@ Serge Savoie, Nick Payne et Andrée Ferretti MAINTENANT ou jamais

S'il est bien question de faire confiance à ce peuple...

Le PQ doit S'ENGAGER à l'appeler à trancher, non pas l'exclure de l'échiquier

Tribune libre

kJo Serge Savoie,
Vous écrivez en commentaire à la Chronique de Nick Payne Trève de partisanerie :

« ... faisons confiance aux forces vives qui se concentrent et qui grandissent. Un peu de patience et surtout de confiance en votre peuple. Nous saurons bien nous organiser et travailler ensemble pour réaliser l’indépendance. »

NOUS organiser en faisant confiance au peuple donc !?
Nous sommes d'accord !
OUI, nous sommes d'accord, l'actuelle période de flottement ouvre des portes autrement fermées. OUI, toute crise est une occasion unique de transformation... les profiteurs de l'inertie tremblent, se rebiffent, disqualifient les troublions ; les partisans du changement exultent. Qui l'emportera, le vent ? Le mur ?
OUI, le PQ est dans le déni. Du moins en apparence. OUI, même le résultat du 2 mai, même la défection retentissante récente de 5 député,es n'a pas ensuite semblé même altérer un tant soit peu la bastille dans laquelle s'est retranchée la députation, et la nomenklatura du Bloc/PQ.
Mais tant mieux, une hémorragie encore plus terrible devait être stoppée. Stoppée celle qui menaçait, menace toujours de se répandre sur le socle d’une fausse Coalition SIROIS/Legault, stoppée du moins le temps que les réflexions utiles se fassent. Non parce qu’elle est imparable, mais pour éviter l'humiliation à des forces utiles qui devront tôt ou tard se rallier à autre chose que la gouvernance collabo. Il leur aura été épargné d’avoir à se dédire…
Madame Marois a réussi cela... Peut-être peut-elle ensuite, parvenir à mettre fin à la gouvernance collabo... on ne sait pas... l'avenir le dira et on pourrait être surpris.
OUI, les assauts combinés, mais divergents dans VIGILE.net contre le Bloc-PQ, sont ravageurs, insécurisants. OUI, il faut faire confiance à ce peuple.
Mais encore faut-il lui faire VRAIMENT confiance et non faire confiance à nos élites citoyennes et politiques, fussent-elles indépendantistes.
Car, tant et aussi longtemps qu'elles penseront devoir instruire le peuple… il y aura de quoi douter de leurs propres compétences. Et, c'est ce que proposent plusieurs les « indépendantistes ». Ce qui n'est pas faire confiance au peuple.
S'il est bien question M. Savoie, de vraiment faire confiance à ce peuple, il n'y a qu'une alternative : s'en remettre à lui et à ses voix libres et souveraines, sans condition ni délai, sans éducation ou rééducation… donc MAINTENANT ! À défaut, ce n'est qu'une forfaiture de plus.
Faire confiance au peuple dans une culture britannique qui s’en est toujours bien gardée, difficile. Le PQ ne prévoit manifestement pas faire confiance à ce peuple. Mais NI le PI, NI Jean-Martin Aussant, NI personnes, autant qu'on puisse juger des bribes qu'on nous présente ne prévoient faire confiance à ce peuple MAINTENANT. Il est toujours question de prendre le pouvoir sans appeler ce peuple à être l'Acteur central de l'échiquier. Il est tenu toujours en marge de lui. Même pas tenu pour pion.
Que ce soit par les partisans d'une déclaration unilatérale de l'ANQ, ( Barberis-Gervais, PI, etc. cf: Réplique aux critiques de Pierre Cloutier
Robert Barberis-Gervais 10 août 2011 ) ; que ce soit par les partisans du Bloc/PQ et de sa gouvernance collabo ; que ce soit par les partisans du PLQ, du Bloc/PQ, de QS, de l'ADQ, de la fausse Coalition SIROIS/Legault.
Stop à la partisanerie ! OUI M. Payne...
VIVE la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec
Ce peuple dispose MAINTENANT des pleins pouvoirs démocratiques qui sont les siens par définition démocratique, pour VALIDER l'État qu'il désire et pour INVALIDER tout État dont il ne veut pas. Avant de se marier, il faut INVALIDER tout mariage forcé. Tout prétendu mariage qui n'a pas été librement consenti. C'est le cas du supposé mariage entre deux peuples fondateurs qui n'ont jamais rien fondé puisqu'ils ont été tous deux exclus du jeu. Un jeu dont les règles féodales ont été imposées par une Couronne post-impériale qui trône à Londres et contrôlée par le seul Parlement de Westminster. C'est lui qui a créé de toutes pièces contre notre libre consentement de peuple Souverain sur NOTRE sol national du Québec une Couronne canado-britannique qui n'est pas la nôtre. C'est lui qui a fait du seul Parlement d'Ottawa sur lequel ce peuple n'a pas de prise, l'Autorité autocratique suprême d'un État post-impérial qui n'a de démocratique que l'accessoire gouvernance de l'État. LUI, s'étant réservé l'État qui gouverne le gouvernement dans une démocratie tronquée de la base au sommet.
Il n'y a de gouvernement responsable que dans un État responsable
Ce peuple est face à des INCAPABLES, qui refusent d'user de ses pleins pouvoirs démocratiques. Les indépendantistes sont INCAPABLES d'obtenir le OUI de ce peuple et les canadianisateurs… tout autant. Que font les indépendantistes ? Ils prévoient prendre le pouvoir avec un nouveau parti, on se demande bien comment, et prévoient écarter le peuple du Sommet de l'État. Quelle est la différence entre ça et l'État canadianisateur ? Aucune.
S'il faut cesser la gouvernance collabo d'une dictature qui exclut le peuple du sommet de l'État présent, on ne pourra obtenir l'aval du peuple s'il est question de faire de même. S'il faut OUI, cesser d'éviter de parler d'indépendance de l'État, il faut cesser aussi de prévoir MAINTENANT encore et toujours exclure le peuple du sommet de l'État à venir. ET, cela ne peut que commencer dans l'État présent.
CAP sur l'Indépendance... du peuple ! Celle de l'État suivra...
Comment ? En S'ENGAGEANT, maintenant ou jamais et AVANT les élections à venir à Québec et Ottawa, à appeler le peuple Souverain du Québec à INVALIDER sur SON sol national, tout État qui NIE la primauté effective de sa souveraineté démocratique. Cette souveraineté qui seule peut permettre à ce peuple de fonder l'État qu'il désire fonder, ce, depuis la Conquête : un État où il trônera au sommet pour être vraiment MAÎTRE chez LUI !
Aucun,e souverainiste ne pourra alors se croire autorisé,e à voter pour d'autres partis qui refuseraient de prendre un tel engagement. Ce qui fait l'UNION de nos forces démocratiques, donc souverainistes, donc en faveur la primauté effective de la souveraineté de l'État démocratique, quel que soit l'État qui s'impose, illégitimement ou légitimement.
Ce qui prive le tous les partis actuels du vote souverainiste. Si le Bloc/PQ refuse un tel engagement, le vide démocratique sera comblé par ailleurs. Mais qui dit que le PQ ne décidera pas de cesser de pratiquer la politique collabo actuelle ? Les indépendantistes ? Les opportunistes en mal de carrière ? Les défaitistes ? Qu'ils causent, ce peuple ne les entendra pas.
OUI, ce peuple saura reconnaître les siens, et il n'a nul besoin d'être éduqué, instruit pour cela. Encore faut-il qu'il se trouve des politiciens qui cessent de vouloir exclure le peuple du jeu. Qui osera ?
Les prochaines semaines nous le diront. En attendant, il faut dire à notre députation de QS, du PQ, du Bloc, que leur refus de cesser leur gouvernance collabo, ne peut, ne pourra pas faire l'UNION de nos forces. Et sans elle, rien ne pourra prévaloir quant à la souveraineté démocratique de ce peuple.

PÉTITION COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec
P.S.
Madame Ferretti,
M. Payne vous a inspiré un grand virage, tant mieux - félicitations à lui : il faut cesser de tolérer la gouvernance collabo. Surtout celle du PQ, car à défaut, il n'a de souverainiste que le nom... il doit changer de stratégie.
Le « souverainisme étatique historique » a vécu. Merci à lui pour services inestimables rendus. Place à la primauté effective de la Souveraineté démocratique du peuple, seule valide fondatrice de la Souveraineté de l'État. Pas question encore de tolérer qu'elle soit niée. Ineffective, la Souveraineté du peuple démocratique ne peut produire la Souveraineté de l'État, qui est dès lors d'office bloquée. Elle ne peut advenir. Effective, la Souveraineté démocratique du peuple l'impose.
Il nous faut maintenant prendre le parti d'une Résistance radicalement démocratique et confronter notre députation à cette exigence, tous partis confondus. Nous pouvons le faire. L'UNION de nos forces citoyennes peut le faire.
CAP sur l'Indépendance... du peuple, donc !


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6 commentaires

  • Luc Archambault Répondre

    11 août 2011

    @ M. McNichols Tétreault
    Vous reproduisez ici ce que vous avez déjà écrit en commentaire au titre de M. Barberis-Gervais intitulé Réplique aux critiques de Pierre Cloutier du 10 août 2011 et vous ferez semblable réponse.
    Et tant mieux, car cette question est centrale, capitale, littéralement.
    C'est faire le jeu collabo de l'État illégitime actuel que de prendre des vessies pour des lanternes. L'ANQ est tout ce qu'on voudra en termes d'investissements émotifs et identitaires, mais c'est être dans le déni que de la prendre pour ce qu'elle n'est pas. Pire, la prendre pour ce qu'elle n'est pas, nous prive de la prendre pour ce qu'elle, réellement, concrètement, légalement.
    Ce qu'elle est, ELLE, l'institution qu'elle est, à distinguer de la députation qui y siège, c'est une des 10 Assemblées législatives provinciales créées unilatéralement par la Couronne canado-britannique en vertu de ses abuseurs et autocrates pouvoirs impériaux qui octroient à cette institution un certains nombres de prérogatives et pouvoirs LIMITÉS par les Actes constituants de la Couronne, actuellement canado-britannique. LIMITÉS notamment à tels champs de compétences et pas d’autres ; LIMITÉS par le pouvoir de désaveux de la Couronne canado-britannique ; LIMITÉS, par les décisions de la Cour suprême du Canada contrôlée par le seul Parlement d'Ottawa, et j'en passe.
    Cette institution donc, n'émane pas du peuple, et est subordonnée, inféodée à un État du Québec/Canada qui non seulement n'émane pas du peuple, mais qui n'a pas obtenu l'aval du peuple. Quand le peuple aura pouvoirs de décider ce que sont les prérogatives et pouvoirs de l'ANQ, il en sera autrement. Mais pour l'instant, NI le peuple, NI la députation du peuple, ni le gouvernement du peuple Souverain du Québec n'ont dans cette légalité illégitime de l'État du Québec/Canada actuel, pouvoirs sur ce qui CONSTITUE cette INSTITUTION.
    L’État abuseur a tout intérêt à ce que nous ne comprenions pas que l’ANQ, la députation et le gouvernement qui y siègent, sont des choses distinctes. En nous accordant le gouvernement responsable, tout en assurant la pérennité d’un État autocrate irresponsable, cet État abuseur a gagné du temps, plus de 100 ans. Il l’a pu en nous faisant croire que nous vivions en démocratie.
    Prétendre que c’est le cas grâce à l’ANQ, grâce aux députations et aux gouvernements qui y ont siégé, est pure propagande collabo. Car, si OUI la députation et le gouvernement sont bel et bien ceux du peuple, le pouvoir délégué du peuple qu’elle et qu’il exercent là, est LIMITÉ, contraint, assujettit, inféodé, le tout sous menace d’invalidité et d’illégalité si ce qui s’y décide ne plaît pas à la Couronne, qui prévaut sur SES terres de la Couronne, dont est partie notre sol national, de l’avis de cette légalité illégitime jamais approuvée NI par le peuple, NI par la députation du peuple, NI par les gouvernements du peuple.
    L’apparente démocratie s’il en est ici, est donc tronquée au sommet, car dans cette institution, ce n’est pas le peuple qui trône au sommet, mais bien la Couronne canado-britannique. Personne d’autre.
    Et, c’est elle, qui, contrôlée par le seul Parlement d’Ottawa sur lequel ce peuple n’a pas de prise, IMPOSE unilatéralement ce qui constitue et gouverne l’État, ce qui gouverne et constitue l’une des institutions de l’État, dont l’ANQ, ses pouvoirs, leur étendue, leurs limites, leurs champs de compétences, ses prérogatives, etc., etc. En démocratie tout cela DOIT relever du pouvoir Souverain du peuple Souverain, relever de son bon plaisir Souverain, et non pas unilatéralement de celui de la Couronne canado-britannique, comme c’est le cas dans l’État illégitime du Québec/Canada. Et si ce devait être le cas, il faudrait que le peuple y consente, et le fait d’élire une députation n’est pas un consentement. Voilà l’arnaque !
    On a pensé, on pense qu’en élisant une députation on consent à l’État qui permet son élection. Cela est pure forfanterie. Pure aliénation. Pur mirage. Pure manipulation. Et, il faut en sortir, car, à défaut, nous confinons les pleins pouvoirs démocratiques de ce peuple souverain dans l’impasse de la gouvernance collabo d’un tel État abuseur post-impérial.
    Cela dit...
    Je ne mets pas en doute la représentativité de la députation du peuple souverain du Québec, mais il faut la distinguer de l’institution de l’Assemblée législative provinciale donc subordonnée, assujettie à la Couronne canado-britannique qu’est l’ANQ.
    Ne pas en convenir est une grave erreur d'appréciation de la réalité politique et stratégique qui est la nôtre, pire on induit le peuple en erreur.
    Ce qui est une grave erreur. Cela dit, notre investissement émotif envers l’ANQ n’est pas pour autant perdu. Car, c’est bien elle qui sera l’Assemblée nationale de la République démocratique du peuple souverain du Québec validée par le peuple, ce sera elle et l’édifice dans lequel elle siège. Mais la tenir pour ce qu’elle n’est pas ne fait que perdurer abusivement l’État illégitime du Québec/Canada dont l’ANQ est l’une des composantes subordonnée à cet État illégitime qu’il faut sans délai ni condition INVALIDER.
    À défaut, nous validons par-dessus la tête du peuple un État qui n’a jamais obtenu le OUI du peuple.

  • Luc Archambault Répondre

    11 août 2011

    Madame Ferretti,
    Vous avez écrit à M. Payne « {Votre article, monsieur Payne, me libère de mon indulgence toute récente pour ce Parti...] »
    J'ai cru lire que votre « indulgence» envers le PQ, grâce au texte de M. Payne, était chose du passé. Car il vous aurait fait comprendre que le PQ doit cesser de vouloir agir seul, par-dessus la tête du peuple, comme vous me semblez le dire ici.
    « une lutte d’indépendance nationale est affaire de longue haleine, qu’elle repose par essence sur l’adhésion et la mobilisation du peuple, et que le Parti susceptible de la réaliser est l’aboutissement de cette mobilisation et non l’inverse. »
    Il semble que j'aie mal compris. Expliquez-moi !
    Moi j'ai compris en toute logique, qu'un tel Parti doit prévoir mobiliser les pleins pouvoirs démocratiques du peuple. Et il n'y a qu'un moyen. S'ENGAGER à appeler le peuple à user de ses pleins pouvoirs démocratiques. À défaut, la députation et le gouvernement d'un Parti s'étant abstenu de le faire, n'auront pas le mandat électoral de le faire. Il exercera donc les seuls pouvoirs que lui confèrent un État du Québec/Canada illégitime qui n'émane pas du peuple et qui n'a pas même obtenu l'aval du peuple. Ce qui fait d'un tel Parti, d'une telle députation, d'un tel gouvernement, des collabos.
    Et OUI, l'essentiel de nos divisions me semble fondé sur de multiples incompréhensions.
    Et OUI, le reste est attribuable à un déficit d'appréciation, voire à une espérons-le passagère l’obnubilation. Vous mettez le doigt sur le problème.
    Et OUI, nous sommes en présence d'un blocage.
    Pour nous comprendre : Le BlocPQ doit changer sa stratégie de l'évitement collabo. Celles-là ne peuvent faire l'UNION de nos forces puisque nous sommes nombreux à prendre le parti de la Résistance démocratique.
    Il faut cesser d'être obnubilé par l'accessoire et nous concentrer plutôt sur l'essentiel, sur la cause, sur la cause du peuple.
    Si l'on veut fonder un État pour le peuple et par le peuple, c'est parce que c'est « le peuple » notre cause, non pas « l'État du peuple ». L'État, n'est que l'effet, la cause de cet État, c'est le peuple. C'est lui qui peut par ses Actes être la cause de la fondation de l'État du peuple.
    Qu'elle est la cause de l'aliénation de ce peuple ? C'est celle-là qui doit mobiliser toute notre attention. Cette cause n'est pas une absence, l'absence d'un État abstrait à venir, mais bien une trop envahissante et concrète présence, celle qui occupe nos territoires physiques et psychiques sans avoir obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise. C'est donc cette concrète présence qui doit mobiliser notre attention, être au centre de nos actions.
    Si le peuple est au centre de la cause qui NOUS occupe, il faut l'appeler à user de ses pleins pouvoirs démocratiques. Ceux-là ne sont abstraits par l'État abuseur actuel.... mais aussi et surtout que par nous, les élites militantes et politiques de ce peuple, nous des partis politiques, nous de la députation du peuple.
    Dès lors qu'on cesse de les abstraire de nos esprits, de nos Actes, ces concrets pouvoirs Souverains du peuple deviennent effectifs et se manifestent en Actes. Cet Acte est signé en même temps qu'il se produit. Cet Acte consiste à appeler pour une fois et enfin ce peuple à se poser dans l'État en tant que seule Autorité démocratique suprême sur SON sol national du Québec, pour INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu son libre et éclairé consentement. Ce qui fait s'effondrer sur notre SOL national un État du Québec/Canada qui s'impose d'Autorité et de force autocrate post-Impériale. Cet effondrement fait place nette et admet la réalité du vide d'État valide dans lequel nous sommes. C'est la fin du déni, du mirage. La nature a horreur du vide. Mais le faux plein faussement démocratique nous fait croire à un plein. Devant le vide d'État valide, une seule hâte nous habitera, combler ce vide par un Acte de volonté libre du peuple. Dès lors, il fonde ce qu'il souhaite fonder : un État où il trône non plus seulement à la base, mais aussi au sommet, comme il se doit en démocratie.
    Mais pour cela, encore faut-il S'ENGAGER à l'appeler à INVALIDER l'État dont il ne veut pas et à VALIDER l'État qu'il désire fonder depuis la Conquête, depuis 252 ans. Il est prêt le peuple. Il n'attend que ça le peuple. Nul besoin d'éducation, de propagande.
    Pour combler cette espérance du peuple que nous aimons, le Bloc/PQ doit changer sa stratégie. Il doit AJOUTER à son actuel programme de gouvernance collabo provincialiste un Programme COMMUN d'État qui fait, sur la Raison d'État démocratique, l'UNION de nos forces citoyennes et politiques démocratiques.
    Par quoi d'autre que la cause du peuple serais-je obnubilé ?
    Qu'est-ce qui est incompréhensible dans ce que je présente, dans ce que nous présentons ? Qu'est-ce qui bloque ? Espérons-le de manière temporaire. Car manifestement nous sommes bloqués par la division de nos forces stationnées pour l'essentiel, dans le champ de l'attentisme, de la désillusion, voire de la dépression et de la désespérance. Il faut sortir nos forces de ce stationnement.
    Ce qui bloque, c'est notre déni. Nous ne voulons pas cesser de nous concentrer sur l'effet, parce que nous n'avons pas su comment nous attaquer aux causes. Et, rien n'est perdu puisqu'il nous suffit de nous attaques aux causes, non pas rêver à l'effet.
    La cause de nos défaites : un déficit d'UNION de nos forces. Le général Montcalm s'est précipité dans la bataille sans la faire. Les Patriotes aussi. Gilles Duceppe encore. Il est temps de cesser. Si nous sommes divisés, c'est que nous devons travailler encore à nous unir au moins sur un essentiel commun. Le général Bloc/PQ doit comprendre ça. Et cesser d'être obnubilé par sa gloire ou pressé par ses propres opportunistes et partisans intérêts.
    Tant que QS n'aura pas adhéré à une COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec nous n'arriverons à rien. Tout ce qui est et sera produit qui fera impasse sur cette condition essentielle, ne sera que vaine prétention, lubie, mirage. Tout ce qui repoussera à plus tard un tel avènement ne sera qu'aveuglement volontaire, que fabulation. Car si nous ne pouvons la faire maintenant cette UNION, c'est que nous ne sommes pas prêts à nous lancer dans la bataille. S'y lancer sans faire l'UNION de nos forces ne pourra que produire d'autres défaites.
    Cela à titre d'indice, car il faudra aussi la faire avec le PI cette UNION, avec les indépendantistes. Ce qui est la cause de nos défaites, c'est notre incapacité à faire l'UNION de toutes nos forces démocratiques, celles pour qui la cause de ce peuple est l'essentiel, non pas l'accessoire QUI consiste à prendre et exercer pour eux le pouvoir en nous disant de leur faire confiance et de leur signer un chèque en blanc. Les chèques déjà encaissés étaient sans fonds, les prochains le seront tout autant, car on prévoit les encaisser en se tenant à la surface, sans fond, sans fondements démocratiques clairs, solides. Et rien n'est fondé en démocratie si on omet, refuse d'user des pleins pouvoirs démocratiques du peuple capables d'INVALIDER l'État dont le peuple ne veut pas et de VALIDER l'État voulu par le peuple, l'État qui le fait trôner de la base au sommet démocratique qui lui est cher.
    En espérant par ces mots pouvoir trouver comment nous mieux comprendre.
    Respectueusement et amicalement
    Luc A.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    11 août 2011

    Merci M. Archambault pour votre billet, vous êtes persévérant, c'est le moindre que l'on puisse dire, et c'est tout à votre honneur. Votre engagement inspire à nous dépasser.
    Pour faire des milles sur vos propos, j'invite une fois de plus les forces souverainistes à venir investir les Vigiles du Samedi qui se tiennent dans 4 villes du Québec (Quebec,Montréal, St-Hilaire, Gatineau) et lancer de nouvelles vigiles dans d'autres villes.
    "C'est à l'unité de toutes les forces indépendandistes qu'il faut oeuvrer. Cela ne peut se faire qu'à partir de la conscience de nos échecs passés: ni le réformisme stérile, ni la bureaucratie totalitaire ne peuvent être la solution à notre insastifaction. Il s'agit d'inventer de nouvelles formes d'organisations et d'engagements. Et si nouveau parti il y a, cela devra se faire avec et par le peuple.
    La réinvention du langage, le bouleversement permanent de la vie quotidienne, la désobéissance civile et la résistance sont les maîtres mots de la révolte contre cette tyrannie de l'ordre marchand.
    Mais pour que de cette révolte naisse une révolution, il faut rassembler les subjectivités dans un front commun. Faute de cela, nos discussions risquent de rester puériles et stériles. Faisons taire nos jugements, et ouvrons nous l'un à l'autre, inspirés par cette vision d'une terre vibrante où le meilleur s'y révèle.
    C'est par la réappropriation du language et donc de la communication réelle entre les personnes que la possibilité d'un changement radical peut émerger de nouveau. C'est en cela que nos projets révolutionnaires (comme une souveraineté effective du peuple, comme le train suspendu électrique, etc) rejoignent le projet Projet politique du Québec comme une terre libre des entraves à la révélation du meilleur qui l'habite.
    "Dans l'effervescence populaire, la parole est prise et réinventée par des groupes étendus....la spontanéité créatrice s'empare de chacun et nous rassemble tous..." du Documentaire "La servitude moderne".
    Ce front commun peut se créer à travers les vigiles mais aussi à travers l'exercise stratégique comme celui de faire l'état des lieux des forces vives du Québec où nous avons enfin pu en topographier et pairer les offres et les besoins. Un Troc intelligent de la liberté...Le RIN, Vigile, Cap sur l'indépendance, Les vigiles du samedi, bref toutes les personnes et organisations doivent se rencontrer et explorer comment ils peuvent enfin être utiles l'un pour l'autre....(à suivre...les enfants me tirent la manche pour aller jouer dehors :))
    Stéfan Sauvé
    Le commentaire ci-haut est Inspiré du documentaire "De la servitude moderne", qui malheureusement dérape selon moi vers la 43ième minute (mais nous pouvons faire autrement). http://vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=23808506&autoplay=1
    Quelques citations du documentaire:
    "Puisque le pouvoir est partout, c'est partout et tout le temps qu'il faut le combattre"
    "Le monopole de l'apparence est totale"
    "Ce n'est pas le l'homme mais mais le monde qui est devenu anormal"
    "L'oppression se modernise en étendant partout les formes de mystification qui permettent d'occulter...."

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2011

    Savez-vous lire, monsieur Archambault?
    Ou s'agit-il d'un problème de compréhension?
    Ou, moins gravement, d'un blocage temporaire attribuable à une obnibulation passagère? Ce que je veux et peux croire.
    Bien à vous,
    Andrée Ferretti.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2011

    M. Archambeault,
    Je suis de ceux qui pensent que le peuple est plus grand que tout. Collectivement, il suivra l'étincelle qui représentera le mieux la couleur de son âme. Cette étincelle n'est rien d'autre qu'un de ses représentants qui aura su être à son écoute. Le peuple se reconnaîtra alors en lui. Cette relation qui s’exprime grâce à un système issu d’une grande RÉVOLUTION, nous l'avons appellé la démocratie. Celle-ci est la résultante d’un mouvement de libération et d’une prise de conscience de la masse humaine qui décida un beau jour que l’oppression de la monarchie n’avait plus de légitimité. Un ordre nouveau venait alors d’apparaître !
    L’Histoire agit par à-coups. Or, nous vivons précisément dans un de ces COURANTS porteurs. Nous sommes impuissants à contrôler cette Énergie agissante en nous. Tout ce que nous pouvons faire, c’est de suivre ce que nous appelons vulgairement notre ″instinct″. Comment ne pas se sentir petit devant une manifestation aussi éclatante de l’Énergie Universelle qui se manifeste en nous, québécois ?

  • Gérald McNichols Tétreault Répondre

    10 août 2011

    Tous ceux qui tentent à répétition de mettre en doute et de discréditer la représentativité démocratique de l’Assemblée Nationale du Québec s’attaquent à notre seule institution politique représentant la nation québécoise validée par la reconnaissance des générations de Québécois qui y ont adhéré depuis plus d’un siècle et demi. Faisant cela ils font le jeu sans s'en rendre compte de l'État canadien qui n'est pas le nôtre.
    QUÉBEC PAYS LIBRE ET DÉMOCRATIQUE