Québec dit oui à un parc éolien de 800 millions$
Implantation de 131 éoliennes pour produire en principe 272 mégawatts
Voici l’annonce faite par le gouvernement Charest datée du 9 juillet 2009
«Québec a délivré les certificats d’autorisation pour la construction d’un parc éolient sur les terrains du parc de la Seigneurie de Beaupré, près de Québec. Un projet de 800 millions de dollars qui a été développé par le consortium Borales et Société en commandite de Gaz-Métro et qu‘a entériné mercredi la ministres des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau»

Le parc éolien, qui devrait être mis en service pour décembre 2013, s’étendra sur 96,5 kilomètres carrés de terres privées appartenant au Séminaire de Québec, partenaire du projet.
.Lorsque l’on annonce un tel projet on ne dit pas tout, la grande partie est gardée sous silence.
On ne dit pas par exemple que ces éoliennes ne sont que des installations temporaires. Comme la durée moyenne d’une éolienne est de 16 ans, elles devront être démantelées au terme de cette période.
On ne dit pas non plus que les 131 éoliennes produisant 272 mégawatts donneront un rendement de moins de 20%. De sorte que les 272 mégawatts escomptés ne seront que moins de 55 mégawatts. Il faut dire que certains contrats d’implantations d’éoliennes prévoient quand même aux promoteurs un minimum de 35%.

Bref, cette dépense de 800 millions sera finalement absorbée par les citoyens, lequel à la fin de cette période, à l’encontre des barrages ou autres infrastructures, il ne restera plus rien. Seules subsisteront les bases de béton lesquelles seront les vestiges d’une curieuse époque. Ces bases de béton enfouies dans le sol constitueront un point d’interrogation pour les archéologues dans les siècles futurs
«Outre ces gisements exceptionnels, le site est éloigné de toute zone urbaine ou résidentielle,» soutient on «Les projets éoliens seront construits à 60 km au nord-est de Québec et à 15 km au nord de Saint-Tite -des-Caps, rendant ainsi les impacts visuel et sonore des deux parcs éoliens quasi inexistants pour les communautés avoisinantes»
C’est tant pis pour les autres municipalités où des parcs éoliens sont implantés non loin des habitations et qui devront subir les impacts visuel et sonore. Les riverains de ces municipalités devront contribuer de plus, en une certaine façon au financement de ces projets de par la dévaluation de leur propriété.
[Le tribunal d’Angers, (France):
Une maison située à 1,100 km d’un parc éolien perd 20% de sa valeur. Le vendeur est condamné lourdement pour avoir caché ce projet à l’acheteur (24/04/09.]
Dans ce projet de Saint-Tite des Caps , il est intéressant de noter «que le projet avait été présenté aux populations locales dans le cadre de séances d’information du BAPE, et celles-ci n’avaient pas demandé d’audiences publiques, ce qui a facilité les autorisations gouvernementales.» Bien sûr!
«Les 131 éoliennes permettront de produire 272 mégawatts qui seront reliés au réseau d’Hydro-Québec. Le consortium a signé un contrat de vente d’électricité avec Hydro-Québec Distribution pour une durée de 20 à 25 ans.» Le réseau d’Hydro-Québec devra donc gérer cette électricité instable sur ses lignes de transports.
On soi rappeler que l’énergie éolienne ne peut être que complémentaire. Elle doit alléger la charge d’un réseau électrique. Parce elle est aléatoire, son stockage est impossible. L’électricité produite doit être acheminée aux lignes de distributions dès qu’elle est produite.
Il nous est donné que le prix moyen payé par Hydro-Quebec aux producteurs est de 10,5 cents et plus, la distribution ne serait pas comprise. Dans le but d’utiliser ces Kwhrs produits par les éoliennes, pour éviter des surcharges sur le réseau, on laissera pendant ce temps l’eau des barrages des centrales d’Hydro-Québec et de Churchill Falls s’évaporer

Le coût de l’énergie électrique produite par Hydro-Québec est inférieur à 5 cents le Kwhr et de 1/4 de cent le Kwhr obtenu de Churchill Falls. (Contrat se terminant en 2041)
Les environnementalistes relèvent néanmoins le côté surréaliste à ce que ce soit Gaz Metro, spécialisé en gaz naturel plutôt que la société Hydro-Québec elle-même qui développe cette expertise de l’éolien. « Le fait que Gaz Métro se lance dans l’éolien rend d’autant plus absurde le fait qu’Hydro-Québec ne veuille pas développer d’expertise dans l’éolien, l’énergie du futur»
Hydro-Québec a pris cette attitude de restreindre son implication dans l’énergie éolienne après évaluation de la techniques et de la rentabilité ainsi que surtout la pertinence pour le Québec de l’électricité produite par éoliennes . Le Québec tire 94% de son énergie en électricité de son hydro-électricité.
ll faut répéter que l’énergie produite par le vent est un concept s’appliquant surtout à l’électricité produite par des centrales thermiques comme c’est le cas au
Danemark. Il est inapproprié dans le cas où l’électricité est produite par des ouvrages hydro-électriques
Il est dangereux de laisser le développement électrique au Québec aux mains de profanes alors que l’expertise est à l’Hydro-Québec
LIEN

Pour en savoir plus:
Le Figaro Magazine: Les éoliennes, arnaque ou miracle
http://www.geocities.com/vailcour/Figaro.html
Cordialement
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