Sainte-Foy, le 30 novembre 2006
Bonjour Monsieur Frappier,
Un tour de vis s'impose - je vous envoie par courrier un chèque de 100$ à Vigile-Québec payable le premier décembre. Je vous propose de l'imputer au premier groupe pour 2007 ou autrement - à votre convenance, en autant que vous auriez le courage de poursuivre votre œuvre!
Nos maîtres coloniaux d'aujourd'hui ont peu évolué. Seulement les noms ont changé - les méthodes sont les mêmes. Les diatribes sémantiques émanant actuellement du parlement d'Ottawa font foi de la même attitude que le gouverneur britannique James Craig en 1810 concernant les droits respectifs des diverses branches du gouvernement et les pouvoirs de la Chambre d'assemblée de la province de Québec.
Le héros Louis-Joseph Papineau en 1823, tout comme l'irlandais Michael Collins en 1916 et l'indien Mahatma Gandhi en 1931, lorsque leurs pays étaient toujours sous le joug de l'empire britannique, ont vite appris la futilité d'envoyer les représentants à Londres. S'agenouiller devant la couronne à Londres ou devant la même couronne à Ottawa, les résultats sont pareils : l'intimidation, suivie de la peur, la carotte devant le nez, et finalement l'insignifiance.
Vaudra mieux établir un gouvernement capable d'agir dans tous les domaines d'intérêt national du Québec - tenons-nous debout pour achever la marche à l'indépendance.
Salutations,
David Boardman
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