Réalisme : nouvelle doctrine révolutionnaire

Tribune libre

J'ai pris part à de nombreux débats facebookiens avec des commentaires-chocs et directs (en adéquation avec ma personnalité). Cela parlait de droite et gauche. Bon, chez ON, la critique la plus répandue est celle de QS qui dit qu’ON est trop à droite et que je trouve désolant du parti qui représentait mes fondements et convictions profondes, j'en est conclu que certes, QS combat l'aliénation québécoise, mais reste autant manichéen sur cet axe idéologique. La critique de l'axe gauche/droite a été débattue, conceptualiser par un collègue du parti qui reflète aujourd'hui mes convictions. Avec la souveraineté "nous devons être", on se libère de l'aliénation (comme j'avais expliqué dans mon second texte) Mais, il va encore et toujours avoir plusieurs partis politiques qui vont se situé à droite et à gauche. Je respecte ceux qui prennent part au débat gauche/droite, car les gens se positionnent sur cet axe par réflexe et signalent clairement à la population : si vous votez pour nous, on fait un programme de gauche (ou de droite). Consultez Sébastien Croteau pour plus amples informations...
Enfin, nous sommes arrivés à un consensus, avant d'être à gauche ou à droite, nous devons être. Je suis en accord avec mon chef et ses partisans sur ce point, mais allons plus loin. Depuis que j'étudie la politique (bientôt 1 an), j'ai décidé de voir où je me situe sur l'axe gauche droite. Je me suis rendu compte que c'était inutile de me positionner selon mes valeurs et mes idées, et je devenais progressivement aliéné à suivre le courant des autres à ce sujet. Donc, suite à des déboires idéologiques que nombreux états actuels et au fil de leur histoire qui se battent sans cesse, m'a ouvert les yeux. Pourquoi pas faire un mélange de plusieurs doctrines ? C'est pourquoi je prône ainsi la doctrine unifiée réaliste.
Réaliste, c'est un courant de pensée en littérature, c'est un attrait de personnalité d'une personne; C'est bien plus que cela. Réalisme serait pour moi, selon une perspective politique, un centrisme réformé, du progressiste quasi absolu et de l'interventionnisme mixte.
En économie, le capitalisme est un système très bien implanté, qui favorise le libre marché, qui a de nombreux avantages, mais qui joue sur les péchés des hommes à accumuler plus de richesse (cupidité). Le socialisme à percer, mais c'est retrouvé à tomber de lui même (URSS), laissant l'État gérer tout pour le peuple, les entreprises et le marché extérieur. Donc, pourquoi pas implanter un système économique d'interventionnisme mixte ? Il n'a jamais été implanté dans le monde moderne, qu'avons-nous à perdre pour l'essayer ? Il permet à la fois de prendre les avantages du capitalisme et du socialisme, sans donner l'hégémonie à l'État et sans donner le plein pouvoir aux entreprises, qui pensent à faire des profils au détriment du bien-être de ses employés. L'Interventionnisme mixte est un système à moitié capitaliste qui donne plus de responsabilité à l'état, qui évite que le capital humain se décourage tout en aidant les entreprises à prospérer. Voir la définition en bas du texte.
En politique, le centrisme (réformé) est justement la droite et la gauche ensemble. Réformé, dans le sens où aborde le pragmatisme de la droite et la raison de la gauche. Tout le monde sait que c'est le compromis suprême entre les deux mouvements de pensée politique, mais on sait que l'égalité et la liberté ne peuvent pas être ensemble. Trop d'égalité, détruit la liberté des individus et trop de liberté, rend les inégalités flagrantes et discriminatoires. La masse d'électeurs se trouve au centre, ce qui rejoint le plus les gens. Le problème est savoir juger ses rivaux sur leurs erreurs sans tomber dans un marasme manichéen, comme nous vivons au Québec et au Canada actuellement.
Mon centrisme réformé que j'expose ici n'utilise pas le pragmatisme de la gauche, car elle tombe dans le marxisme et peut importe ce que l'on va dire, il va toujours y avoir une hiérarchie, un plus fort et un plus faible, mais le but ultime est d'atteindre un équilibre. Aussi, il n'utilise pas la raison de la droite. pourquoi, parce qu'elle est trop marginale et drastique. Elle tient compte plus des particuliers que la masse populaire et des groupuscules. Comme j'ai dit dans mon second texte, l'homme a survécu avec l'aide de ses pairs, jamais seul. Les autres sont là pour compenser ses faiblesses et avancer. Il ne tient pas compte nécessairement de la richesse d'un moins nantis, il a la responsabilité et le devoir de se débrouiller par lui-même, qui est selon moi, un espèce de non-sens, parce que c'est pas une responsabilité personnelle, mais collective de l'aider.
Enfin, le progressisme absolu. On vit du changement tous les jours et on s'adapte. Le progrès est justement c'est quoi qui fait avancer la société et comment elle est dirigée. Absolue, car c'est par le progrès que l'humain se valorise, qui devient plus autonome. Il ne reste pas ancré à développer les énergies du passé, mais celle de l'avenir. De pouvoir justement donner son héritage et sa richesse à ses petits enfants. Je suis conscient que le monde ont peur du changement et préfère être conservateur, car ils disent comme argument "pourquoi changer les recettes gagnantes". C'est faux, le monde évolue, la population augmente, de nouvelles idées et technologies émergent; les recettes en question sont périmées, ou si elles le sont pas, elles vont le devenir assez rapidement, désolé...
Donc, avec la doctrine réalisme on mélange ces concepts aussi abstraits (ou concrets pour certain) soit-il. Vous allez me dire que c'est de l'autonomiste pur et simple. Faux, car j'utilise le mot réalisme afin de dire au monde la chose suivante : Mettons nos culottes, faisons qu'est-ce qui est nécessaire pour l'intérêt collectif, autant gauche que droite (centrisme), allons de l'avant (progressisme) et enrayons la dette sur un cycle au lieu sur une année, qui est totalement impossible à faire (interventionnisme mixte).
Arrêtons de penser au passé et pensons au futur et à quoi nos petits enfants veulent comme monde, comme pays. Un monde non endetté, tourner à faire des profits en détruisant son prochain, aussi manichéen et aliéné soit-il. Un monde ou égalité et liberté ne serait pas dissocié par des attaques de gens qui n'ont pas de cœur (critique d'un gauchiste envers un droitiste) ou encore des gens qui n'ont pas de raison (critique inverse). Fondons ensemble cette doctrine qui mérite d'être étudiée, qui a assurément la solution à l'économie et aussi à la politique, telle est la chose noble qu'elle aurait dû être depuis qu'elle existe...
J'attends de vos nouvelles à comment créer et appliquer cette doctrine >_<
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"Dans certains pays, l'actuel progressisme peut défendre des idéaux comme le sexe libre, l'avortement, le féminisme, les droits des homosexuels, la laïcité. Dans le domaine économique, il défend les valeurs du socialisme démocratique ou de la social-démocratie, bien que la notion de « droite progressiste » soit aussi utilisée et incarnée par des partis politiques dans plusieurs pays.. Philosophiquement, les courants progressistes dépendent de l'humanisme et du rationnalisme."
- Wikipédia, Encyplopédie Wikipédia [En ligne], http://fr.wikipedia.org/wiki/Progressisme (page consultée le 2 mai 2013)
" Le centrisme désigne l'attitude ou les positions politiques de ceux qui se situent au centre de l'échiquier politique et qui refusent les positions extrêmes. A l'Assemblée nationale, ils siègent entre les conservateurs, à droite, et les progressistes, à gauche.
L'action des centristes a pour but de transformer et d'adapter la société de façon progressive et pragmatique, voire opportunisme, en conciliant le changement et la continuité. "
- La Toupie, Dictionnaire Toupie [En ligne], http://www.toupie.org/Dictionnaire/Centrisme.htm (page consultée le 2 mai 2013)
"les interventionnistes croient aux vertus d'une économie mixte : l'État encadre et stabilise l'économie de marché. [...] Une économie mixte est une économie capitaliste dans laquelle l'État intervient pour compenser les insuffisances de la propriété privée ou des mécanismes du marché. [...] Selon [John Maynard Keynes], l'État peut faire varier le niveau de ses dépenses et de l'impôt pour influer sur les crises économiques. Par exemple, lorsque l'économie ralentit, l'État hausse ses dépenses afin de stimuler la demande et donc la production. l'État peut aussi stimuler la consommation des ménages et l'investissement des entreprises par l'intermédiaire de sa banque centrale."
- DUMAS, Alain, BOURET, Renaud, "Économie globale : À l'heure de la mondialisation", Québec, ERPI, 2009, p. 20-21


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    4 mai 2013

    /…J’attends de vos nouvelles à comment créer et appliquer cette doctrine!.../
    La droite comme la gauche transpire le manichéisme! Une doctrine conceptuelle ne nous fera jamais sortir du concept! La doctrine ne nous fera pas sortir de la doctrine! Tant qu’il y a concept et doctrine, il y a prise de position, il y a parti prit, il y a manichéisme!
    On de combat pas la doctrine matérialiste et dualitaire par une autre doctrine reposant sur les mêmes basses! On en revient toujours aux luttes de partis, aux luttes de doctrines! Ce n’est pas par la croyance doctrinale que la solution viendra!
    La croyance n’est pas la réalité dite absolu, mais seulement une réalité, une autre réalité, dite relative, toujours. On ne peut toucher l’absolu par le relatif. Une doctrine, quelle qu’elle soit, n’est qu’un point de vue de plus, et un point de vue est par définition limitée en soi-même.
    Ce n’est pas en mélangeant un peu de doctrine de droite et un peu de doctrine de gauche, que l’unité universelle se fera, ceci est plutôt une transformation, remplacer la forme par une autre forme, une doctrine par une autre doctrine, une image par une autre image, une illusion par une autre illusion.
    La transformation n’est pas une transmutation, aller au-delà de la dualité et du manichéisme veut dire transcender notre approche de droite et de gauche pour aller vers l’unité universelle. Et cette unité ne pourra être touchée par le concept et la doctrine. Le connu ne peut concevoir ce qui est inconnu! L’unité doit transmuter la dualité! À partir de la dualité et de la croyance conceptuelle et doctrinale on ne peut rien faire.
    Réaliser l’absurdité et la futilité de toute croyance et de tout concept, et de toute doctrine, c’est être prêt à accueillir l’unité qui ne peut se concevoir parce qu’il appartient à l’inconnu. La solution viendra non pas de l’homme-créature, mais de l’homme-vrai, de l’homme-créateur. Et l’homme-créateur, que tous les hommes sont en réalité, universellement, ne peut naître, que lorsque le vieil homme se dissout, et c’est ce qui est en court!