Selon les articles de Presse ,le choix de Michael Sabia aurait été fait à partir d'un sentiment d'amour, (le mot est peut-être trop fort?) du nouveau président qui n'y aurait vu que du feu lorsque la société de chasseurs de têtes, lui a suggéré le nom de ce dirigeant, venu de Bell Canada, qu'il a voulu vendre, en passant par plusieurs autres sociétés?
Ce choix nous laisse perplexe quant à méthode utilisée pour recruter ce professionnel de la gestion des affaires de notre «caisse». Revenons au départ de cette affaire,lorsque le nouveau président à donné le mandat à une entreprise de «chasseurs de têtes» de recruter un nouveau DG pour la Caisse. Agissant depuis de nombreuses années comme chasseurs de têtes pour des entreprises oeuvrant dans le monde des Professionnel-le-s de la mode, dès lors que l'on me confie au mandat, j'exige que l'on décrive correctement, je devais dire le plus juste possible, les critères me permettant de rechercher la personne idéale pouvant occuper ce poste.Ainsi, nous exigeons une description de tâche détaillée et la plus juste possible, ce qui me permet de ne pas rechercher n'importe qui oeuvrant dans le domaine du mandat confié.Dans un second temps, nous exigeons du mandataire qu'il définisse les critètes professionnels inhérents à la candidature de la personne idéale que je dois rechercher.À ces critères on joint les conditions de travail et le salaire que l'on désire offrir à cette personne.Habituellement,on me demande de suggérer au moins trois noms de candidats ou de candidates pouvant occuper ce poste.
Généralement,les dirigeants de la société qui a confié le mandat,rencontrent ces trois personnes avant de faire un choix définitif, ce qui ne s'avère pas toujours juste, lorsqu'on se rend compte lors des entrevues que les personnes recommandées ne pourront s'adapter à l'environnement immédiat dans lequel elles doivent oeuvrer. Dans le cas de Michael Sabia, il nous semble que l'on n'a pas agi avec toutes les règles de l'art dans le recrutement de cet individu puisqu'il n'a jamais oeuvré dans tous les domaines que le poste exige à la CPDQ.
Alors, comment a-t-on pu embaucher cet homme, puisque que le critère principal de son recrutement fut oublié? Comment la grande société «sic» qui a été mandatée pour recruter le candidat idéal a-t-elle pu faire un choix, judicieux puisque le critère qui aurait dû la guider ne semble pas lui avoir été donné? À partir de cette donnée, on peut conclure que le mandat de recrutement confié n'avait aucune raison d'être,sinon de faire croire aux Québécoises et aux Québécois que l'on recherchait le candidat ou la candidate idéal-e? De là à conclure que le choix de Michael Sabia avait été arrêté avant que le mandat ne soit accordé, il y a un pas que l'on pourrait franchir allègrement. Dans ces sens,on doit comprendre que nous fûmes les «dindons» de la farce, puisqu'en plus de ce choix,probablement accrédité à l'avance par le gouvernement du Québec, ce dernier devra aussi payer pour le recrutement d'une personne identifiée et choisie à l'avance par lui.
Lorsque l'on connaît les coûts inhérents, (qui peuvent atteindre 30% «et plus» du salaire offert pour ce poste) à ce recrutement, nous avons ici une autre occasion de rejeter cette affaire de dupes,dignes de dirigeants provenant de pays totalitaires, qu'ils soient de droite ou de gauche. Dernière question? Comment se fait-il que notre gouvernement,possédant de bons «Professionnels» en ressources humaines et en recrutement, ait eu à recourir à un bureau extérieur dans cette affaire, sinon parce qu'il n'aurait pas pu dicter son choix à des gens qui ne sont pas tenus par le côté partisan et politique que ce choix inspire?