Un chef, un vrai !

Tribune libre

Si vous croyez que les Québécois ne se souviennent pas par quelles affres sont passés leurs ancêtres, qu’ils ne veulent plus d’un pays et qu’ils ne se croient pas capables de gérer eux-mêmes leur propre destinée, c’est que vous n’avez rien compris aux dernières élections. Car, ce qu’ils veulent, c’est ce que tout peuple a besoin pour atteindre son autodétermination : un chef charismatique aux mains propres.

Maintenant que le temps est venu de remplacer Pauline Marois à la tête du Parti Québécois, j’espère que les péquistes ne se lanceront pas prématurément dans une course à la chefferie composée d’un intellectuel loin du peuple, d’un porteur de ballon sacrifié pour une charte ou d’un milliardaire avide de visibilité, qui nous ont infligé un spectacle navrant le soir de la défaite. J’ose croire que les membres du Parti Québécois auront le courage de faire table rase et la sagesse de s’autocritiquer, et qu’ils profiteront des cinq années qu’ils ont devant eux pour sillonner le Québec afin de dénicher un chef, un vrai, un chef charismatique auquel les Québécois pourront s’identifier et qui saura incarner le projet d’une nation.


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2014

    M. Gagnon,
    Je vous vois venir avec ce concept agaçant, le mot charismatique. Vous me semblez être accroc de l'image sans contenu. Vous attendez le vrai sauveur.
    Il était apparu pourtant ce vrai sauveur charismatique, se présentant dans St-Sauveur. A-t-il parmis ne serait-ce qu'une petite augmentation de 1%? La réponse est non!.
    Si vous avez connu l'ancien chef Robert Bourassa, il avait l'air d'un gars sous l'effet constante des valliums tellement il avait l'air ennuyant. Cela ne lui a pas empêcher de se faire élire plus longtemps que Maurice DUplessiss.
    Cessez de faire des critiques en macho à l'endroit de mme Marois. Il y bien d'autres facteurs que son côté moins flamboyant qui ont joué. Qué dire de son authenticité, de son côté chaleureux, cordial, de toutes les grandes réalisations faites depuis 35 ans. C'est la femme qui aura jusqu'ici le plus fait pour le Québec.
    Le problème principal et qui est toujours le même est le 4e pouvoir, lequel a empêché que le message du PQ au cours de la campagne se rende jusqu'à la bas.
    Finalement, faudrait, pour les prochains mois et années cesser de se gratter les bobos, éviter de taper sur son voisin et éviter de s'impliquer en faisant que critiquer. Un parti ça se construit pierre par pierre, par petits gestes dans son entourage et par une plus grande solidarité.
    Ces médias qui nous ont volé cette autre élection, il faudra créer des comités de vigilance, les mettre sous hautes surveillance, cela comtés par comtés, régions par régions, autant la télé, les journaux que les médias sociaux.

  • Pierre Cloutier Répondre

    11 avril 2014

    Moi, c'est le terme "milliardaire avide de visibilité" que je trouve ridicule, biaisé et sans fondement et qui discrédite votre texte.
    PKP n'avait pas besoin de visibilité. Il en avait plein les poches par la seule présence à la tête de Québécor. S'il a fait ce choix, c'est parce que c'est un patriote qui est venu en politique pour faire l'indépendance de la patrie.
    Quant à ce que vous décrivez comme un spectacle navrant, vous avez l'esprit vraiment tordu. Les députés élus ont été invités à se présenter et les plus proches se sont présentés - Nicole Léger, Carole Poirier, Bernard Drainville, Jean-Francois Lisée et PKP. Personne à ma connaissance n'a empêché les autres de se présenter.
    Quant aux discours, Nicole Léger a été la première à prendre la parole et d'autres auraient pu le faire aussi. Que voulez-vous qu'ils auraient dû faire : fermer leur gueule et ne pas dire un mot?
    Moi, c'est ce genre de mémérage insipide qui me tape le plus sur les nerfs.
    Pierre Cloutier