Bilan politique du Québec et solutions

Tribune libre

Par où commencer, tant sont nombreux les problèmes qui se posent et foisonnantes les solutions qui s'offrent à nous. Parfois je suis démoralisé par une réalité qui me dépasse, mais je ne me laisse pas abattre....Je révise mes a priori fatalistes....je questionne mes convictions profondes sur le Québec, ma nation, mon foyer où le destin et la vie ont décidé de me faire naître. Je n'ai pas décidé de vivre au Québec, mais j'ai décidé d'y rester, de ne pas m'expatrier parce que je crois à son potentiel infini et je veux l'aimer davantage. En ce territoire de vaincus, qui a un passé unique, une culture unique, qui malheureusement tourne en rond. J'accuse nos élites de n'être pas assez conséquentes, assez vigilantes et trop ancrées dans le court terme pour voir la vérité en face, nous sommes sur le bord de la faillite collective.
Nous sommes tous humains, nous avons nos joies nos peines, mais pouvons-nous vivre dans le respect la quiétude. Nous sommes Québécois, nous sommes uniques, nous avons le droit d'exister comme peuple et de prendre nos décisions intelligemment sans nous faire dire quoi faire par d'autres. Ce paternalisme impérial enfantin et puéril m'écœure, me dégoûte, m'exaspère. Pourquoi doit-on se plier l'échine devant l'oppression, devant une ploutocratie autocrate qui est différente de nos aspirations profondes, qui donne l'illusion que nous sommes la bienvenue chez eux ? Nous vivons pour faire avancer notre prochain, comprendre le sens de la vie et de l'univers. Nous naissons et nous mourrons, mais pouvons-nous vivre dans la dignité et avoir un semblant de vie idéal et égal pour tout le monde ?
La priorité des Québécois actuellement soi-disant est l'économie selon la propagande ploutocratique canadianisatrice, mais pourquoi, parce que l'État, les particuliers appauvrissent ceux qui aspirent à vivre, VIVRE. Je trouve désolant que je sois né en une province qui n'a plus de repère où tout le monde n'est pas capable de comprendre que la pauvreté augmente parce que nous sommes trop dépendants du système. Ses sympathisants utilisent la répression. La répression n'est pas la solution et l'endoctrinement à la priorité des Québécois n'est pas la solution non plus. La solution est un but commun, collectif, de société qui saura nous réunir plutôt que nous diviser, pas dans un clivage gauche/droite, mais bien dans un pragmatisme réaliste qui nous fera progresser comme nation indépendante et en plein contrôle sur son destin, comme tout autre être humain. L'humanisme est la voie du salut.
L'économie est le nerf de la guerre, mais pourtant ce n'est simplement un principe d'échange, un service pour de l'argent ou un bien pour de l'argent... L'économie nous sert à vivre vers notre idéal commun, et pas juste comme des aberrations de la nature qui est destinée à manger, boire, dormir ou chier, mais bien à avancer, apprendre, dialoguer. Nous avons bâti une nation prospère, pacifique, en recherche de connaissance et de développement conjoint et nous voilà 400 ans plus tard, à vivre sans vivre, sans destin et but précis, nous vivons comme des sans âmes, des damnées. La planète se meurt de par l’attitude mesquine et adolescente que nos dirigeons autocrates nous font subir à nous le PEUPLE.
Nous, Québécois, nous sommes capables de rompre avec ce système, de marasme incessant de répression idéologique où l'intelligence est brimée par la consommation, où la rigueur analytique est trop poussée sur des détails insignifiants et nous fait passer à côté des choses les plus essentielles à la vie ; l'amitié, l'amour, l'entraide, le courage, la persévérance, le courage. Non la cupidité, la haine, le doute, le dégoût. Nous, Militants québécois, sommes-nous capables de nous entendre pour travailler ensemble, à se faire confiance, à nous donner une place à travers le monde pour pouvoir prendre part aux décisions ? J'espère… parce que même l'expatriation de mon pays d'origine ne me rendra pas plus heureux, car je sais que ma nation, ma terre natale se trouvent ici.
J'aspire à ce que nous Québécois puissions nous donner un État démocratique, une démocratie équitable pour tous, pas sur les conséquences d'un vote d'un parlement hors de nos frontières et qui décide de nous fusionner à une culture différente de la nôtre, de nous imposer sans notre bon vouloir leur vision sans respecter la nôtre. Ce clair déni, peut-il être renversé, oui, il faut que nous nous mobilisions ensemble vers ce but, notre émancipation collective.
C'est pourquoi j'ai personnellement endossé un programme qui permettra de créer une coalition où nous Québécois pourrons devenir libre et espérer avoir la vie que nous voulons nous imposer à nous-mêmes. Devenir souverain soi-même, avoir le plein contrôle de notre destin. Nous sommes divisés, écartelés, en train de nous détruire mutuellement. C'est en quoi j'endosse un renversement démocratique qui mettra de l'avant une réforme démocratique par un programme commun de république démocratique pour notre libération nationale. La division ne nous mènera nulle part et « sur quoi d'autre nous unir, sinon sur le plus grand dénominateur commun, à savoir, l'implacable logique Démocratique et ce qu'elle engage quant à la primauté de la souveraineté démocratique du peuple souverain du Québec. »
C'est aux organisations citoyennes et de la population à faire avancer le projet, s'unir pour qu'ensuite les partis politiques puissent se positionner à mettre de l'avant un programme de coalition citoyenne et ensuite politique.
Visiter le lien suivant pour amples informations.
http://leglobe.ca/2013/08/remettre-sur-le-metier-notre-ouvrage-souverainiste/
La structure que nous proposons...

Si nous n’arrivons pas à nous unir pour lutter et affirmer notre émancipation collective, vers notre idéal collectif d'indépendance démocratique économique et culturelle, nous proposons la structure suivante qui est une coalition des trois grands partis souverainistes: PQ, ON et QS, voire aussi les verts et plus tard la CAQ.
Pour avoir justement un gouvernement multipartite responsable qui avance avec une structure solide en béton armé, qui va donner l’occasion aux Québécois de renverser l’État illégitime du Canada pour leur permettre de fonder un État qui émane des Québécois, non pas un État qui s’impose sans les consulter. Il faudrait que les trois partis indépendantistes forment une coalition sur leurs forces respectives et comme cela, il n’y aurait pas de faiblesses, autour d’UN même programme COMMUN d’État démocratique républicain.
Forces majeures : l’UNION plurielle
Expérience de gouvernement : PQ
Mouvements et organisations populaires : QS
Idées nouvelles et mobilisation de la jeunesse : ON
Développement durable : Verts
Entreprenariat et régions : CAQ
Un même programme COMMUN d’État DÉMOCRATIQUE républicain
Mais des forces plurielles en matière de gouvernance de l’État qui transcendent la gauche et la droite…
Il est question de donner le pouvoir au peuple, de donner aux Québécois le plein potentiel et avoir un gouvernement qui pense davantage à l'intérêt collectif que l'intérêt des particuliers, c’est un atout majeur.
Gouvernance de l'État :
Éducation : QS / ON
Santé : PQ / QS / ON
Environnement : PV / QS
Économie : PQ / ON / QS / CAQ
Justice sociale : QS
Institutions démocratiques : PQ / QS / ON

Types de militants :
Structurants : PQ
Romantiques : ON
Pragmatiques : PQ / ON / CAQ
Structure : Par son expérience et depuis 45 ans, la structure du PQ a déjà prouvé sa capacité de former un gouvernement responsable. L'expérience de ses organisateurs, son financement public et ses contacts rend le parti plus apte que tous les autres à avoir suffisamment de bénévoles pour travailler pour le meilleur parti pour le Québec... le faire avancer, et non le faire reculer.
Éducation : La force d’ON et de QS, c’est de mettre de l’avant la gratuité scolaire. Ce qui emporte l’adhésion massive de la jeunesse étudiante, la gratuité donne un accès aux études plus facile contrairement au régime de prêt et bourse qui se trouve insuffisant pour certains. La gratuité scolaire coûterait moins cher à l'état à long terme, parce que plus de gens instruits ressortiraient des écoles supérieures, paierait plus d'impôt (qui serait évidemment répartis convenablement).
De plus, « les activités parascolaires, les sports et la culture seront mis à contribution afin d’alimenter l’intérêt des étudiants pour leurs études et créer un sentiment d’appartenance et de fierté », comme le point 3.2 de la plateforme d'ON dit est un atout majeur à sensibiliser les jeunes et contrer le décrochage scolaire.
Santé : Les forces combinées du PQ, de l’ON et de QS :
- Le PQ n’approuve pas, comme l’ON et QS, la privatisation de la santé et il a prouvé qu’il est capable de bien gérer la santé sans la privatiser ;
- Pharma-Québec proposée par QS et ON formera une société d’État responsable de la gestion des produits pharmaceutiques dans le réseau québécois de la santé, dans le but de freiner la hausse du coût des médicaments au Québec.
- Aussi, chaque Québécois aura accès à un médecin de famille, entre autres, par l’accélération de l’informatisation du réseau de la santé.
- Finalement, le rôle des pharmaciens en matière d’émission et de renouvellement d’ordonnances. Les pharmaciens auront également plus de pouvoir dans le choix des médicaments à prescrire selon les symptômes identifiés par le médecin. Notamment par les personnes âgées et leur problème chronique éviteront d'aller à l'hôpital pour des problèmes chroniques.
Environnement : Bien sûr les Verts sont forts en environnement et le plan vert de QS est excellent, concis, précis et efficace. Ils prouvent par des graphiques concis, un texte allégé au lien suivant : http://www.quebecsolidaire.net/wp-content/uploads/2012/08/Plan_vert_web.pdf
Je n'ai pas parce que c'est un parti gauchiste qui n'a pas de bonnes idées environnementales et écologiques pour la collectivité...
Économie : Chaque parti a ses forces en économie… pour différentes raisons parfois opposées…
Le PQ a pris un tournant plus au centre, plus néolibéral au niveau de son économie. ON, offre de nationaliser les ressources minières afin d'avoir des redevances optimales sur notre sous-sol national, des revenus considérables pour l'État qui lui permettraient de réduire les dépenses et augmenter les revenus de ses coffres. Un programme pas forcément de gauche, mais payant pour la collectivité.
De plus, une stratégie d'indépendance énergétique basée sur l'économie d'énergie et l'optimisation énergétique et produira une évaluation exhaustive du potentiel de chaque filière au Québec (incluant, l'hydroélectricité, l'éolien, l'énergie solaire, la biomasse, l'hydrogène, la géothermie, les hydrocarbures, les marées et les courants sous-marins). Chaque secteur pourra emporter de la création d'emploi et prendre un tournant plus vert en combattant la dette et l'augmentation du chômage. Tout est relatif dans la vie. Les retombées économiques sont affreusement bénéfiques pour la nation.
La CAQ privilégie l’entreprenariat des régions, le développement économique des régions.
Justice sociale : QS est le plus apte à prôner une idéologie de justice sociale pour la collectivité. Il tient à la parité homme-femme, au respect des religions communes, accentue le progrès et donne plein pouvoir au citoyen tel qui doit être en démocratie. Je n’ai pas d'autres raisons à fournir pour ce point. Chez ON et QS, ce point est indirect, alors que chez QS, c'est une priorité avant toute autre chose.
Institutions démocratiques : Déjà le Ministre Drainville fait un excellent travail, mais la moitié du chemin est fait. QS et ON sont les seuls des trois partis à proposer un mode de scrutin proportionnel qui permettrait une équitable répartition des votes pour les électeurs. Cela permettrait autant à un bleu d'avoir un vote important dans un comté rouge que le contraire. Aussi, pourrait contrer le vote majoritaire uninominal à un tour qui encourage le bipartisme et aussi décourage la diffusion des nouvelles idées aussi.
Structurants : Ce type de militants est celui qui monte des comités exécutifs, coordonnent et structurent des colocs, évènements et autres, les gens du backstage. Le PQ avec leur nombre de bénévoles qui est majoritaire sera celui qui pourront former justement la structure parfaite pour le gouvernement responsable de coalition.
Romantiques : Ce type de militants (aussi appelé utopiste) est celui qui prône les idées, les défend, les exprime par les arts, la culture, l'histoire, la langue, etc. Des gens de cœur, bref. ON est celui qui en possède le plus dans ses élites comme dans ses bases militantes standards. Une lacune chez le PQ actuellement, malheureusement.
Tout le monde dit qu'une fusion entre ON et PQ sera possible pour justement rajeunir le parti, le réformer de l'intérieur, mais là n'est pas la question, c'est le manque de militants romantiques du PQ et le manque de structurants chez ON qui fait défaut...
Pragmatiques : Ce type de militants sont ceux qui prônent l'économie et les choses conventionnelles ; des gens instruits, d'affaires, économistes, avocats, notaires, etc. Fort étrange, mais autant le PQ qu'ON a un ratio de militants de ce type dans leur rang, mais sont minoritaires et ont formé malheureusement la lacune majeure des arguments fédéralistes. Pas assez de pragmatiques pour contrer les arguments économiques en faveur d'un Québec indépendant.
En somme
Oui, en somme, sommes-nous capables de créer une coalition pour nous libérer des chaînes canadiennes, de nous libérer de notre aliénation collective et nous affirmer comme Québécois et fier de l'être ? Sommes-nous capables, si par refus, d'au moins nous entendre par le OUI du peuple à un État démocratique où peut être formé un gouvernement qui agira dans l'intérêt public, combattre la dette et nous affirmer comme nation puissante et prospère ? Où laissons-nous des forces Hors-Québec nous gérer jusqu'à assimilation définitive de notre culture de notre langue commune ou de notre pauvreté relative ? Je vous laisse ce choix, j'espère que vous ferez le bon, parce que moi je perds confiance en mes dirigeants citoyens et politiques et je prie que vous me redonniez confiance pour créer une terre de justice et de pérennité pour nous tous et nos descendants....


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1 commentaire

  • Éric Lévesque Répondre

    15 août 2013

    Avec la participation de Luc Archambault, artiste et citoyen