Une histoire bienvenue...
21 juillet 2011
Monsieur Parent,
Vous écrivez : […Cessons ces stériles débats à savoir qui devrait être publié et qui ne devrait pas. De ridicules combats de qui a raison et qui a tort…] […Nous pouvons faire de même si nous sortons de nos petits cocons ouatés de mégaoctets et de notre esprit étroit et revanchard. Le monde est vaste, le Québec aussi…]
Le monde est vaste, c’est vrai, mais certains esprits sont étroits. Ainsi, certains combats, plutôt que d’être menés avec armes et fracas, le sont avec les mots et les idées. Que vous trouviez stériles certains combats, c’est votre droit. Que vous jugiez qu’ils le sont l’est encore. Que vous ayez pour autant raison est une tout autre affaire. Que vous croyiez qu’il s’agit d’étroitesse d’esprit ou d’attitude revancharde, c’est également votre droit. Que vous jugiez qu’il en est ainsi l’est encore. Que vous ayez pour autant raison est également une tout autre affaire.
Je dois vous avouer franchement que vos remarques font insulte à mon intelligence et que rien ne justifie que vous jugiez ainsi de ce qui s’est écrit hier sur Vigile suite au refus de M. Frappier de publier des textes de M. Archambault.
Nous voulons tous la même chose et je suis de ceux qui ne désirent pas que soient rejeter ceux-là mêmes dont l’œuvre, l’engagement social, artistique et citoyen sont autant de preuves de l'intérêt de ce qu'ils ont à partager, pour des raisons ou à la faveur d’arguments qui ne tiennent pas la route.
Je vous répondrai, à votre manière, que nous n’avons pas de temps à perdre à débattre à partir d’arguments stériles et sans fondements comme ceux que vous amenez ici.
En toute amitié,
Claude G. Thompson