CAQ

La trahison de la CAQ ouvre un boulevard pour le PQ

Le PQ peut réagir s'il a encore une pulsion de vie

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Éditorial de Vigile

La coalition fédéraliste-nationaliste craque à l’intérieur de la CAQ : « Le français, langue de la discorde à la CAQ ».



Ainsi, un boulevard s’ouvre devant le PQ.  Encore faudrait-il
que ce dernier soit à la hauteur pour que son appel aux souverainistes de sortir de la CAQ soit entendu.



La CAQ est une fraude politique : bleu poudre dans la vitrine pendant que le réseau d’affairistes libéraux contrôle l’orientation politique du gouvernement en arrière-boutique.



La démonstration sur le déclin du français et donc de la nation est scientifique : les « démographes affirment en chœur que le projet de loi n’est pas assez costaud pour infléchir son déclin ».



Ajouter à cela le don de l’hôpital Victoria avec 700 millions de dollars de fonds publics à l’Université McGill, un projet de loi privé orchestré par les libéraux et reconduit par les affairistes libéraux de la CAQ.



Malheureusement, le PQ semble incapable de prendre de la hauteur pour nommer le réel — le défi existentiel que la domination fédérale pose à notre nation — et dénoncer cette haute trahison de la nation par la CAQ qui se dit nationaliste et détient le pouvoir grâce aux souverainistes.



Le PQ doit écarter le référendum devenu un repoussoir agité par les fédéralistes pour éloigner les souverainistes du pouvoir.  Il doit plutôt proposer un mandat entièrement consacré au redressement national.



Le problème : le chef actuel du PQ est incapable de sortir de la logique référendaire pour recadrer le parti dans la réalité, alors que la trahison de la CAQ ouvre la voie au PQ.