Madame Marois, j'éprouve un certain malaise à l'égard des propos tenus à Lévis dernièrement.
Vous déclaré que nous devons maintenant créé de la richesse avant de songer à sa redistribution ce qui pour vous constituerait un genre de redéfinition ou de modernisation de la sociale-démocratie québécoise. J'espère que je vous comprend bien?
Je tiens à vous suggérer la lecture d'une oeuvre intéressante de l'auteur Hervé Kempf: ''Comment les riches détruisent la planète.'' Chez Seuil.
On y apprend des choses étonnantes madame Marois!
Je cite:''Après avoir triomphé du soviétisme, l'idéologie néolibérale ne sait plus que s'autocélébrer. Presque toutes les sphères de pouvoir et d'influence sont soumises à son pseudo-réalisme, qui prétend que toute alternative est impossible et que la seule voie est celle qui conduit à accroître toujours plus LA RICHESSE.''
Le jupon de l'Institut Économique de Montréal dépasse de votre robe madame Marois.
Vous faites une grave erreur en voulant vous rapprocher de l'électorat adéquiste parce que vous contribuerez en même temps à vous éloigner votre clientèle progressiste. Je vous le dits franchement; vous faites une grave erreur stratégique parce les progressistes ont toujours constitués au PQ, votre base militante la plus loyale envers l'option indépendantiste. Ce que vous prenez d'une main, vous le perdrez de l'autre!
En fin de compte, vous me rapprochez en tant que progressiste de Québec-Solidaire et me démontrez qu'il est urgent de fonder un véritable mouvement indépendantiste non-partisan et non-politicien ce que Michel Laurence appelle: Rassemblement pour l'Indépendance Nationale.

Vigile ouvre ses pages à tous ceux que le combat pour l’indépendance mobilise. Vigile respecte et encourage la liberté d’expression et accueille les différences qui ne compromettent pas l’avenir de la nation. Les auteurs assument l'entière responsabilité du contenu de leurs textes.

Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.

Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.

18 commentaires

Archives de Vigile Répondre
16 mars 2010
Monsieur Haché!
Lorsque je parles de pétasses, je ne suis pas sexiste.Ma pétasse inclut l'homme. Dans mon esprit la pétasse; c'est le carriériste, l'opportuniste et cela pleut dans le PQ des dernières années. Ce sont des gens non-politisés qui se cherchent qu' un job et avec le dernier sondage, je puis vous assurer que le PQ ne doit pas être en rupture de stock. Vous seriez surpris des réponses que vous fourniraient certains attachés politiques sur des questions élémentaires concernant la politique québécoise.
C'est vous qui en avez donné une connotation sexiste. Je suis plutôt féministe pour votre information. Je viens de lire le dernier livre d'Élisabeth Badinter. Mais un vrai féministe ne s'incombe pas de savoir si c'est une femme ou un homme qui doit conduire les québécois et les québécoises vers l'indépendance .Je n'ai rien à cirer de savoir si une femme doit être la première premier ministre. Moi, je veux que ce soit l'être humain le plus capable de nous y conduire, point!
Marcel Haché Répondre
16 mars 2010
« Elle est entourée d’une garde de petites pétasses d’attachés politiques qui n’ont rien à cirer du combat québécois. »Denis Julien
Mme Marois est la seule cheffe du P.Q. Cela ne vous convient pas ?
Amir et Françoise, se réclamant chacun de la vertu et de l’équité du nombre de supporteurs-militants, est-ce que Québec Solidaire multiplie par deux son nombre de « pétasses », comme vous dites ?
Pour ma part, je ne le crois pas. L’extrême gauche est sincère. Elle a tort, mais elle est sincère.
Mme Marois réserve ses meilleurs plombs pour Jean Charest. Qui lui tire dans le dos ?
Cordialité M.Julien
Archives de Vigile Répondre
15 mars 2010
Le PQ se transforme de plus en plus en Union-Nationale, parti de droite nationaleux.
Elle suit la même voie que celle de Tony Blair. Je vous parie qu'un coup élue, elle va poursuivre des politiques néolibérales et rompre complètement avec les principes socio-démocrates.
Elle est entourée d'une garde de petites pétasses d'attachés politiques qui n'ont rien à cirer du combat québécois.
Lisez le texte de monsieur Préfontaine sur VIGILE, Ca c'est un jeune allumé qui a mis le doigt sur le bobo!
Archives de Vigile Répondre
15 mars 2010
@Michel Matte
Vous écrivez »Là, je crois que Mme Marois a raison. Le Parti Québécois doit se positionner au centre pour rallier la majorité des Québécois.... « je partage entièrement votre vision de la situation. Merci A Forgues, Lévis
Archives de Vigile Répondre
15 mars 2010
"Le Parti socialiste vient de remporter les élections régionales ce qui augure très mal pour Sarkozi."
C'est une illusion de changement. Une simple rotation des partis pour faire croire à la démocratie. Les programmes seront fondamentalement les mêmes.
Sarkozy a même tenté de contrecarré le processus en donnant à son parti un air socialiste, rappatriant au parti une flotte de candidats socialistes.
Mais le peuple ne voit plus que la boîte. Ne distingue plus le contenu.
De même qu'au Québec ce n'est qu'un changement de boîte, pas de contenu. Le véritable pouvoir possède tous les partis. Il est à gauche comme à droite.
Notre servitude tient à notre croyance en ce système. Nous acceptons de croire qu'ils ont le pouvoir sur nous.
Archives de Vigile Répondre
15 mars 2010
Monsieur Matte, ce que vous proposez contre le capitalisme sauvage et débridé est intéressant mais c'est exactement au contraire que madame Marois nous convie. Le problème numéro 1 sur la planète actuellement est justement le non-partage de cette richesse.
Il ne s'est jamais créé autant de richesse qu'au cour des 15 dernières années avec tous leurs impacts négatifs sur l'environnement. Pensez à tous ces baveux de chefs d'entreprises qui gagnent aujourd'hui entre 200 à 400 fois le salaire moyen de leur employé. Pensez à tous ces voleurs qui quittèrent leur emploi avec des primes de départ faramineuse.
Regardez ce qui se passe en Europe présentement. Des milliers de travailleurs descendant dans les rues. Le Parti socialiste vient de remporter les élections régionales ce qui augure très mal pour Sarkozi.
Et nous ici, on va à contrecourant et vers la droite!
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010
Toutes ces manigances pour arriver à prendre le pouvoir. Et, par la suite, tenter de gagner un référendum sur quoi? Le PQ expluse pour ensuite réunir? Quelle belle logique !
Ceux qui ne voient pas encore la manoeuvre sont inconscients. LE PQ ne veut qu'une chose: le pouvoir. Le reste, il s'en confrefout....
NT
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010
Là, je crois que Mme Marois a raison. Le Parti Québécois doit se positionner au centre pour rallier la majorité des Québécois. Il est peu probable que la majorité se rallie à un parti socialiste. Le parti de la droite c'est le parti libéral. Les libéraux sont en bonne voie de saccager tous les acquis de la révolution tranquille et de dépouiller la majorité au profit d'une minorité. Il ne faut pas cesser de les attaquer tant qu'ils n'auront pas démissionné.
Ceci dit, le plus grand danger c'est le capitalisme débridé qui menace de détruire la planète. Il faut renforcer l'État pour contrôler l'action des intérêts privés. Il faut rétablir les droits de la majorité contre les intérêts du capitalisme sauvage.
Un des moyens d'y arriver c'est de créer de la richesse. Car la richesse est la clé de l'indépendance économique et du pouvoir. Le pouvoir au peuple est le but ultime de l'indépendance car c'est la condition pour tout le reste: la culture, la langue et les choix politiques. Il s'agit de répartir ce pouvoir pour qu'il demeure entre les mains des citoyens et non d'un groupe de manipulateurs et prédateurs.
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010
Une excellente description, en vidéo, du discours de nos partis actuels, des visées opportunistes de leurs chefs, et de la servitude tant physique qu'intellectuelle de la masse abrutie :
http://konigsberg.over-blog.com/article-article-sans-titre-46314908.html
Cessez de chercher de nouveaux rois. Faut piler sur la tête de ceux qu'on a.
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010
Encore le coup de la fausse opposition de la part de la gente politique
...Après Lulu le shill voici Pauline la pas fine ou l'histoire du parti qui se saborde lui-même.
L'histoire du parti Qc finira vraiment en queue de poisson
Isabelle Poulin Répondre
14 mars 2010
Madame Marois a plusieurs jupons qui dépassent. C'est bien malheureux car je lui souhaite bonne chance dans ses aspirations mais je crois qu'elle ne peut que contribuer à diviser le vote. Nous avons besoin de plus que ce qu'elle nous annonce, nous avons besoin de quelqu'un qui sait que la richesse ne se crée pas et qu'un Québec démocratique ne passe pas par des simplifications économiques. L'intégrité et l'éthique vont de soi mais comme on peut faire dire ce qu'on veut aux chiffres, je pense que nous méritons mieux qu'un autre gouvernement qui veux tout ramener à l'économie. Elle dit dans 3 ans, la situation est trop grâve pour attendre 3 ans ! Elle a eu la chance de mener l'opposition mais les résultats n'y sont pas ! Elle ne parle pas du climatgate, ni du hoax flu, je me demande encore si elle est intervenue au mois d'août 2009 pour prévenir les Québécois de ce qui s'en venait avec les vaccins. Son discours est trop superficiel et trop en réaction, même si c'est un très beau discours. Il manque de substance, j'aurais aimé qu'il en soi autrement, il faut informer les Québécois, pas leur répéter ce qu'ils savent déjà. C'est bien dommage, elle aurait tant aimé être première ministre. Le poste n'en est pas un d'ambitions mais de réalisations. Et je suis aussi sévère envers les hommes que les femmes. Il y a bien d'autres endroits pour donner des promotions aux femmes dans la société. Le poste de chef de partie et de premier ministre est trop important pour ce genre de considérations. Regardons plutot du côté de ceux que les média tente de discréditer à la première occasion ou du côté des humbles. Ça joue du coude!
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010
Le député très provincial de Matane (ma circonscription) me disait qu'il était un pur et dur de l'indépendance. Au l'Assemblée, il est devenu autre chose. Jadis, il était dans le SPQ-libre, maintenant, il est devenu autre chose. Il se dit toujours social démocrate et progressiste. Des mots. Des mots. Des mots....
LE PQ n'est plus que l'ombre de lui-même. Il y a longtemps que je lui prédis sa mort. Ça vient plus vite qu'il ne peut le penser. Il va imploser. A moins que le député de Matane se radicalise et change à nouveau d'idée et devienne autre chose qu'un député caméléon.... Qui s'adapte aux tendances et au vent qui souffle à l'intérieur de son parti. J'avais espoir du côté des jeunes nouveaux. Ils sont tous pareils: ils attendent leur réélection.
Je n'entends pas souvent le député de Matane parler d'indépendance du Québec et comment il veut la faire. Il aime mieux les caméras. Pas plus. Dès qu'il en voit une, il se précipite pour qu'on le voit, l'entende, même s'il n'a pas grand-chose à dire.
NT
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010
J'endosse vos propos M. Julien.
Créer de la richesse, c'est au goût du jour. Créer de la richesse, c'est aussi créer de la pauvreté. Bien sûr, que c'est une petite phrase simpliste. N'importe quel économiste est capable de prouver son contraire avec aisance.
En évacuant le SPQ libre, il ne reste plus grand chose de vivant au PQ. On avait déjà montrer la porte aux purs et durs. Mais là, on veut montrer aux capitalistes purs et durs qu'on est pur, sans tache socialiste.
Le PQ est prêt pour l'implosion tranquille.
Saint-Irénée
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010
En tout respect pour votre opinion monsieur Julien, je ne vois pas la position que prend madame Marois pour un changement de cap fondamental dont le but est simplement de grapiller des voix adéquistes.
Je pense que la social démocratie évolue nécessairement pour rester vivante et peut se moduler de différentes façon selon les époques.
je ne me sens et ne suis absolument pas de droite, mais néanmoins assez mal à l'aise avec certains accents entendus de la part de ce club dit de gauche, dont à la fin je me demande si ce n'est pas un club d'abats-jour patenté qui ne voit de salut que dans une sorte de jacobinisme décati.
J'ai été fonctionnaire pendant l'essentiel de ma vie professionnelle et je ne peux pas dire que j'en garde un souvenir ému parce que la créativité et le droit d'initiative dans la bureaucratie sont des notions particulièrement antinomique avec la réalité.
Quant au «lead» (excusez le terme) de son discours à savoir qu'il est nécessaire de créer de la richesse pour la distribuer, il me semble que ce n'est pas révolutionnaire. C'est simplement la réalité. Et ça n'annonce pas le démantèlement de l'État. Quant on pousse le bouchon trop loin, il finit par rester emprisonné dans la bouteille...
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010
"Monsieur Haché, si le PQ a été incapable de prendre le pouvoir avec sa base actuelle, il ne le pourra pas plus en flirtant avec les électeurs de l’ADQ puisque du même coup il perdra sa base sociale-démocrate."(Denis Julien)
Le PQ devait s'approprier le nationalisme de l'ADQ, c'est ce qui y attirait les nationalistes indépendantistes car faisait défaut au PQ. Ce n'était pas une tâche difficile puisque l'ADQ a perdu sa crédibilité en cette matière et s'est effondré.
Marois a plutôt décidé de s'approprier le néo-libéralisme de l'ADQ.
Elle cherche à faire du PQ un parti plus libéral que le PLQ en jouant sur la perte de crédibilité de celui-ci. Les remontrances envers Lulu Bouchard ne sont que pour la gallerie. Ils sont d'accord avec lui. Ils sont là pour s'enrichir personnellement.
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010
Dans le Cahier de Réflexion pour le fameux Programme de Création de Richesse sur le site du PQ, on peut lire :

Dans la section
L’agriculture et l’agroalimentaire
(...) Il faudra donc fournir un « panier d'épicerie » à prix raisonnable dans un contexte d'agriculture nordique qui résiste aussi aux crises par la combinaison de la productivité, de la stabilité et de l'équité en harmonie avec les exigences sociales qui réclament le respect de l'environnement et la pérennité de la biodiversité.
Pour y arriver, il faut des sols pour produire cette nourriture. Il faut donc protéger les sols agricoles existants (moins de 2 % du territoire du Québec). La pression pour des utilisations autres qu'agricoles s'accroît quand même, principalement dans les zones autour des communautés urbaines. (...)
http://www.pq.org/IMG/pdf/Cahier_de_reflexion_ColloquePQ_Creation_de_la_richesse_coul.pdf
À lire en considérant que les terres dézonnées (Île Bizard) qui ont fait du couple Marois des millionnaires étaient classées comme meilleures terres agricoles au Québec !
Les Québécois sont pris à la gorge. Les partis politiques et les médias sont en collusion avec le pouvoir dominant fasciste occidental.
Le Québec est sur le point d'être vendu à la pièce comme une vente de garage.
Archives de Vigile Répondre
14 mars 2010
Monsieur Haché, si le PQ a été incapable de prendre le pouvoir avec sa base actuelle, il ne le pourra pas plus en flirtant avec les électeurs de l'ADQ puisque du même coup il perdra sa base sociale-démocrate. Ce qu'il gagnera d'un côté; il le perdra de l'autre. Marois vient de se tirer dans le pied!
Je ne sais pas qui conseille Marois mais je sais une chose, ce n'était pas le temps de susciter ce genre de débat alors que les conditions devenaient gagnantes avec le naufrage du gouvernement Charest. Ou veut-elle par pur opportunisme électoral se démarquer de toute référence aux syndicats ce qui voudrait dire qu'elle est elle-même tombée dans le panneau de l'amalgame que la droite fait actuellement, qui consiste à tirer à boulets rouges sans nuance sur le mouvement syndical. Si c'est le cas, je trouve cela pas mal bas!
Je vous fais une prédiction: '' Sylvie Roy, députée actuelle, adéquiste de Lotbinière sera probablement la candidate officielle du PQ aux prochaines élections dans le même comté.''
De mon côté; je puis vous assurer que je ne voterai pas pour Sylvie Roy, croyez-moi!
Aussi, que le PQ soit dans l'opposition ou au gouvernement ne change rien à mon opinion que l'indépendance du Québec ne doit plus être portée par des politiciens et encore moins pris en otage par un seul parti politique.
Si nous voulons un jour que le Québec devienne un pays indépendant, il nous faut absolument départisané le débat afin qu'il se transforme en véritable combat mené par le peuple québécois, combat trahi trop souvent par les carriéristes, les opportunistes et autre gestionnaires de la province de Québec.
Pour paraphraser la populaire publicité:''Lorsque je te dis passe-moi le beurre; passe-moi pas autre chose!'' Moi, j'ai le goût de militer pour l'indépendance nationale du Québec et pas pour autre chose.
Marcel Haché Répondre
14 mars 2010
Évidemment, ce serait bien mieux que Mme Marois ne change jamais le discours du P.Q. pour qu’il reste toujours dans l’opposition, et qu’il devienne à la fin la copie conforme de Québec Solidaire.
Ne vous méprenez pas : Pauline n’est pas Françoise. Et c’est tant mieux.