De tous temps, les rois et les reines n'ont eu pour but que d'exploiter leurs peuples pour leur plus grande gloire. Pas surprenant que leur horrible histoire ne soit qu'un long flot de sang interminable.
J'ai publié un livre intitulé L'Histoire criminelle des Anglo-Saxons dans lequel j'ai consacré un chapitre entier au règne le plus sanglant de l'histoire, le règne de Victoria. C'est sous son long règne en effet que les Britanniques ont commis leurs plus grands crimes sur la planète: génocides des Aborigènes d'Australie et de Tasmanie, des Amérindiens des États-Unies, et le génocide des Beothuks à Terre-Neuve. Et en plus, vols de territoires, de richesses naturelles, réduction en esclavage des autochtones de multiples pays d'Afrique, d'Océanie et d'Asie. Victoria qui avait du pouvoir à l'époque n'est jamais intervenue pour empêcher ces massacres.
Elle n'est pas intervenue pour défendre les femmes et les enfants qui travaillaient 15 h par jour dans les mines de charbon pour enrichir les capitalistes anglais. Elle n'est pas intervenue pour empêcher que l'on batte et mette en prison les suffragettes qui réclamaient l'égalité de l'homme et de la femme. Non, mademoiselle Victoria était née avec une cuillère d'argent dans la bouche et elle se fichait pas mal du sort des femmes et des enfants dans son pays comme dans le reste du monde.
Cette fofolle entrônée n'est jamais venue à la défense des minorités francophones du Canada, qui ployaient sous le joug des lois linguistiques ignobles, ni les Acadiens, ni les Amérindiens, ni les Japonais ni les Chinois. Sa majesté d'Angleterre se vante de se porter à la défense des minorités, mais aussitôt que l'occasion se présente, elle tourne la tête pudiquement.
Et pourtant c'est à cette sotte complice des crimes de son peuple qu'on a donné une fête, d'ailleurs le Canada se ridiculise en n'étant aujourd'hui le seul pays à fêter la fête de Victoria, même pas en Angleterre. Le Canada se ridiculise même en étant la seule monarchie dans les Amérique. On a donné à des ville et à de ponts le nom de cette sotte brutale.
Quand à Élizabeth II, les Québécois et les Amérindiens ont une dent longue contre elle. Se fichant bien de protéger les minorités française et amérindienne, elle s'est empressée de signer le Rapatriement de la Convention, se faisant ainsi le complice du plus puissant, le Canada anglais. Une vraie reine, qui se tient debout, aurait exigé qu'on inclut les Québécois et les Amérindiens dans la Constitution.
Comme le Québec n'a pas signé la Constitution, alors Elizabeth II n'est pas notre reine!
Normand Rousseau

Gatineau, Québec