La crise au Parti québécois
3 juillet 2011
@ Monsieur Laterrière : Je vous cite : "révéler aux Québécois notre capacité de distinction affirmative" elle est bien bonne cette trouvaille et je me roule par terre. Voilà à quoi on en arrive en essayant de justifier l'injustifiable. Robert Bourassa n'aurait pas inventé mieux pour nous confondre. Et vous vous étonnez qu'avec une telle sottie, d'autres candidats à la "gestion de la dépendance" (ce mot-là est de Marcel Rioux) aient envie d'en faire autant. Vous en êtes à trois maintenant. La vérité est que 40% des Québécois appuieraient l'indépendance si elle leur était proposée sérieusement et sans détour. C'est bien assez pour porter au pouvoir un parti politique. Les partis politiques qui ne disposent pas automatiquement de l'appui du vote anglophone et allophone ont besoin de cette manne électorale indépendantiste pour se donner le pouvoir et pour cela sont obligés d'usurper le concept d'indépendance qu'ils s'empressent de désarmer en l'associant à l'attentisme, l'étapisme, le socialisme et la lutte des classes et même au souverainisme alors qu'ils n'ont dans les faits ni l'intention, ni le courage, ni la compétence de réaliser purement et simplement l'indépendance géopolitique du Québec : sa sortie du Canada qui seule permettra de libérer notre pays de la domination économique et politique dans laquelle il a été placé depuis 250 ans et qui nous donnera notre place dans le monde.