Bon jour, monsieur Frappier
Je suis un peu surpris du manque de réponse à votre invitation
pour constituer des groupes pour le financement de Vigile. Je
trouve votre démarche pour récolter 20.000 dollars un peu
contraignante, un peu bizarre, je vous parle avec la sincérité
d'un ami de longue date, mais tout à fait compréhensible. J'ai
été témoin des angoisses de Vigile par rapport aux menaces des
détenteurs des droits d'auteur (vous vous souvenez, CEDROM
SNI?) et à l'asphyxie financière.
Je crois avoir été parmi les premiers à vous suggérer un
financement par les lecteurs, une sorte d'abonnement
volontaire. La formule a fini par s'imposer.
Alors, voilà, face à la précarité de ressources de Vigile, il
faut se compromettre. Je suis disponible pour la formation
d'un groupe de financement. Vigile peut compter dès
aujourd'hui avec une contribution de ma part de 300 dollars
pour l'année 2007, disponible pendant le mois de janvier.
Vous n'avez pas besoin de mon encouragement, vous pouvez le
donner par acquis. Vigile reste mon point d'attachement au
Québec, le premier et le plus important.
Bien entendu, vous pouvez faire de cette lettre l'usage que
vous trouverez le plus convénient. (...)
Recevez, monsieur Frappier, mes salutations les plus sincères.
« Un ami de l'Euskadi (Pays Basque) »
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Bonjour cher ami de l'Euskadi
Merci de vos bons mots et de votre fidélité à Vigile.

Merci aussi de votre soutien financier aussi ancien qu'important.
Je vais publier votre message (avec la réserve que vous souhaitez) en espérant qu'il constitue une force d'entraînement.

Je suis surpris de l'absence de réponse, moi aussi.

Je suppose que les lecteurs sont habitués à voir Vigile régler ses problèmes financiers, mois après mois.

Mais je n'ai plus le courage de continuer de cette façon. Il y a quelques semaines, avant d'interrompre la publication de Vigile, il me restait 9$ en tout et partout... j'ai fermé le site, en désespoir de cause.

Et à ma grande surprise, les fonds ont subitement afflué avec abondance, et j'en suis très heureux.

Mais qu'en sera-t-il dans un mois, deux mois, trois mois...
Quand l'argent manque, c'est le rendement qui en souffre. Plus le stress personnel associé à un budget déficitaire...

Alors je me suis dit: essayons une nouvelle formule qui règlera l'affaire une fois par an.

Aussi je suis résolu à fermer le site si au 20 décembre je n'ai pas l'assurance de recevoir les fonds requis.

En me disant que peut-être Vigile n'est plus nécessaire après tout ce temps. C'est la conclusion que je tirerai d'un échec du financement.

En souhaitant, par contre, et de tout mon coeur, le succès de l'opération et la continuation de Vigile... pour un autre 10 ans s'il le faut !
Portez-vous bien.
Avec mes salutations amicales.
Bernard Frappier

5 novembre 2007