PQ Pauline et la loi 101, 104, etc...

Loi 101 - 30e anniversaire - Adoption de la loi 101

PQ - un parti sans queue ni tête

Il n'y a pas de service

au parti que vous



avez composé

***
- Au 40e anniversaire de la déclaration du Général de Gaulle "Vive le Québec libre !"

MUTISME
- Sur le jugement Hilton invalidant la loi 104 (accès à l'école anglaise)

MUTISME
- Sur les aventures du militarisme canadian auquel s'oppose une très large majorité de Québécois

MUTISME
- sur le 30e anniversaire de la Charte de la langue française, mis à part ce message convenu et peu compromettant demandant "au premier ministre du Québec, Jean Charest, et au chef de l’opposition officielle, Mario Dumont, d’unir leur voix à la leur afin que l’édifice montréalais occupé par l’Office québécois de la langue française, situé au 125, rue Sherbrooke Ouest, [soit désigné Édifice Camille-Laurin->archives/ds-langue/docs/02-8-27-biblio-toponymie.html]."
« La Loi 101 a permis de franciser les milieux de travail et nous avons connu un succès relatif depuis 30 ans. Cependant, il faut demeurer constamment vigilants pour ne pas que la langue française subisse des reculs », a conclu Mme Marois.

La Loi 101 a 30 ans! (Message vidéo de Pauline Marois, 26 août 2007)


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6 commentaires

  • Gaston Boivin Répondre

    26 août 2007

    Pauvre petit peuple, dont les chefs, souvent, persistent à vouloir l'ignorer pour plaire aux autres! Comment se surprendre alors que ce petit peuple se refuse de grandir et de vraiment exister par peur de déplaire aux autres! Et c'est de lui que ces chefs attendent le signal pour enclencher le processus de sa véritable mise en existence! Si ce n'était si tragique, ce serait à mourir de rire!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2007

    Intervention éclairante de Vigile. L'essentiel en peu de mot. Et l'essentiel ici, c'est l'abandon péquiste du combat national. Il manque, à cet éclairage, la comparaison avec le Parti indépendantiste en formation ou, si vous voulez, la conclusion qui s'impose.

    Le PI n'a pas à se faire tirer l'oreille pour participer à la manifestation du 30e anniversaire de la Loi 101. Le français, langue commune et d'intégration au Québec, est un élément prioritaire de sa plateforme et il invite tous ses membres et tout le monde à être de cette manif. Voici deux extraits du communiqué déjà diffusé et qu'il distribuera sur place :
    - - - - - -

    Le Parti indépendantiste entend gouverner en fonction des priorités de la nation et place au contraire l'indépendance au sommet des urgences nationales.
    Les défaites électorales du PQ en 2003 et 2007 ont marqué son déclin et l'ont relégué au rang de troisième parti à l'Assemblée nationale. Le parti de Pauline Marois impute son affaiblissement à l'idée forte d'indépendance. Cette logique insensée l'amène aujourd'hui à écarter toute action en vue de l'indépendance et tout moyen de la réaliser (pas de référendum ni autre plan d'action en ce sens ; inertie devant les urgences nationales comme la francisation de Montréal et l'intégration des immigrants ; refus d'utiliser les fonds publics pour promouvoir la cause nationale ; démobilisation autour des commémorations comme le 40e anniversaire du « Vive le Québec libre ! » du général de Gaulle, le 30e anniversaire de la Loi 101, la Fête nationale ; etc.). Pauline Marois voudrait au mieux qu'on « rêve » du pays pour la saint-glinglin et qu'on s'interroge ad vitam aeternam sur le « pourquoi » de l'indépendance pour mieux renoncer au « comment ».
    [...]
    Le PI a l'intention claire et ferme de faire servir le pouvoir démocratiquement acquis à la prise en charge des priorités de la nation, à commencer par son affranchissement du carcan canadien.

    - Accession à l'indépendance
    Élection du PI à la majorité des sièges; déclaration d'indépendance par l'Assemblée nationale; adoption d'une Constitution d'État indépendant provisoire; mise sur pied d'une Assemblée constituante chargée d’élaborer un projet de Constitution permanente; pourparlers avec Ottawa pour partager les actifs et la dette; etc.
    - Intégration citoyenne et linguistique
    Instauration d'une citoyenneté québécoise; établissement du français langue commune (renforcement de la Charte de la langue française; un CHU unique et français à Montréal; cégep français pour tous, etc.); révision des « accommodements raisonnables » dans la perspective de l'intégration citoyenne; sélection des immigrants en fonction du français et du respect de nos lois et valeurs (primauté des lois civiles sur les lois religieuses, égalité homme – femme); etc.
    - Etc.

    - - - - - -
    Éric Tremblay,
    Richard Gervais,
    Caroline Moreno,
    pour le Parti indépendantiste

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2007

    Rien ne sert de m'appeler
    Il n'y a plus personne
    J'ai coupé le téléphone
    - Dumas

  • Frédéric Picard Répondre

    25 août 2007

    Votre appel est important pour nous, veuillez garder la ligne. D'ici là, voici quelques moment importants de notre glorieuse histoire:
    "Si l'unilinguisme serait d'enlever ça [la législation bilingue au Québec], moi je crois que ça serait collectivement stupide" - René Lévesque, 24 janvier 1966
    Pensez-y, BEEEP !
    Notre leader suprême, Lucien Bouchard, a à coeur le multiculturalisme québécois. C'est pourquoi il a donné un million de dollars à alliance Québec. Monsieur Bouchard aime tellement les québécois de toutes origines, qu'il a décidé d'angliciser les hopitaux pour eux. Il a même décidé d'arrêter de les achaler avec les COFIS. Oui, Lucien Bouchard, l'homme de tous les Québécois.
    Pensez-y, BEEEP !
    Avez vous remarqué, Pauline Marois n'a pas signé le document du mouvement Montréal français demandant le renforcement de la loi 101. Simple coïncidence ?
    Pensez-y, BEEEP !
    « Bien, je ne suis pas, moi, de cette école qu’il faille au Parti québécois toujours agiter ces drapeaux pour essayer de mobiliser les membres du Parti québécois. Souvent, le débat sur la langue a été – on l’a vu à quelques reprises, j’ai même contribué à ce genre de stratégie – le débat sur la langue est agité pour essayer de susciter du bruit dans l’opinion publique.» «Je pense que le débat… le moteur, ce que mon ami Joseph Facal a déjà appelé l’énergie derrière le débat sur la souveraineté, il ne se fera plus alentour de la question linguistique » André Boisclair
    Pensez-y, BEEEP !
    C'est quoi ça, la clause dérogat..., dérogato ? Déroig ? Dérogatoire ?
    Pensez-y, BEEEEEEEEEEEEEEEEEEEP !

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2007

    À cette liste déjà fort triste et significative, on peut ajouter ces quelques points parmi d'autres moins connus qui illustrent la situation désolante où le trouve le Québec depuis quelques années du fait que personne n'est capable d'assumer le désir profond d'autodétermination des Québécois.
    * Absence totale de réaction, en 2005, au fait que le gouvernement servile de John James Charest (*) a rejeté la proposition extrêmement sérieuse et chiffrée de la compagnie allemande SIEMENS pour établir au Québec :
    (*) c’est son nom : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/tetes/charest/deux.html
    1- Son centre nord-américain de conception et de fabrication de génératrices éoliennes adaptées;
    2- Un centre de recherche de pointe sur les génératrice éolienne pour l'environnement nordique qui aurait employé des dizaines de scientifiques et ingénieurs québécois et permis de développer une extraordinaire expertise ici;

    3- Une usine pour les fabriquer au Lac Saint-Jean qui aurait employé des centaines de travailleurs québécois; une usine qui aurait fourni des éoliennes à toute l’Amérique et plus;
    4- Deux parcs d'éoliennes là où il y a vraiment du vent, dans des zones inhabitées :
    * Près le LG-2 à la Baie James
    * Près de la centrale de Manic 5 (Daniel-Johnson).
    Voir : http://www.ledevoir.com/2007/03/24/136565.html, et particulièrement
    http://www.ledevoir.com/2004/02/28/48604.html
    On doit savoir que Siemens possède une expertise incomparable dans le domaine de la production d'énergie par éoliennes, ce que n'ont pas, d'aucune façon, les petits « promoteurs » qui grouillent autour de J.J. Charest en bavant d'envie.
    On sait maintenant qu'à la suite de ce refus dicté par les petits « promoteurs » sans expertise, surtout de l'Ontario, qui se voient accorder de juteux contrats par Hydro-Québec Distribution pour planter des éoliennes en zones habitées où il y a peu de vent, Siemens a immédiatement décidé d’établir ce centre en Iowa (É.U.A.) où elle produit déjà pour des centaines de millions de $ en créant des centaines d'emplois...
    * Absence totale de réaction à la prise de contrôle de la compagnie minière Falconbridge par la multinationale XStrata en 2006. Ce faisant, à la suite des abandons précédents, des mines de métaux précieux de l’Ungava (Nunavik), à l’extrême nord du Québec, qui figurent parmi les plus riches du monde vont continuer de ne nous rapporter ESSENTIELLEMENT RIEN, alors que cette entreprise étrangère réalise des centaines de millions de $ par année en exportant nos ressources naturelles à l’état brut : « Raglan est un gisement attrayant de 24,6 millions de tonnes de réserves et de ressources comportant près de 3 % de nickel ». (rapport annuel 2004).
    * Absence quasi-totale de réaction à la suite de la mainmise de la compagnie Rio Tinto sur la l’aluminerie Alcan dont le siège social est à Montréal, un des principaux producteurs d’aluminium au monde, grâce à notre électricité. On sait que le gouvernement du Québec venait tout juste de faire à Alcan un don qui totalise plus de un demi-milliard de dollars qui payait pour le maintien de quelques centaines d’emplois à l’usine d’Alma… Voir : http://www.vigile.net/Un-cadeau-de-140-M-par-annee-a
    « Le prêt sans intérêt de 400 millions $ de Québec et les 225 mégawatts d’Hydro-Québec consentis à rabais au géant de l’aluminium Alcan au Saguenay ne font pas l’unanimité. Un "cadeau" annuel de 140 millions $, estiment des économistes.
    Hier (15 déc. 2006), le professeur d’économie de l’Université Laval Jean-Thomas Bernard n’en revenait toujours pas de l’aide financière consentie par le gouvernement Charest à la multinationale Alcan. "Il y a des gens au Québec qui aiment la pauvreté", a-t-il lancé au Soleil. » (…)
    Un gouvernement responsable qui se tient debout aurait plutôt exigé des actions ordinaires pour cette participation. Nous sommes apparemment des imbéciles heureux !
    * Absence totale de réaction à la manœuvre conjointe du gouvernement du Canada et de celui de J.J. Charest pour retrancher largement de la juridiction Québécoise le territoire du Nunavik, pour la plus grande joie des partitionnistes de tout poil en août 2007. Un des événements les plus graves depuis le coup de force de Trudeau en 1982. On ne peut absolument pas rester indifférent devant cette manoeuvre contre l'unité du Québec;
    En nous continuons ?
    Si Madame Marois doit avoir un avenir en politique nationale, il va falloir qu'elle ait des idées claires sur ce que certains appellent « les vrais affaires »... N'est-ce pas ?

  • Raymond Poulin Répondre

    25 août 2007

    «Ceci est un message enregistré. Malheureusement, nos oreilles sont encrassées. Votre appel est important pour nous. Ne quittez pas, notre agente vous répondra d'ici trois ou quatre mandats, si nous existons toujours.»
    Enfin, voilà à peu près ce que je m'attendrais à me faire répondre.
    Raymond Poulin