Sous les libéraux: plus on accueillait d’immigrants, plus on les anglicisait.

« Comme on avait fermé beaucoup de classes de français, on manquait de places, alors on disait aux immigrants : en attendant, apprenez donc l’anglais… » — dixit un fonctionnaire.

6a4e3f60094d508bb725cae18018f5bb

Chronique de Pierre Godin


Lors du premier débat des chefs, Pauline Marois s’est désolée dans sa péroraison finale que la question du français soit évincée de la campagne. Remarque judicieuse, elle qui a dû rétropédaler sur la « refrancisation » du Québec, notamment la refonte de la loi 101, parce qu’elle était minoritaire. Il est clair cependant que Philippe Couillard avait intérêt à tuer le sujet, vu la béance de son indifférence vis-à-vis l’avenir du français dont on a pu avoir un aperçu inquiétant au second débat des chefs. Et vu aussi le bilan accablant de son prédécesseur Charest au sujet de la francisation des nouveaux Québécois qu’on pourrait résumer ainsi : plus on accueillait d’immigrants, plus on les anglicisait.

Petit rappel des faits

La politique d’anglicisation des libéraux visait, à plus ou moins long terme, à modifier le caractère français du Québec en faveur de l’anglais. La statistique était implacable. Des 49 489 immigrés accueillis en 2009 ( la population d’une ville moyenne de province ), à peine 25 % suivaient des cours de français, alors que 40 % les boudaient carrément au vu et au su du gouvernement libéral.

« On progresse en matière de francisation », s’entêtait pourtant à dire Yolande James, ministre responsable de l’immigration. La réalité était tout autre. Débarqués chez nous en baragouinant deux ou trois mots de français, ou pas un seul, les migrants ne le parlaient toujours pas des mois après leur arrivée. Ils pouvaient remercier Jean Charest qui faisait reposer la francisation sur l’incitation, la bonne volonté, la tape dans le dos, le tout sourire… C’était la porte grande ouverte à l’anglicisation à cause de la force d’attraction de l’anglais nord-américain.

Aux États-Unis, en France, en Allemagne et en Angleterre, la connaissance de la langue commune, anglaise, française ou allemande, est obligatoire pour tout immigrant. Alors qu’au Québec des libéraux, il n’était pas nécessaire d’apprendre le français même s’il s’agissait de la langue commune. Mais ce n’était pas cette petite « contrariété » qui allait les faire renoncer à leur politique visant à angliciser l’immigration et la société québécoise par ricochet.

En effet, des cours de français, il y en aurait de moins en moins. Objectif du gouvernement : abolir le maximum de classes de francisation en évitant toutefois de soulever la tempête chez les « angoissés de la langue », pour reprendre l’expression de l’une des « plumes » de La Presse, Alain Dubuc. Connecté au milieu des affaires qui avaient combattu bec et ongles la charte du français ( loi 101 ) adoptée, 30 ans plus tôt, par René Lévesque, le scribe tombait dans la dérision propre à ceux que le même René Lévesque appelait « nos exilés de l’intérieur ».

Sous prétexte de coupes budgétaires, la ministre Yolande James ferma donc 30 classes de francisation à temps complet, puis quelque temps plus tard, 35 autres classes destinées, celles-là, aux travailleurs immigrants. Cette dernière coupe allait faire épargner à l’État 600 000 $ dollars sur un budget de… 72 millions. « Une économie de bout de chandelles », s’insurgea l’Opposition péquiste, scandalisée.

Aux journalistes intrigués par ces compressions, car ils constataient tous les jours l’incapacité d’un grand nombre d’allophones de s’exprimer en français, la ministre babilla : « Les immigrants peuvent toujours décider d’apprendre le français par eux-mêmes… » Elle en était rendue aux expédients. Pourtant, les experts avaient calculé qu’à Montréal, plus de la moitié des travailleurs immigrants ne parlaient pas un traître mot de français.

Pour redresser la situation et prouver qu’il se souciait du français, Jean Charest fit insérer un article « audacieux » dans le texte de son fameux projet de loi 103 sur l’école passerelle. Il s’agissait de cette loi discriminatoire qui, en violation de la loi 101, ouvrait la porte de l’école anglaise privée aux enfants des immigrants riches, les enfants des milieux modestes étant « condamnés » à l’école publique française... L’article stipulait que « le français était la langue normale et habituelle de l’espace public, un instrument essentiel de cohésion sociale » et qu’il était important « d’en assurer la pérennité ».

Las ! Devant la résistance de son électorat anglophone et allophone, à qui il devait le pouvoir, il s’était hâté de reculer honteusement. On n’entendit plus jamais parler de l’article en question, prestement caviardé dans le texte original de la loi 103, comme l’avait révélé après coup la presse. Il ne s’agissait en somme que d’une entourloupette pour calmer « les angoissés de la langue » qui s’inquiétaient des dommages collatéraux que l’école passerelle causerait à la longue au caractère français du Québec.

Succédant à Yolande James qui avait jeté l’éponge, ce fut au tour de la nouvelle ministre de l’Immigration, Kathleen Weil, de « s’illustrer ». La stratégie de cette ancienne avocate d’Alliance Québec, défunt lobby anglo très militant lié aux libéraux qui avait combattu la loi 101, était des plus limpides. Imaginer mille stratagèmes pour compliquer et ralentir la francisation des immigrants. Et par ricochet, stopper la perte de poids de sa communauté de référence en redirigeant le plus possible d’allophones vers l’école anglaise.

Pour réussir sa nouvelle « mission », la ministre pouvait miser sur la passivité indéfectible de son chef qui, comme Philippe Couillard, n’éprouvait aucune fixette à propos de la francisation. À Montréal, comme la moitié des travailleurs immigrants ne baragouinaient pas plus l’anglais que le français, elle chuchota aux hauts fonctionnaires de son ministère : « Il faut parler anglais pour se trouver un emploi. La réalité, c’est ça. Nous allons donc payer des cours d’anglais aux immigrants, à tous les immigrants, même francophones… »

Sujet tellement explosif qu’il était plus ou moins tabou, à l’interne. Quand l’affaire fuita dans la presse, elle chercha à noyer le poisson : « La langue de travail, c’est sûr que c’est le français, mais… » Que voulait donc dire ce « mais » ? On l’apprit bientôt par les titres des quotidiens : « Langue de travail — le gouvernement consacre des millions de dollars à l’anglicisation des immigrants. »

Révoltés par la politique de leur ministre, les cadres intermédiaires multipliaient les confidences aux journalistes : « On dit aux immigrants que l’anglais est nécessaire pour avoir un emploi. On fait ça discrètement parce que si le monde le savait… Le pire, c’est que comme on a fermé beaucoup de classes de français, les immigrants doivent attendre des mois parfois avant de pouvoir y aller. Alors, on leur suggère de suivre des cours d’anglais en attendant … Vous voyez l’astuce : on coupe la francisation pour favoriser l’anglicisation ? »

Nullement intimidée par l’Opposition péquiste qui ravalait sa politique à « une invitation à s’angliciser », la ministre Weil chercha néanmoins à atténuer l’impact négatif des cours d’anglais qu’elle « payait » aux travailleurs immigrants francophones : « Est-ce qu’un immigrant francophone devient anglicisé parce qu’il parle un peu d’anglais ? Non, pas du tout… »

La réalité prouvait le contraire. Immerger l’étranger à son arrivée dans un bain d’anglais en lui répétant qu’il devait le parler pour gagner sa croûte le ferait chavirer à jamais du côté de la vie en anglais. Il réaliserait vite que, mêmes minoritaires, les winners anglos imposaient leur langue aux loosers francos complexés qui s’empressaient de fourrer leur langue dans leur poche dès qu’ils entendaient tinter un mot d’anglais autour d’eux.

Se cramponnant à son plan d’anglicisation des allophones, Kathleen Weil appuya encore sur le champignon. Elle annonça, sans y voir de contradiction, qu’elle comptait accueillir encore plus d’immigrants. Dépasser même le chiffre mythique de 50 000 par année. Satisfaite d’elle-même, elle gazouilla : « Je ne vois aucune nécessité d’augmenter les budgets consacrés à la francisation des immigrants, on réussit très bien ce qu’on fait déjà. »

Pauline Marois avait son voyage. Prenant la presse à témoin, elle explosa : « La ministre doit être la seule au pays à croire qu’elle peut accueillir 50 000 immigrants par année sans mettre plus de ressources pour les franciser. » Un employé du métro en eut ras le pompon de tous ces immigrés anglicisés par les libéraux qui lui demandaient leur chemin dans un anglais boitillant au lieu de s’adresser à lui en français. Il promulgua sa propre politique de francisation. « Dans le métro, c’est en français que ça se passe! » annonçait l’affichette qu’il plaça près de son guichet. Quand l’État ne fait pas ce qu’on attend de lui, les citoyens rédigent leur propre loi!

Croyez-le ou non, nos blogueurs de presse francophones le désavouèrent. L’un d’eux, le barbichu Michel David, du Devoir, adopta même un ton paternaliste pour moraliser l’employé : « La communauté anglo s’est insurgée à bon droit contre cet employé à qui il n’appartenait pas d’interpréter la façon dont la Charte du français devrait être appliquée dans le métro… »

Par chance, ce n’étaient pas tous les citoyens qui baissaient les bras devant la part de plus en plus chiche réservée au français dans les services publics de la métropole et devant la politique libérale d’anglicisation des nouveaux Québécois. « Que plus de 100 000 travailleurs immigrants ignorent le français est anormal et inquiétant », dénoncèrent les syndicats du monde de l’enseignement et du monde ouvrier. Et les zélés défenseurs du français de compléter : « Chaque fois qu’on donne des services en anglais aux allophones, on passe le message : pas besoin d’apprendre le français, vous êtes dans un État bilingue, vous pouvez travailler et vivre en anglais. »

Même si le mur de béton sur lequel Kathleen Weil allait finir par se cogner le nez se rapprochait, elle imagina un nouveau stratagème pour réduire, cette fois, le nombre de migrants francophones désireux de se fixer chez nous. Sous prétexte d’une plus grande « diversité culturelle » ( are you kidding ! ), la ministre fixa un quota de 30 % par bassin démographique. Il fallait creuser sous la surface de ce 30 % pour découvrir la couleuvre qu’elle y avait cachée.

En effet, même si nous recrutions nos immigrants dans plus de 130 pays du globe, la grande majorité provenait de nations où l’on parlait le français : France, Suisse, Belgique. Mais plus encore, pas loin de 40 % des allophones provenaient du bassin méditerranéen — Algérie, Maroc, Tunisie. Ces migrants répondaient parfaitement bien aux critères de sélection adoptés par le gouvernement péquiste précédent : jeunes, scolarisés et francophones. Une grille de sélection contestée par la ministre Weil qui cherchait à contingenter les zones à forte immigration francophone en les soumettant à la règle du 30 %.

« C’est de la discrimination! » s’exclamèrent les critiques qui fusaient de tous bords et de tous côtés, à l’exception des milieux d’affaires et de la bergerie libérale. Le Conseil supérieur de la langue française s’interrogeait sur « les motifs cachés » de la ministre. Pauline Marois y décelait, elle, la volonté à peine masquée des libéraux de limiter l’immigration francophone. En noyant les tricotés serrés dans une mer d’étrangers parlant d’autres langues que le français, Jean Charest ne perdait pas non plus de vue sa réélection garantie par le vote massif des Anglos et des immigrés.

Robert Dutrisac, du Devoir, décortiqua à sa façon la stratégie gouvernementale : « L’appui aux libéraux est plus fort chez les allophones que chez les francophones. Le gouvernement a donc un intérêt objectif à faire diminuer le poids relatif des natifs dans la population en accueillant de plus en plus d’immigrés… »

Mais « Dear Kathleen », comme ironisaient les péquistes, avait franchi la ligne rouge en voulant restreindre le nombre de migrants francophones en provenance des pays du Maghreb. Elle dut reculer honteusement, renonçant à son quota de 30 % par bassin d’immigration. « C’est perçu négativement, c’est perçu comme de la discrimination, bégaya-t-elle, la mine déconfite. Ce n’était pas le bon message à envoyer, je l’admets… »

Même échaudée, elle imagina une autre gimmick pour angliciser les immigrants. Désormais, ce ne serait plus ni elle ni son ministère, mais les organismes communautaires, qui les accueilleraient. Jusqu’ici, l’accueil du nouveau venu se faisait en deux temps et obligatoirement en français, afin de bien lui faire comprendre qu’il débarquait dans une province de langue française.

À l’avenir, celui-ci n’aurait droit qu’à une seule séance d’information donnée non plus par un fonctionnaire de l’État, mais par les communautaires qui pourraient, le cas échéant, recourir à l’anglais ou à une autre langue. Ça rouspétait du côté des fonctionnaires qui se défoulaient auprès des journalistes : « La ministre Weil n’a fait que copier ce qui se fait dans les provinces anglaises. Chez nous, on faisait les choses différemment. Il nous avait toujours semblé important que l’immigré soit d’abord en contact avec un État qui parle français. »

À l’avenir, la langue d’accueil pouvait être aussi bien l’anglais que l’espagnol, l’italien, l’allemand, le russe, le chinois, le kazakh, l’espéranto, mais pas le français… » Si jamais Philippe Couillard était élu, le 7 avril, il faudrait s’attendre à replonger dans la Babel Ville des libéraux, vu qu’il pense que même les ouvriers d’une chaîne de montage devraient parler anglais pour plaire à leurs boss américains! Mais d’où sort-il, celui-là ? S’imagine-t-il encore en Arabie saoudite ?


Laissez un commentaire



9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2014

    Article magistral, documentation impeccable et diagnostic imparable, on reconnait le métier du biographe de René Lévesque.
    J'ai dirigé de 1985 à 1987 la Délégation du Québec à HongKong qui était la championne du réseau pour le recrutement des immigrants investisseurs. On peut le constater à Brossard.
    Nous avions fait venir une enseignante du Québec et conclu une entente avec l'Alliance française de HongKong pour donner une "introduction au Québec" et des notions de français aux candidats acceptés.
    Sans moyens de coercition, les classes étaient presque vides.
    Demandez aujourd'hui au ministère de l'immigration, combien de ses 50,000 immigrants par année sont encore au Québec.
    Ils ne le savent pas. En bonne partie partis en Ontario sinon aux États-Unis où ils peuvent fonctionner grâce à l'anglais appris au Québec.

  • Carole Jean Répondre

    29 mars 2014


    Et avec Philippe Couillard comme Premier ministre, ça continuerait comme sous Jean Charest, et en pire.
    C’est que le chef libéral Philippe Couillard fait peur.
    M. Couillard fait peur avec ses déclarations, notamment sur la langue française et sur la Révolution tranquille. Son article dans le Devoir du 5 déc. 2012 (« Revenir aux sources de l’idée libérale ») mérite d’être relu car il annonce un renversement d’idéologie majeur au PLQ.
    Le chef actuel du (PLQ) dit ni plus ni moins avoir perdu foi dans les grands idéaux de la Révolution tranquille, et même avoir perdu foi dans le Québec Inc. ! C’est quelque chose !
    Pourquoi le Dr. Couillard dit-il vouloir ramener le PLQ vers ce qu’il était avant la Révolution tranquille, au temps des Wilfrid Laurier, Alexandre Taschereau et Adélard Godbout, et d’en faire un parti axé sur le laisser-faire, l’immobilisme et l’attentisme dans tous les domaines, économique, social, culturel et linguistique ?
    Le « nouveau » PLQ serait alors aux antipodes de la pensée politique libérale de la Révolution tranquille des années ’60 avec des leaders tels Jean Lesage, René Lévesque, Paul Gérin-Lajoie, Robert Bourassa et Claude Ryan. Il est salutaire que toutes ces figures marquantes de l’histoire récente du Québec n’entendent pas les propos du chef actuel du PLQ, car je suis persuadée qu’ils se retourneraient dans leur tombe.
    Depuis la course à la chefferie libérale de 2012, on aimerait savoir ce que pensent les deux autres candidats concernant le tournant idéologique que Philippe Couillard veut faire prendre à leur parti.
    Que pensent de tout cela les anciens ministres Raymond Bachand et Pierre Moreau, se dernier se voulant le candidat de l’intégrité et celui qui dénonçait les liens du Dr. Couillard avec un fonds d’investissement actif dans les services de santé privés ?
    Que pensent-il aujourd’hui des intentions de M. Couillard d’instaurer au Québec un bilinguisme institutionnel « jusque sur le plancher des usines » ? N’ont-ils pas une certaine responsabilité d’éclairer la population sur ces questions ?
    Oui, M. Philippe Couillard fait peur.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2014

    Il faut certes protéger la langue française, mais il faut surtout protéger les citoyens dont la langue maternelle est le français. Il faut donc faire plus que franciser les cégeps. Il faut que la loi fasse du français la seule et unique langue officielle du Québec et conséquemment qu'elle interdise l'obligation pour qui que ce soit de parler une autre langue que le français pour obtenir un emploi. Que parler une langue étrangère puisse être nécessaire pour occuper certains postes où il faut communiquer avec l'étranger en dehors du Québec, ça se comprend, mais qu'il faille qu'une vendeuse dans une grande surface de Brossard doive parler anglais pour satisfaire des immigrants qui ne veulent pas parler français, je trouve cela inadmissible. À ce compte-là, pourquoi ne pas exiger que le client soit servi dans sa langue maternelle, soit en espagnol, en arabe, en mandarin, ou que sais-je?
    Tant et aussi longtemps que les Québécois seront obligés de parler anglais pour décrocher un emploi, ils apprendront cette langue étrangère, entretiendront l'idée qu'il faut être bilingues anglais-français pour pouvoir travailler et réussir sa vie au Québec, et à terme finiront par estimer qu'il vaut mieux apprendre l'anglais le plus tôt possible pour finir par parler anglais tout le temps et sans accent s.v.p. Quant à ceux qui ne parviendront pas à être «fluents», ils devront se sentir gênés de vivre en Amérique du Nord sans être capables de parler LA langue, la seule, l'unique, la vraie.
    C'est de cette façon que se fait l'assimilation tranquille. Durham avait prévu que ça pourrait prendre 200 ans. Nous y sommes presque.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2014

    Trois actions concrètes pour contrer l'anglicisation du Québec et pour éviter de devenir de plus en plus minoritaire:
    - Réduire â 35 000 par année le nombre d'immigrants au Québec (au lieu du 50 000 actuel). Au prorata de la population ce nombre serait encore supérieur au nombre d'immigrants autorisés aux États-Unis et en France. Cette réduction aurait pour avantage de permettre une plus grande sélection des immigrants selon nos besoins et une plus grande facilité d'intégration.
    - Avoir une politique nataliste qui ferait passer le nombre de naissances au Québec à 105 000 par année (au lieu du 89 000 actuel). S'inspirer à cet égard des politiques natalistes de la France et de la Scandinavie.
    -Appliquer la résolution entérinée au dernier grand congrès du Parti québécois d'étendre aux CÉGEPS les applications de la loi 101 d'accès au primaire et au secondaire à l'école anglaise.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2014

    Après la légalisation de l'avortement par les fédéraliste pour nous éliminer voilà la promesse de Couillard d'en finir avec notre langue nationale française en l'avortant dans le bilinguisme par l'anglicisation mur à mur. Et de l'autre côté le suicide assisté et l'euthanasie . la Nation québécoise est vraiment en danger de mort .
    Michel Guay

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2014

    Un jour je me dis; Il faut que j'agisse, sinon, qui le fera si les autres concitoyens sont aussi ignorants que je l'était par le passé.
    Je décide de contacter premièrement nos ministres de l'immigration et c'était Mme Yolande James ici au Québec, ainsi que deux autres et en leurs disant que j'avais envoyer cette lettre en copie conforme, pour être sur qu'ils en prennent connaissance et qu'ils ne la mette pas dans la corbeille.
    Par la suite, la ministre de l'immigration, Mme James, fut changée quelques mois plus tard par Mme Weil, et je suivais ces dames pour voir ce qu'elles feraient.
    Nos décideurs peuvent remplir le Québec de gens qui parlent Français, mais cela ne garantie aucunement leurs intégrations a notre société et a nos valeurs, d'ailleurs l'histoire dit que les musulmans sont des inintégrables a nos sociétés non musulmanes, car ils sont constamment surveillés par des musulmans intégristes, afin qu'il ne transgresse pas les codes de l'islam.
    C'est comme l'idéologie communiste; Tout les musulmans sont surveillés par les autres musulmans et chaque musulman surveillent les autres musulmans.
    Un jour j'entend Mme Weil dire: "Qu'elle veut diversifier davantage les bassins de nos immigrants" et cette décision fut prise après sa consultation sur l'immigration en aout 2011.
    Par la suite, je constate que les musulmans se sont plaint de la discrimination envers eux, car eux parlent le Français, donc a leurs avis, ils doivent être privilégiés comme immigrants au Québec.
    Suite a cela, Mme Weil fut embarrassée, car la majorité de nos concitoyens ne connaissent pas le visées de l'idéologie islamique. Elle a du reculer, mais cependant, les deux paliers de gouvernements ont fermé complètement l'immigration en Juin 2012.
    Selon un historien Français, M. Alain Besançon;
    L'histoire de 1400 ans est formelle, les musulmans ne se mélangent pas aux populations des alentours et souvent dans l'histoire cela a fini de façon dramatique.
    http://www.fdesouche.com/80742-les-classiques-de-fdesouche
    L'idéologie islamique contemporaine autorise le génocide.
    http://www2.memri.org/bin/french/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SR2504

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2014

    Je vais vous raconter un petit bout que j'ai eu connaissance qui peut apporter un bémol, pour ce qui est des bassins de sélection des immigrants par nos décideurs.
    Lorsque j'ai commencé a me renseigner sur l'islamisme en juillet 2009, ce fut un pur hasard.
    Étant très occupé dans un immeuble a revenu qui avait beaucoup besoin, j'avais rarement le temps d'écouter les nouvelles a la télé, car les heures ne correspondait pas et je me renseignais sur Internet.
    Un jour M. Martineau, fait un article sur canoé sur les crimes d'honneur de la famille Shaffia et dans son article il y a un lien: Nous, musulmans avons du travail a faire, car il avait pas de crimes d'honneurs avant que les musulmans immigrent en grand nombre au Canada. Je pique sur le lien et je lis l'article, ainsi que plusieurs autour dans la page. Je reste totalement étonné et complètement bouleversé de ce que je lis, car cela ne correspondait pas du tout a ce que j'entendais dans nos médias.
    Plus j'en lisais et plus que j'en découvrais, plus je voulais en savoir davantage, car je suis comme cela, et je veux souvent aller au fond des choses pour mieux comprendre.
    D'un article qui te mène a un autre et d'un site qui te mène aussi a un autre, plus j'en découvrais et plus ma stupéfaction grandissait et je me rendais compte que mes concitoyens et mes décideurs étaient complètement ignorants sur l'idéologie islamique et mes décideurs étaient en danger et ils étaient en train de nous mettre la population en danger, car pour prendre des décisions éclairées on doit connaître tous les paramètres autant que possible. J'essayais de transmettre a mes proches ce que je découvrais, mais rien ne fonctionnait car ils sont endoctrinés, comme la majorité des Québécois, plus j'en parlais, plus ils me voyaient comme une personne raciste, et tentaient de s'éloigner. Ils y en a même qui me disaient; On ne veut rien savoir, car nous avons assez de notre petit patelin a s'occuper.
    Après quelques mois que je me renseignais, je me suis dit il faut que je fasse quelques choses, l'heure est trop grave, il faut briser ce silence et il faut que nos décideurs prennent connaissance de ces ignominies, car la majorité de nos immigrants arrivent de bassins islamiques et plusieurs de ceux-ci nous mentent, nous méprisent et nous détestent comme occidentaux, car ils furent endoctrinés plusieurs années a la haine de l'occident surtout ceux qui ont environs entre 20 et 40 ans, avant qu'ils n'immigrent dans notre nation.
    A suivre

  • Lise Pelletier Répondre

    28 mars 2014

    Voici M. Fortin quelques informations rejoignant votre propos concernant l'anglicisation à long terme des québécois.
    Et si la motivation réelle du PLQ de reprendre le pouvoir était l'immigration massive pour parachever notre assimilation. De cette façon ils seraient assurés de garder le pouvoir et l'argent pour des décennies.

    Si je me souviens bien Bernard Landry avait coupé dans les cofis., pas fort.

    12 juin 2008 : augmentation graduelle de l'immigration jusqu'à atteindre 55,000 en 2011
    25 juin 2008 : démission de Philippe Couillard (avait-il obtenu ce qu'il voulait dans ce dossier ?)
    En mission secrète pour l'Arabie Saoudite qui a les pétrodollars pour financer ses mosquées.,avec la complicité du CCMM.

    CCMM : demande d'augmentation de l'immigration
    D'ici à 2015 : La Chambre estime nécessaire d’accueillir 65 000 immigrants chaque année, dont 70% devrait être de nature économique.
    http://pontransat.com/7604/ccmm-la-planification-de-limmigration-est-dune-importance-strategique-pour-leconomie-quebecoise/

  • Marcel Bernier Répondre

    28 mars 2014

    Y a pas d'erreur! C'est exactement ce que nous avons vécu et ce que nous risquions de voir arriver si nous avions eu la mauvaise idée de voter pour un gouvernement autre que péquiste. Mais cela n'arrivera pas!
    Nous aurons un gouvernement majoritaire du Parti québécois le soir du 7 avril. Et ce, tout simplement parce que notre peuple n'en peut plus de la corruption libérale, n'en peut plus de cet irrespect total de nos us et coutumes, n'en peut plus de cet affront à notre démocratie.
    Nous vaincrons parce que la plateforme électorale du Parti québécois s'adresse à l'ensemble de la population et rejoint ses préoccupations les plus essentielles.