est pas celui de Lucien.
    Le PQ de L.Bouchard est devenu la CAQ de François Legault.