UE : un projet néo-colonisateur de l’axe franco-allemand*

Pourquoi je suis un farouche opposant au projet de l'Union Européenne

Tribune libre

UE : un projet néo-colonisateur de l’axe franco-allemand*
« Aux souverainistes qui tentent de vendre leur soupe anti-européenne à l’occasion de la crise financière, il faut répondre qu’aujourd’hui il ne faut pas moins d’Europe mais plus d’Europe. Dès le début, il a manqué à l’Europe, une gouvernance politique et les outils qui vont avec pour faire de l’Union européenne une entité efficace. L’Europe doit avoir son propre budget, son propre impôt pour intervenir directement sur les problèmes européens. Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, fait ce qu’il peut mais par exemple, nous n’avons toujours pas de secrétaire au Trésor européen. » Philippe Chalmin (professeur d’économie à Paris Dauphine qui fit cette déclaration à portée néo-colonialiste le 8 mai 2010)
Étant un farouche opposant au projet de l’Union Européenne (UE), en réponse à l’article de Georges Paquet Le nouveau visage de l’Union européenne. Il est important que les Québécois connaissent bien l’Union européenne (publié à Tribune libre de Vigile.net, vendredi 6 novembre 2009), tel était mon commentaire dénonçant ce perfide projet européen :
Small is Beautiful
Ce n’est pas « Le nouveau visage de l’Union européenne », mais plutôt le nouveau masque de l’axe franco-allemand utilisé afin de conquérir, avec le pervers et néocolonialiste « traité d’union », ce qu’ils n’ont pu faire en employant la violence, le pillage et l’extermination de collectivités innocentes.
Note. Pourquoi le Costa Rica se trouve t-il en tête des pays du monde où les citoyens vivent le plus longtemps heureux ? Selon la dernière mise à jour (28/10/2009) de la Base Mondiale du Bonheur (World Database of Happiness), le Costa Rica se trouve en première place, avec 66,7 ans de moyenne de toute leur vie. À son tour, le Québec, une fois indépendant, sera sur la liste des pays les plus heureux du monde.
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Dans un autre article du diplomate de carrière Georges Paquet, intitulé L’Europe et l’histoire actuelle. Le temps de la souveraineté a cédé la place à celui de l’interdépendance (publié le 13 novembre 2009 à Vigile.net), je répondais :

A) Souveraineté contre interdépendance
Vouloir nous « vendre » le concept politique, économique… de ce que représente aujourd’hui l’Union Européenne comme modèle d’interdépendance afin de justifier l’incongruence de la pleine souveraineté du Québec, c’est ignorer ce néocolonialisme déguisé en « union » où s’impose la corruption institutionnalisée*, laquelle est bien ancrée au sein de cette même organisation supranationale de 27 pays ayant entre eux des mœurs incompatibles. Par conséquent, cette « union » finira tôt ou tard par éclater en raison de l’action dualiste due aux intérêts spécifiques de chacune des nations composant cette union artificielle.
*. Pour en savoir davantage concernant le phénomène de la corruption dans l’UE, voici une information rapportée par Transparency International :
Carte de la corruption dans l’espace UE27

B) C’est ça, l’Union Européenne !
Selon l’ONG européenne Alter-EU (l’Alliance pour une régulation de Transparence et d’Éthique en matière de lobbying dans l’UE) « Les experts financiers de la CE (Commission européenne) sont les mêmes banquiers qui ont causé la crise économique internationale ».
Pour plus d’information :
Les experts financiers de la CE sont les mêmes banquiers qui ont causé la crise économique internationale
Jean-Loui Pérez
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*. Cette affirmation radicale UE : un projet néo-colonisateur de l’axe franco-allemand est exposée de manière exhaustive dans le livre de Jean-Louis Pérez Andalucía en crisis. Una nación sin rumbo y a la deriva (Yatajo.Ediciones. Andalucía, 2003).
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Afin de relever deux visions de ce qu’est l’actuelle et sera la future Union Européenne, voici deux textes qui expliquent cette réalité de crise annoncée et de dérives politiques, économiques et sociales, telles que pronostiquées en 2003 par l’auteur du livre ci-haut mentionné :
Gilles BONAFI
www.mondialisation.ca
dimanche 9 mai 2010
On entend ici où là des voix affirmant que l’Europe va imploser et que la Grèce malgré l’adoption du plan d’austérité sera la première à tomber, suivie de l’Espagne, du Portugal et de l’Italie.
Cela ne se fera pas car tous les pays européens sont interconnectés au sein d’un immense jeu de domino financier, de dettes. En effet, la défaillance de l’un entraînerait obligatoirement les autres dans leurs chutes.
Pour prouver ceci, rien ne vaut un bon graphique (ci-dessus) qui démontre l’interconnexion européenne des dettes.
De plus, de grandes banques européennes sont directement exposées en Grèce comme le Crédit Agricole qui est d’après le Wall Street Job Report la banque la plus touchée par la crise !
En août 2006, le Crédit Agricole avait en effet pris le contrôle de 72% de la banque Emporiki ( troisième en nombre d’agence et cinquième par les actifs en Grèce ) pour 2 milliards d’euros. Emporiki avait ainsi, selon Reuters, généré une perte nette de 582,6 Millions d’Euros en 2009, de gros soucis à venir donc !
Selon les statistiques de la Banque des règlements internationaux, en ajoutant l’Espagne et le Portugal, l’exposition des banques françaises grimperait à 306 milliards de dollars, du suicide si l’on abandonnait ces pays !
La seule solution réside donc dans la création d’une « structure de défaisance » nous permettant de racheter les créances douteuses, Une Agence Européenne du Trésor empruntant au nom de l’Europe comme je l’ai annoncé il y a plus d’un an dans mon article Crise systémique : les solutions (n°1 : l’euro).
Un CERS, Comité européen du risque systémique va être mis en place bientôt ainsi qu’un trésor européen (FME) associé à un Système européen de surveillance financière (SESF).
Pour ceux qui veulent des précisions, http://gillesbonafi.skyrock.com/2838834976-Sauver-l-Europe-mode-d-emploi.html .
Pour s’en convaincre, il suffit de lire les déclarations récentes de l’ensemble des acteurs majeurs de cette crise systémique dont voici la liste :
● Dominique Strauss-Kahn directeur général du FMI en mars 2010 :
« On a besoin d’une autorité européenne de résolution (des crises) dotée du pouvoir et des instruments pour gérer au meilleur coût le cas des défaillances de banques transfrontalières ».
http://info.france2.fr/economie/strauss-kahn-soutient-l-idee-d-un-fme-61947599.html
● Jacques Attali dans son article « Dirigeants de l’Europe , Agissez ! » le 4 mai 2010 :
« Il suffit de décider, dès demain, de la création d’une Agence européenne du Trésor, immédiatement autorisée à emprunter au nom de l’Union, et d’un Fonds budgétaire européen, immédiatement mandaté pour contrôler les dépenses budgétaires des pays dont la dette dépasse les 80 % du PIB. »
● Philippe Chalmin Professeur d’économie à Paris Dauphine, membre du Conseil d’analyse économique auprès du Premier Ministre le 8 mai 2010 :
« Aux souverainistes qui tentent de vendre leur soupe anti-européenne à l’occasion de la crise financière, il faut répondre qu’aujourd’hui il ne faut pas moins d’Europe mais plus d’Europe. Dès le début, il a manqué à l’Europe, une gouvernance politique et les outils qui vont avec pour faire de l’Union européenne une entité efficace. L’Europe doit avoir son propre budget, son propre impôt pour intervenir directement sur les problèmes européens. Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, fait ce qu’il peut mais par exemple, nous n’avons toujours pas de secrétaire au Trésor européen. »
● le ministre de l’Economie allemand Rainer Brüderle dans un article du 10 mars 2010 sur Reuters :
« Tout fonds européen qui serait créé pour renflouer des économies en difficulté de la zone euro ne devrait intervenir que si c’était l’ensemble de la région qui était menacé par le risque d’insolvabilité d’un Etat membre. »
Dans une lettre datée du 8 mars adressée au ministre des Finances Wolfgang Schäuble, Rainer Brüdler explique « qu’un éventuel Fonds monétaire européen (FME) ne devrait venir en aide qu’aux pays de la zone euro ayant des problèmes de déficit public et seulement en cas de risque d’insolvabilité. »
Cependant, il faut le rappeler, le problème économique actuel dépasse le cadre de la dette des états. Dans un de mes articles, j’écrivais :
Nous sommes en effet face à une crise de la dette, ce qui s’illustre par les différentes phases du krach actuel :
● dettes des particuliers et surtout des "pauvres" qui ne peuvent plus rembourser leurs crédits : les subprimes. Plus de 12 000 maisons sont saisies chaque jour aux USA !
● dette des banques, le problème du manque de liquidités par le non remboursement des crédits, l’impact de la crise et la chute des CDS. Il faudrait rajouter la dette des entreprises qui s’envole.
● dette des états qui injectent des milliers de milliards dans les banques et l’économie pour maintenir à flot le système.
Selon le FMI la Grèce sera endettée à 123 % de son PIB en 2010, l’Espagne à 68 %, le Portugal à 91 % et l’Italie à 130 %. Vu l’évolution des taux d’emprunts, ces chiffres devraient exploser !
Il faudra bientôt aller chercher l’argent ailleurs, dans une structure supranationale, le FMI avec ses petits satellites futurs (FME). Vous l’avez donc compris, pour résoudre le problème de la dette on va créer une nouvelle montagne de dette !
Une gigantesque fuite en avant car notre système économique fonctionne selon un triptyque qui n’a aucun sens : dette = consommation = travail. Il faudrait préciser de plus que la consommation détruit notre biosphère !
http://gillesbonafi.skyrock.com/2852396418-Les-dessous-de-la-crise-grecque.html
Pire que tout, le pacte social est brisé car c’est le peuple qui est en train de passer à la caisse pour une crise provoquée par le gotha de la finance. Les acquis sociaux, les aides sociales se réduisent comme peau de chagrin, les retraites ne seront bientôt plus qu’un souvenir et le nombre de personnes perdant leur emploi explose. La création d’un FME, CERS ou autre organisme ne pourra que retarder une échéance qui sera fatale et le chômage, quoi que l’on fasse, suivra l’exemple de l’Espagne qui a dépassé les 20 % (officiels) de chômeurs.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gj3FHr2Vv6Z9ES3WQIigwbDTcqvQ
L’écrivain Frédéric Rotolo dans un de ses mails parlant de la crise grecque m’écrivait :
"Vous avez vu certainement les Grecs hier tenter de rentrer dans le Parlement... Comme l’idée de la République, l’idée d’une révolution nous viendra-t-elle d’eux ? Pourtant s’ils parvenaient à rentrer dans leur Assemblée, ou au ministère des finances, ils devraient alors s’apercevoir que, même de ces postes là, on ne peut plus contrôler l’économie mondiale... Que leurs gouvernants sont, au mieux, des exécutants de la grande finance, voire même des figurants, des fusibles. Les machines du trading quantique sont plus puissantes qu’eux. Ainsi la volonté humaine reste toujours soucieuse d’échapper à l’état de nature, de s’en éloigner le plus possible, de le nier puisqu’il met en cause sa puissance, quitte à verser dans un monde ou une économie tout à fait illusoire.
Quelle sera la réaction des peuples quand ils comprendront que le pouvoir est dématérialisé, virtuel, peut-être intouchable ?"
Le pacte social, le lien qui unit le seigneur à son esclave est en effet brisé car nos élites sont désormais incapables de garantir le minimum, c’est à dire fournir du travail.
Les lois se durcissent partout et la démocratie est désormais en danger. Les émeutes grecques ne sont que le signal de départ de troubles à venir.
Albert Camus affirmait : « Que préfères-tu, celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t’enlever ta liberté pour assurer ton pain ? »
Nous pouvons répondre aujourd’hui, ni l’un ni l’autre, car la liberté n’est pas un cadeau que l’on reçoit mais un trésor que l’on arrache.
Gilles Bonafi - http://gillesbonafi.skyrock.com/
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Notez que le texte de Gilles Bonafi est aussi disponible sur mondialisation.ca
(http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=19073) mais l’image que j’ai reçue de lui est bien plus grande, donc plus lisible. Même sur son Blog, l’image est plus petite...
Articles de Gilles Bonafi sur mondialisation :

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=listByAuthor&authorFirst=Gilles&authorName=Bonafi
Source
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=19073
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L’Euro : mort ou vif ?
Bernard LANDRY
www.lasemaine.ca (samedi 22 mai 2010)
La monnaie européenne a dix ans. Malgré son jeune âge, l’euro est assez brillant pour dépasser en valeur le dollar américain encore à ce jour en dépit de l’horrible maladie infantile qui le frappe. Ce mal a des causes réelles, d’autres plutôt artificielles.
Un des pays de la zone euro, la Grèce, vit de graves difficultés financières. Une longue négligence populiste interne en est la cause principale. L’intoxication venant des mauvais conseils des financiers de Wall Street a poussé le pays à falsifier sa comptabilité. La Grèce a quelques millions d’habitants de plus que le Québec, mais une économie moins forte et moins diversifiée. Les malheurs d’une telle entité ne devraient pas être suffisants pour faire chavirer l’immense navire monétaire européen dont elle ne constitue qu’une faible part du tonnage.
C’est vrai qu’il y a quelques autres pays d’Europe qui ne sont pas en pleine forme. Les médias anglo-saxons, de façon méprisante, appellent ces moins bien gérés les "PIGS" : Portugal, Italie, Grèce et Espagne (Spain). Les vingt-trois autres membres de la zone monétaire européenne sont quand même assez musclés pour aligner plus de mille milliards d’euros pour servir de garantie contre le pire. Pourquoi donc les malheurs d’un pays si économiquement modeste, ont-ils ébranlé le destin de l’euro ?
D’abord la devise commune a été victime de la meute des spéculateurs qui, sans égard pour l’intérêt collectif, ne cherchent qu’à s’enrichir en alimentant des paniques. Une baisse leur permet d’acheter pas cher pour vendre à profit quand le beau temps revient. On connaît la chanson : "Il faut acheter au canon (bas) et revendre au clairon (haut)". Ce n’est donc pas le fond des choses seulement, qui est en cause, mais quand l’angoisse gagne, réelle ou provoquée, les dégâts peuvent être très lourds.
L’euro est également victime de son adolescence. Une défaillance de jeunesse, pourrait-on dire. Ce formidable idéal d’une monnaie commune, que l’Angleterre boude toujours, comme elle l’avait fait pour l’Union européenne à son début, s’est réalisé avec plus d’enthousiasme que de précautions. On a bien établi des règles de gestion -trois pour cent du PIB comme déficit budgétaire maximum par exemple- mais elles n’étaient pas suffisantes et surtout, pratiquement inappliquées. Et pas seulement par la Grèce. Parlez-en aux Italiens, aux Français et à d’autres !
Est-ce à dire que l’euro est mourant, comme le laissent entendre ses adversaires ou ceux dont il fait l’envie ? Cette monnaie commune est l’étape ultime d’une formidable aventure de coopération internationale : l’intégration économique dans le respect des indépendances nationales.
En 1957, six nations qui s’étaient affrontées avec barbarie plusieurs fois dans l’histoire, causant un nombre incalculable de morts -cinquante millions entre 39 et 45 seulement- ont décidé d’établir entre elles une paix durable et solide. Par le traité de Rome, elles ont fait naître une zone de liberté totale de circulation des biens, des services, des capitaux, et même des personnes. Preuve du succès de cette entreprise : même la Grande Bretagne a fini par décider de rejoindre l’Union.
Après près d’un demi-siècle de fonctionnement de ce libre échange et de cette fluidité exemplaire, pourquoi les Européens ont-ils décidé audacieusement de se rendre à l’union monétaire ? Parce que, lorsque toutes les barrières sont tombées, il en reste une, potentiellement la plus perverse et la plus hypocrite, la monnaie. Jouer avec la valeur de sa devise, change le prix des ventes à l’étranger ce qui crée une forte tentation de concurrence déloyale. L’autre ne peut pas, comme autrefois, se défendre par des droits de douane : il n’y en a plus. Il s’agissait donc d’une opération d’une logique implacable, bien que comportant certains risques : disparités économiques, manque de discipline, ou les deux, comme dans le cas de la Grèce.
Combien d’avantages par ailleurs. Les Européens de la zone ont payé leur pétrole beaucoup moins cher à cause de l’euro, et toutes leurs autres importations. Les prix à l’exportation ont monté, mais ce n’est pas forcément désastreux quand les produits sont excellents. Et que dire de l’avantage pour les touristes européens qui n’ont plus à changer d’argent en payant des frais, et qui peuvent comparer facilement les prix d’une chambre à Paris et à Rome. Même pour les étrangers, ce n’est pas sans attraits.
Devant tous ces avantages, les Européens vont tout faire pour mener sagement l’euro à l’âge adulte. C’est à souhaiter pour eux et pour le monde.
Bernard Landry
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Note. Les articles de Messieurs Gilles Bonafi et Bernard Landry sont republiés par Vigile.net


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1 commentaire

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    25 mai 2010

    Toute union de nations à un projet commun sera toujours dominée par la plus forte d’entre elles
    Afin de constater la portée perverse que renferme l’objectif de tout projet d’union de nations incompatibles entre elles, rappelons ces mots de Wilfrid Laurier témoignant cette réalité de domination : « La Confédération sera la tombe de la race française et la ruine du Bas-Canada. »
    Voici trois extraits de l’article ici-bas cité qui relèvent ce que j’affirme depuis plusieurs années concernant le projet néo-colonisateur de l’axe franco-allemand.
    L'Europe face à elle-même (publié le 25 mai 2010 à Cyberpresse)
    ● « Cette crise-là n'est pas que financière. Elle est aussi, et surtout, existentielle. L'austérité et la discipline fiscale requises pour stabiliser la monnaie commune sont perçues comme de graves atteintes à l'individualité des pays membres, et la réaction est proportionnelle à l'outrage ressenti. On l'a constaté dans les rues d'Athènes, on risque de le voir bientôt dans toute l'Espagne si la menace de grève générale se concrétise. »
    ● « L'idéal européen, construit sur le noble ‘’plus jamais’’ de l'après-Deuxième Guerre mondiale, s'accommode mal de ces plates réalités budgétaires. »
    ● « La faiblesse de l'euro, on le sait, avantage les grands exportateurs, dont l'Allemagne. »