Le groupe Anglo Society, qui s'oppose farouchement au bilinguisme au Nouveau-Brunswick, a réussi à convaincre la municipalité de Bathurst de faire flotter son drapeau à l'hôtel de ville durant une journée, le 18 septembre.
Le maire de Bathurst, Stephen Brunet, dit que différentes cultures se côtoient dans la région, et c'est pourquoi le conseil municipal a approuvé, à six contre deux, la demande qui lui a été adressée.
L'Anglo Society compte souligner ce qu'elle appelle la fête des Anglais. La conseillère Anne-Marie Gammon, qui a voté contre la demande, a découvert que le 18 septembre 1759 correspond à la capitulation de la ville de Québec et à la fin de la Nouvelle-France.
« Ce serait définitivement un manque de respect à la communauté, mais moi je vais me rallier à la décision du conseil parce que c'est un vote démocratique », indique Anne-Marie Gammon.
Le directeur général de la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick, Bruno Godin, comprend mal la prise de position du conseil municipal.
« C'est déplorable qu'une ville comme Bathurst donne une trop grande importance à un groupuscule dont la seule raison d'être est de s'opposer au bilinguisme au Nouveau-Brunswick et au fait français », affirme M. Godin.
C'est la deuxième fois en six ans que Bathurst accepte la demande de ce groupe. Le conseil municipal pourrait toutefois changer d'idée si la date choisie représente un affront pour les Acadiens et les francophones.
Nouveau-Brunswick
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