Lettre à M. Bernard Drainville | La FIN de l'isolationnisme au PQ

L'heure décisive des choix essentiels

FIN de la gouvernance collabo - Choisir la Résistance radicalement démocratique

Tribune libre

M. Drainville
Vous écrivez « Je vais tout mettre en œuvre pour que cette synthèse soit à la hauteur des efforts que vous avez consentis pour me faire part de vos idées, de vos réflexions et de vos attentes. » Réfléchir au Québec qu’on veut : en attendant la suite - 08 août 2011
Cela me semble contredire votre espérance quant au fait de nous revenir « avec un texte et des propositions ».
En effet, des propositions ne peuvent se limiter à une synthèse de ce que vous aurez lu. Le fait de parler de propositions implique que vous vous serez fait une tête et que vous aurez fait des choix.
L'heure décisive des choix essentiels
Nous sommes à l'heure des choix si nous ne voulons pas gaspiller l'occasion unique qui nous est offerte aujourd'hui. Occasion qu'ont créée l'effondrement du Bloc le 2 mai dernier et les démissions de 5 député,es du PQ.
Nous avons l'occasion de faire des prochaines élections à venir des élections décisives quant au respect du principe premier de la démocratie, à savoir la primauté effective de la souveraineté du peuple du Québec sur SON sol national du Québec quel que soit l'État qui gouverne le gouvernement qui gouverne ce peuple démocratique. Et elle seront décisive quoi qu'il arrive ces élections. À nous de faire qu'elles soient conforme aux volontés libres de ce peuple qui aspire à vivre dans un État démocratique qui fait de lui le patron de l'État et non le Sujet d'un Verbe monarchique qui n'est pas le sien.
L'échéance électorale est cruciale et toute procrastination pourrait nous faire gaspiller cette occasion unique. En effet, Jean John James Charest pourra invoquer n'importe quoi et son contraire pour les précipiter, c'est lui qui contrôle cette partie de notre agenda. Si on ne veut pas être soumis au sien, il nous faut être dans le nôtre, et que dans le nôtre.
Le nôtre d'agenda, c'est de faire sans délai par delà ce qui nous divise, par delà les partis, les personnes, leurs idéologies, ce qui peut faire l'UNION des partis souverainistes, et celle-là en UNION avec les composantes citoyennes démocratiques souverainistes.
On parle de tout et son contraire en matière d'UNION de nos forces : nouveaux partis, primaires, démocratie directe, ralliement, et j'en passe. Mais une seule voie permet de faire l'UNION de toutes nos forces actuelles et futures avant les prochaines élections. Celle qui n'en oublie aucune, celle qui cesse d'excommunier un tel, et une telle autre entité. À défaut, l'UNION est fallacieuse. Tout comme par exemple est fallacieuse la fausse Coalition SIROIS/Legault. Fallacieux pour fallacieux, qu'est qui pourra faire la différence, à part le sourire de l'un ou la moustache de l'autre ?
L'argumentaire qui blâme QS de ne pas se rallier au PQ, ou qui prétend que l'autre empêche la COALITION de nos forces, est fallacieuse. QS, n'a pas à se rallier au PQ. Et QS voudra coaliser le jour où le PQ cessera de prétendre qu'il peut AGIR seul EN TOUTE LIBERTÉ.
Ce qui doit être changé dans le PQ ( et dans les autres composantes citoyennes et politiques ), pour bâtir pour l'avenir une COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec | Multipartite
Les partis et autres composantes politiques et citoyennes ( NOS forces ) doivent :
- cesser de prétendre pouvoir agir seules de manière déterminante quant à la souveraineté du peuple et à celle de l'État du peuple ; cette prétention est infertile ;
- cesser de prétendre que leurs forces suffisent et que celles des autres est soit marginale ou lilliputienne ;
- cesser de nier la force de la complémentarité de ces forces petites et grandes ;
- cesser de refuser de changer pour accuser les autres ensuite de ne pas savoir changer ce qu'il faut pour fonder une force coalisée ;
Toutes nos forces devront changer
Toutes ont jusqu'à maintenant formé ou voulu former des gouvernements collabos qui ont toléré ou qui prévoient encore tolérer une fois élues, ce qui NIE la primauté effective de la souveraineté démocratique de ce peuple, et ce, contre la volonté libre de ce peuple.
Le Canada ne passe pas au Québec. Les Québécois,es n'en veulent pas.
Les personnes, la députation, les partis autant fédéralistes-rénovateurs, qu'autonomistes, souverainistes, indépendantistes ou autruches n'en veulent pas. Or, s'ils et si elles sont pourtant démocratiques, toutes ces forces ont toléré et prévoient tolérer sans recours la légalité illégitime d'un État qui n'a jamais obtenu le OUI de la démocratie québécoise, ce qui NIE, foule aux pieds, subordonne, assujettit, corrompt son principe premier, à savoir, la primauté effective de la souveraineté du peuple.
La démocratie doit cesser d'être foulée aux pieds au Québec
S'il y a UNE seule chose qui dans les partis politiques démocratiques doit changer au Québec, une seule chose qui se trouve à faire l'UNION de nos forces démocratiques, et ce, quel que soit l'État qui gouverne le gouvernement du peuple, c'est celle-là, tout le reste n'est qu'accessoire : la démocratie doit cesser d'être foulée aux pieds au Québec par un État qui n'a pas obtenu l'approbation du peuple souverain du Québec.
Cela commence en chacun de nous
Cela commence par vous. Nous serons arrivés à ce qui commence, quand chaque personne décidera pour elle-même de prendre le parti de la Résistance démocratique, contre la Gouvernance collabo qui, sans recours, tolère au pouvoir comme dans l'opposition ce qui dans cet État illégitime du Québec/Canada, NIE le principe premier de la démocratie. Cela commence par chaque personne et le reste suivra.
À défaut, chaque personne se dit impuissante, s'écrase devant l'immensité de la tâche qui devrait conditionner ce que chacun doit penser. Et l'on va, se lamentant, que rien ne change, que rien ne pourra être changé parce que personne ne veut changer ou qu'il faut attendre que tout change pour changer soi. Ce qui bien sûr fait en sorte que rien ne bouge puisque rien ne bouge si tout ne bouge pas en même temps, ce qui justifierait que soi, bouge.
La longue marche du peuple Souverain du Québec
Une longue marche commence par un pas, petit ou grand. Une collectivité, un parti, avance d'abord quand une personne se commet et fait un premier pas, ce qui appelle les autres à cesser d'attendre que l'ensemble fasse un pas pour se commettre, chacun doit faire le pas qu'on souhaite voire fait par l'ensemble. Ce qui du coup fait faire à l'ensemble un premier pas puisqu'une partie de l'ensemble l'a fait. Cet ensemble a bougé. Le reste viendra de soi.
Pour faire s'effondrer la si lucrative mainmise de l'industrie britannique du textile en Inde, Gandhi a commencé LUI, par tisser son propre vêtement de coton. D'autres ont fait le même pas. Bientôt partout en Inde chaque maison avait son petit métier rudimentaire, trois fois rien fait de 3 bouts de bois. Les Britanniques ont dû quitter.
Toutes choses égales par ailleurs, la Reine est nue, mais personne n'ose le dire. Cet État est autocrate et NIE clairement le principe premier de la démocratie, mais tout le monde fait comme si... de rien n'était... et voilà 60 ans que ça dure.
La fin de la gouvernance collabo
Vous donc, décidant pour vous-même de ne plus tolérer que soit NIÉE la souveraineté du peuple du Québec, tout partisan de la souveraineté de l'État que vous êtes, vous vous trouvez à tendre la main à tous les démocrates du Québec, puisqu'il est bel et bien question, quel que soit l'État qui s'impose, d'appeler ce peuple à se prononcer et trancher. OU bien il INVALIDE tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie québécoise ; OU bien, tournant le dos à la démocratie, il dit NON à ce qui fait de lui le patron de l'État du Québec et accepte que s'impose un État qui unilatéralement peut d'Autorité impériale dicter à volonté et à l'État du peuple et au peuple lui-même.
NOUS pouvons régler la question en moins de six mois, en lieu et place de la gouvernance collabo. M. Legault en sera que plus crédible, car comment peut-il être raisonnable de faire encore durer le supplice pendant des années en faisant l'autruche alors qu'il suffit de poser la question au peuple Souverain pour libérer l'entrave du perpétuel affrontement constitutionnel ? S'il veut faire le ménage de l'État, il faut le faire en grand et non pas balayer la poussière sous le tapis constitutionnel.
Vous donc, profitant de cette intense période de réflexion, posant pour vous-même le geste radicalement démocratique de proclamer votre attachement premier au principe premier de la démocratie, vous pouvez dans le PQ, porter et planter ce germe du renversement qui ferait du PQ, un parti vraiment souverainiste. Si le PQ, refuse d'être vraiment défenseur de la souveraineté du peuple, comment cette souveraineté première peut-elle fonder la souveraineté de l'État... ? vous restera à quitter.
J'ai l'intime conviction que vous n'aurez pas à quitter. L'intime conviction qu'en dépit de tous les signaux contraire, le Parti québécois pourra faire, saura faire le bon choix pour le Québec démocratique. Il saura être ce qu'il a toujours été, le fer de lance de la libération de ce peuple quels que furent les si longs détours.
À une différence près, cette fois sa lance ne sera plus émoussée par la gouvernance collabo et le PQ qui la porte, prendra Acte du fait qu'il n'est plus seul. QS existe, le PI existe, l'ADQ existe, une députation a fait défection et une partie d'elle a fondé une fausse Coalition qui prévoit encore et toujours former un gouvernement collabo qui prévoit gouverner en tolérant ce qui dans cet État du Québec/Canada se trouve à NIER la primauté effective de la souveraineté du peuple. Et il n'est pas interdit qu'un autre parti surgisse, indépendantiste. Il faudra tôt ou tard faire l'UNION trans-partisane, trans-idéologique, trans-générationnelle et trans-culturelle de ces partis, de ces forces.
Appel à la Résistance radicalement démocratique
Ce faisant, vous lancez un appel à la Résistance démocratique, comme l'a fait le général de Gaulle le 18 juin 1940. Son appel historique a mis du temps à être entendu. Un certain François Mitterrand a mis 3 ans. Mais qui s'en souvient aujourd'hui ? Ce que l'Histoire a retenu, c'est le respect du principe premier de la démocratie, c'est la naissance de la Résistance à l'Occupation de la France par un État qui s'imposait sans avoir NI sollicité NI obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire de la France. De Gaulle a pu dans une France libérée appeler le peuple de France à approuver définitivement la constitution de la IVe République française par référendum le 13 octobre 1946 avec 53,5% de « oui ». IVe République française - Wikipédia - Nos soldats ne sont pas morts en vain. La démocratie a triomphé.
De Gaulle a crié, comme il criait Vive la France libre ! en 1940, VIVE le Québec libre ! en 1967 lors de son séjour triomphal au Québec. Nos élites politiques ont mis 44 ans à entendre cet appel à la Résistance démocratique québécoise. N'est-il pas temps qu'elles l'entendent ?
L'essentiel c'est qu'on l'entende cet appel et qu'on le fasse nôtre. De Gaulle ne pouvait faire plus que cela pour nous, et ne pouvais faire pour nous ce qu'il a fait pour la France. C'est à nous de le faire. Aujourd'hui, c'est à vous de le faire.
Le choix de la Résistance démocratique
Vous faites bien de prendre le temps de bien réfléchir comme vous l'annoncez dans votre message publié aujourd'hui 9 août 2011. Réfléchir au Québec qu’on veut : en attendant la suite - La précipitation n'est pas raison. Mais il ne faut plus attendre, ni la suite, ni quoi que ce soit d'autre. Il faut réfléchir, c'est un geste posé, et il faut en poser d'autres sans délai­.
Réfléchir est une action. C'est déjà ça, mais il faut non seulement « réfléchir au Québec qu'on veut », mais aussi et surtout réfléchir au Québec dont on ne veut pas. Cela aussi est partie de la VOLONTÉ libre d'un peuple, ne pas vouloir d'un État qui s'impose sans son libre consentement.
À défaut, ce qu'on veut ne surviendra jamais parce qu'on omet de dire ce dont on ne veut pas. Ce dont le Québec ne veut pas - et il faut appeler ce peuple à le dire, officiellement - c'est de l'État actuel du Québec/Canada. C'est bien beau rêver, mais si on ne s'occupe pas de la réalité, comment penser qu'elle ne s'imposera pas, contre notre libre gré ?
Réfléchir certes, mais réfléchir vite et bien, car nous ne sommes pas maîtres de l'agenda électoral. Ne pas se précipiter, c'est bien, mais il faut être prêt pour ne pas être précipité dans des élections prématurément déclenchées par nos adversaires et ennemis, il faut se hâter. Chaque semaine, chaque jour, chaque heure perdue aujourd'hui pourra cruellement compter demain quant les échéances se bouscule. Ce n'est pas après le déclenchement d'élections précipitées que nous pourrons faire l'UNION de nos forces.
Gilles Duceppe « pour l'outrage [ que le gouvernement ] a commis en refusant de préciser les coûts de ses réformes de justice criminelle » a précipité nos troupes dans la bataille le 23 mars 2011, tel Montcalm en le 13 septembre 1759, sans avoir fait préalablement l'UNION de nos forces.
Résultat, l'effondrement du Bloc. Les mêmes causes produiront les mêmes effets si les mêmes stratégies de l'unilatéralisme électoraliste partisan prévalent lors des prochaines élections à Québec. Le Bloc ne devait pas agir seul, le PQ ne doit pas agir seul.
Notre agenda est de faire l'UNION de nos forces
Comme le Chevalier de Lévis a su la faire, sans attendre, sans précipitation, mais en toute hâte, il nous faut nous aussi la faire. Il a triomphé et il s'en est fallu de peu qu'il reprenne Québec pour chasser définitivement l'occupant.
C'est la seule voix à suivre, faire d'abord l'UNION de nos forces démocratiques qui cessent de vouloir agir seules et séparément en voulant former seuls, des gouvernements collabo qui NIENT le principe premier de la démocratie.
Nous pouvons la faire cette UNION plurielle, sous COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec| Multipartite.
Sinon, le PQ seul, ne pourra au mieux que former un gouvernement collabo minoritaire, impuissant et incapable, au pire, comme il est prévisible, il sera balayé par la division de nos forces citoyennes et politiques et par un gouvernement de fausse Coalition SIROIS/Legault.
Une chose est sûre, l'actuel programme de gouvernance qui n'a de souverainiste que le nom, n'est pas en mesure de faire l'UNION de nos forces souverainistes dispersées dans QS, le PQ, le PI, bientôt peut-être dans le parti Aussant et le parti de la fausse coalition SIROIS/Legault, quand ce n'est pas dans l'ADQ ou le PLQ...
Ce qui seul peut faire l'UNION de nos forces, c'est la Résistance radicalement démocratique qui cesse de NIER la primauté effective de la souveraineté du peuple que nous sommes. LUI, n'attend que ça pour faire front COMMUN. Nos forces stationnées dans le champ si infertile de la dépression, du découragement, n'attendent que ça, pour rappliquer, le jour où on sentira que l'UNION a changé de camp.
Et si ce n'est pas vous qui pour vous même, décidez de refuser ce qui NIE le principe premier de la démocratie, ce sera un,e autre. Car il n'y a pas d'alternative. C'est soit l'un, soit l'autre. Soit ce peuple est appelé à se poser dans l'État, quel qu'il soit, en tant que seule valide Autorité démocratique suprême, soit l'État post-impérial actuel s'impose par défaut et condamne la démocratie à la sujétion, ce qui est son exact contraire autocrate. Et vous, vous vous trouverez à le cautionner, ce qui fera de vous un collabo de plus. Je suis persuadé que si tel est le cas, comme François Mitterrand, vous comprendrez que ce choix n'est pas bon pour le Québec. Le bon choix pour le Québec, c'est le choix de la Résistance démocratique. Autant faire le bon choix MAINTENANT.
XEo vous de voir. 403 ans d'Histoire vous contemplent.
Luc A.
Un monde finit, un autre commence. [1]
Nous sommes arrivés à ce qui commence [2]

Nous sommes un peuple.
Nous sommes le peuple souverain du Québec.

- 1] [Tu peux ravaler ta romance | Gilles Vigneault | Musique Robert Bibeau - Écrite pour le spectacle de la fête nationale du Québec à Montréal, le 24 juin 1992.

- 2] D’après Gaston Miron | L'Homme Rapaillé, Montréal, l'Hexagone, 1994, [Liminaire

Opération VIGILE du samedi | la PAROLE CITOYENNE en Acte | Québec | Montréal | Mont St-Hilaire | Gatineau

Pétition COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec| Multipartite.


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4 commentaires

  • Luc Archambault Répondre

    10 août 2011

    @ Jacques Noel
    Merci pour vos bons souhaits, mais ce n'est pas la chance des uns et des autres qui prévaudra, c'est soit la Raison de l'UNION des forces de la Résistance radicalement démocratique québécoise ou soit la Déraison de la division de nos forces.
    Comme vous postulez que sans contrôler des médias de masse, jamais rien ne sera possible, ce sera la déraison de la division qui l'emportera. Or, voulez-vous bien me dire en quoi des médias de masse souverainistes pourrait bien changer quelque chose à notre division actuelle dans VIGILE.net ?
    Ce n'est tout de même pas les médias de masse qui contrôlent ici nos claviers. Tout au plus les surveillent-ils MdR...
    Comme vous subordonnez toutes choses à vos conditions, que vous postulez que ce sera les médias de masse qui feront l'UNION de nos forces, incapable que vous êtes de prendre ce parti ici, je ne vous souhaite pas bonne chance. Vous n'en n'avez pas besoin... suffit de laisser couler, la division fera le reste MdR...
    Cela dit, bien sûr, contrôler des médias, ce serait une bonne chose. Et, si on commençait ici-même à contrôler nos divisions en faisant l'UNION de nos forces au moins sur l'ESSENTIEL : le respecte, la défense et la protection de la primauté effective de la Souveraineté démocratique de ce peuple. Cette UNION faite sur l'ESSENTIEL, aucune division sur l'ACCESSOIRE n'aura de prise sur nous...

  • Luc Archambault Répondre

    10 août 2011

    @ M. Bousquet,
    Vous pouvez faire dire ce que vous voulez aux statistiques et sondages. Ce qui fait foi, c'est l'urne.
    Si les canadianisateurs avaient été en mesure d'obtenir un clair OUI des Québécois,e approuvant la Constitution du Canada, pourquoi ne l'a-t-il pas sollicité depuis le temps ce OUI qui paralyse le Canada et le Québec ? Parce qu'ils en sont parfaitement INCAPABLES et ils le savent.
    Si ce que vous dites est vrai, c'est donc qu'ils étaient et sont toujours gagnants. Alors, gagnants qu'ils étaient, et seraient toujours, pourquoi donc s'abstiendraient de gagner un tel référendum afin de régler la question une fois pour toutes en obtenant le OUI des Québécois,es !?
    Soyons sérieux, une seule raison explique leur abstinence.
    La Constitution du Canada ne passe pas au Québec !
    Normal, elle est répudiée autant par les fédéralistes-rénovateurs, que par les autonomistes, les souverainistes et même par les autruches. Qui reste-t-il ? 10 ou 15% des Québécois. Ce qui donne de 85 à 90% de voix pour INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    Nous sommes à l'heure décisive des choix cruciaux essentiels

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2011

    Des Tea Party souverainistes? L'idée n'est pas mauvaise. Mais faut-il rappeler que les Tea Party s'appuient sur de solides morningmen.
    Au Québec, le mouvement souverainiste ne compte aucun organe de masse. Y'a deux canaux météo sur le câble, Montréal a sa radio juive, mais nous, les souverainistes, on a rien. Silence total sur les ondes publiques.
    Bonne chance quand même.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2011

    Vous affirmez : « Le Canada ne passe pas au Québec. Les Québécois,es n’en veulent pas ».
    Il y a, au moins le 20 % d’Anglophones québécois qui en veulent du Canada. Si on demande, par sondages, aux Québécois, s’ils veulent rester dans le Canada, 67 % des 40 % de ceux qui se disent souverainistes, disent OUI, ce qui ne laisse que 13,4 % de véritables séparatistes plus 26,6 % de souverainistes avec un genre d’association ou de partenariat avec le Canada. C’est dans cette direction que ceux qui refusent la fédération actuelle, devraient chercher une solution constitutionnelle.
    Voir la déclaration de M. Jean-Marc Léger sur vidéo suivante

    http://video.telequebec.tv/video/6735/la-souverainete-du-quebec-est-elle-une-option-politique-depassee