PQ: Diane Lavallée pour succéder à Agnès Maltais

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Une ancienne présidente de la Fédération des infirmières dans Taschereau

C’est une administratrice publique au profil social, Diane Lavallée, qui devrait succéder à Agnès Maltais pour représenter le Parti québécois dans la circonscription de Taschereau aux prochaines élections, a appris Le Soleil. Elle est une figure connue dans plusieurs milieux.


Présidente de la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec de 1987 à 1993, Mme Lavallée est devenue par la suite gestionnaire dans la haute fonction publique québécoise.


Le secret de sa candidature est précieusement gardé depuis quelque temps par une petite poignée de personnes au Parti québécois, dont la députée Agnès Maltais. C’est d’ailleurs elle qui a établi le contact avec Diane Lavallée, selon nos informations.


Mme Lavallée devrait confirmer incessamment son intention de se lancer dans la campagne électorale.


C’est l’une des plus grosses prises réalisées jusqu’ici par le Parti québécois à l’échelle de tout le Québec en vue du prochain scrutin.


La formation de Jean-François Lisée avait besoin d’une candidature comme celle de Diane Lavallée pour tenter de se remettre en selle.


La future candidate jouit d’une excellente réputation et compte de nombreuses réalisations à son actif. Elle a aussi dirigé une association d’établissements de santé et de services sociaux et présidé aux destinées du bureau du Curateur public du Québec.


Diane Lavallée a également été Secrétaire générale à la Condition féminine au gouvernement du Québec, sous-ministre adjointe au ministère des Affaires municipales et présidente du Conseil du statut de la femme.


Un symbole


La circonscription de Taschereau revêt une importance toute particulière pour le Parti québécois. C’est la seule qu’il détient dans la capitale, où la Coalition avenir Québec a le vent dans les voiles, selon les sondages.


En janvier, la députée Agnès Maltais a annoncé qu’elle ne sollicitera pas de nouveau mandat, elle qui a été élue la première fois en 1998 dans cette circonscription. Elle avait expliqué être fatiguée par 20 ans de vie politique intense.


«Je n’ai plus l’énergie pour me consacrer à la vie politique à 100%», avait dit l’ex-ministre et porte-parole de son parti dans les dossiers de la capitale, ajoutant que sa décision n’avait rien à voir avec la place du Parti québécois dans les intentions de vote.


Agnès Maltais a été élue à six reprises, bien qu’avec une moins forte avance en 2014. Elle n’avait récolté que 451 voix de plus que le libéral Florent Tanlet cette fois-là. Évoluant à l’aile gauche du Parti libéral du Québec, M. Tanlet est de nouveau sur les rangs pour le prochain scrutin.


La nouvelle candidate du Parti québécois, une fois qu’elle aura été officiellement investie par son parti, croisera aussi le fer avec la solidaire Catherine Dorion et la personne qui représentera la Coalition avenir Québec — une femme, selon ce qu’on en sait pour l’instant.


Depuis de nombreuses semaines, plusieurs observateurs politiques attendaient de voir si le Parti québécois parviendrait à recruter une «grosse pointure» dans Taschereau, qui fait figure de symbole pour lui.


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