Dans sa chronique de ce lundi 8 novembre 2010, Yves Boisvert pose d’excellentes questions sur la corruption municipale. Toutefois il omet de s’interroger sur la putréfaction du capitalisme sauvage, principal vecteur de cette corruption à tous les niveaux de gouvernement.
Boisvert passe aussi sous silence le fait que La Presse, pour laquelle il travaille, continue à défendre ardemment ce capitalisme devenu sauvage.
Enfin Boisvert dénonce la mollesse du ministère des Affaires Municipale et du Directeur Général des Élections, mais il ne questionne pas le silence stratégique et l’inaction de Power Corporation propriétaire de La Presse, face à la pourriture de cette écurie d’Augias qu’est devenu le capitalisme.
Qu’attendent les grands groupes financiers comme Power pour nettoyer la soue à cochon dans laquelle ils pataugent ?
La pourriture municipale. Yves Boisvert, La Presse, 2010-11-08
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1 commentaire
Serge Côté Répondre
10 novembre 2010Avec Jonathan Duhamel, le Québec peut maintenant s'enorgueillir d'avoir les deux plus grandes "Poker Faces" du monde entier, l'autre étant John James Charest.