Une décision déchirante pour un homme de cœur, un incident de parcours pour le mouvement indépendantiste
5 mai 2016
@ Peter Benoit
Je crois que vous avez raison.Toute la game est là, précisément.
Merci à Richard le Hir pour ce texte formidable.
Cette désolante Convergence
Et sortir la péquisterie du P.Q.
L’électorat du West Island est en pleine expansion
C’est ça la vérité
« Vaste chantier »…
La lutte de l’Indépendance, c’est une lutte de Libération
Petit copinage et show de boucane
Un nouveau cycle politique
Commencer par le commencement...
Un nouveau cycle politique ?
Et sortir de l'isolement
À les entendre rêver tout haut et Nous mépriser tout bas
L’électorat québécois et la « balance du pouvoir » au Canada
Dans le déni depuis 4 ans.
Proposer de laisser faire sa job par le fédéral, c'est petit et c'est lâche
Pour sortir de l'Incantation
Réponse à Berberia-Gervais sur Gilles Duceppe
P.K.P. et les deux de pique
Rallier une majorité à elle-même
Pour que PKP ne soit pas un looser de plus avec son projet de société sous le bras
5 mai 2016
@ Peter Benoit
Je crois que vous avez raison.Toute la game est là, précisément.
Merci à Richard le Hir pour ce texte formidable.
4 mai 2016
La langue n’est pas un problème pour les immigrants. C’est un problème pour les pleutres d’entre Nous. Et ils sont nombreux les pleutres, bien plus nombreux que les immigrants.
La première chose à dire aux immigrants (ainsi qu’au West Island), c’est ceci : Nous n’avons pas besoin de vous. Nous n’avons pas besoin d’immigration non plus. Vous pouvez bien vous en retourner dans vos pays d’origine ou continuer votre chemin en Ontario, Nous, on s’en câlisse. Mais si vous restez, si l’endroit vous plaît suffisamment, Nous serons contents de vous recevoir et vous accueillir.
La deuxième chose à dire aux immigrants (ainsi qu’au West Island), c’est ceci : nous, les indépendantistes, ne rêvons pas de faire du Québec un p’tit Canada bilingue à la manière d’Ottawa. Si c’est Ottawa qui vous fait rêver : débarrassez-Nous de votre présence au plus crisse. Laissez faire avec vos droits, vos chartes et votre cour suprême du Canada, Ce Canada-là que vous aimez tant est suffisamment vaste pour que vous décâlissiez d’ici en toute quiétude.
Évidemment, un tel discours n’attirerait aucun vote au P.Q. provenant du West Island.
Mais le silence et la politesse des indépendantistes qui font une belle carrière au sein de la députation péquiste ont-ils attiré un seul vote à notre camp depuis 40 ans ? Toute cette rectitude politique de merde n’a-t-elle pas plutôt confortés les pleutres parmi Nous, et tous les pleutres parmi nous aussi, les indépendantistes, qui croient volontiers avec Gilles Duceppe que l’Indépendance c’est pour « le Québec », mais que ce n’est pas pour Nous ?
Si c’est pas pour Nous, l’Indépendance, c’est pour qui ?
29 avril 2016
Développer l’ouest de l’île de Montréal, cela n’a pas le même impact que développer l’Est de l’île.
Les montréalais et les québécois en général (Nous) ne réalisent pas du tout, mais alors pas du tout, que c’est dans l’ouest de l’île qu’existent encore d’immenses territoires à « développer ». Mais qu’alors, eh oui, ce ne sera pas au profit de l’hôtel de ville de Montréal que ces développements se feront.
C’est pas en « expo » que devrait se déguiser Denis Coderre, c’est en Badaboum.
Pendant ce temps-là… le P.Q. est tout attelé à une convergence qui promet d’impatienter l’électorat au même degré que le référendum… Clisse qu’on fait dur !
7 avril 2016
Le Déni consiste à ne pas reconnaître que le parti de l’Indépendance traîne un Boulet.
Le P.Q. ne sera jamais élu s’il traîne le Boulet du référendum. Pire, c’est l’avenir même d’un grand parti qui sera compromis s’il en mange une maudite aux prochaines élections. Exemple le Bloc…dont les deux dernières campagnes ont été survolés d’abord par Layton puis par Trudeau. Le Bloc était mal positionné, comme les référendistes au P.Q. persistent à mal positionner le seul parti sérieux d’une grande Cause.
Ce que les référendistes n’arrivent pas admettre, c’est qu’ils ne savent pas quoi faire avec le Pouvoir. Veulent juste faire un référendum. L’électorat ne permettra plus un référendum, autrement qu’à la suite d’une toute autre Game jouée.
Malgré toute l’admiration que je garde encore pour Pauline Marois, son gouvernement itou ne savait pas quoi faire. Une péquisteuse au milieu de péquisteux. Cela a été très facile à la gang à Couillard de piéger un gouvernement indécis, qui n’était pas en phase avec l’électorat, si peu en phase d’ailleurs, que même le gouvernement Charest, discrédité, a failli se sortir du pétrin de la corruption et du tapage érable.
Les référendistes péquistes ne sont pas en phase avec l’électorat. Je persiste avec cette idée que si le P.Q. traîne longtemps encore le référendum dans ses cartons, François Legault pourra survoler très-très facilement la prochaine campagne péquiste, exactement comme l’ont fait Layton et Trudeau dans leurs campagnes respectives. Les référendistes et les péquisteux auront contribué à piéger P.K.P. On jase.
6 avril 2016
Un bijou d’insignifiance ou de mauvaise foi, Gaston Carmichael. En effet, au-delà de cet inavouable, de cet épouvantable et abominable manque de transparence, un fédéraliste pur et dur pourrait s’en trouvé réconforté, l’amende elle-même laissant croire que le « système » fonctionne.
La révolte, c’est le cœur. C’est d’une révolution dont Nous avons besoin…
5 avril 2016
@ J. Binette.
« Comment peut-on se dire indépendantiste convaincu et ne demander le remplacement d’un gouvernement provincial par un autre gouvernement provincial ? Comment peut-on se dire indépendantiste convaincu et ne pas dire clairement à la population que nous ne voulons pas gérer une province, mais mettre sur pied un pays, que c’est notre volonté d’être indépendantiste avant, pendant et après les élections ? » J.Binette
À votre première question, la réponse peut être celle-ci : ce n’est pas du tout interdit aux indépendantistes de faire le ménage, mais un clisse de ménage « provinchial », comme il ne s’en est pas vu souvent. L’intégrité n’est pas du tout un thème à sous-estimer parce que nous serions les seuls dépositaires d’une Grande Cause.
À votre deuxième question, la réponse est plus facile. Si vous posiez doucement vos lunettes « référendistes », et si alors vous regardiez la réalité telle qu’elle est, et non pas telle qu’on le souhaiterait tous ici volontiers avec vous, sur Vigile, il n’y aurait rien de plus improductif, dans une élection provinciale, que de déclarer que le P.Q. n est pas intéressé à diriger une province, simplement parce que l’alternative perçue alors ( à tort ou à raison) par l électorat serait la proposition d’une course au référendum. Ce serait ainsi le plus sûr moyen de ne jamais la diriger ni la nettoyer cette maudite province.
Faut que le P.Q. cesse de jouer dans ce très mauvais film : qu’il cesse de se cracher dans les mains à répétition et qu’il la lave la maudite vaisselle…
De la vaisselle propre pour un grand Repas…servi par l’État.
Un Redressement National, cela ne se fait pas avec une chorale, cela se fait avec une troupe de choc ! On jase.
5 avril 2016
C’est ahurissant de voir la convergence des péquistes actuellement, ceux de la dernière pluie avec ceux des neiges d’antan… persister ensemble à maintenir le P.Q. dans cet attentisme absolument suicidaire.
« Un référendum, mais pas nécessairement un référendum », c’est le plan de match le plus sûr pour mener le P.Q. à l’abattoir.
L’approche de Peter Benoit, si P.K.P. la faisait sienne maintenant, pas dans deux ans clisse, maintenant, cela ouvrirait les portes à beaucoup d'entrevues, pour qu’il s’explique évidemment, ce qui vaudrait autant que tout un quadrillage du Québec pour expliquer encore et encore sur ce qui n’est au mieux que le vieux discours des vieux perroquets de son parti.
Outre que cette approche nouvelle pourrait tenir la dragée haute à la C.A.Q. maintenant, elle se garderait beaucoup de souplesse pour l’avenir, en particulier dans deux ans, lors de la prochaine campagne électorale, la souplesse consistant à pourvoir enfin-enfin le parti de l’Indépendance de la capacité d’avancer ou reculer sur la question du référendum. Il arrive, en effet, qu’il faille reculer pour mieux avancer.
Présentement, P.K.P. n’en a pas seulement l’air, il a les deux pieds dans le ciment que lui confectionnent ses perroquets. Dans deux ans, le ciment aura pris depuis longtemps…Et François Legault aura l’air d’un nouveau Jack Layton. W.U.
4 avril 2016
Suis entièrement d’accord avec votre approche, Peter Benoît C’est cette seule approche (à quelques variantes près) qui pourrait permettre au P.Q. de marcher sur ces deux pieds, débarrassé de son Boulet.
Si le P.Q. s’accordait enfin avec la réalité électorale, il pourrait enfin commencer à envahir les terres caquistes, et mêmes les terres libérales qui ne sont pas dominées ni contaminées par le vote envahissant du « West Island ».
L’approche traditionnelle du référendum (cette misérable incantation, anti- stratégique au cube, celle « d’avant, pendant, après, le jour et la nuit, la semaine et la fin de semaine », cette approche-là, c’est devenu au contraire la porte toute grande ouverte aux envahisseurs de la C.A.Q. et du P.L.Q. pour qu’ils anéantissent le P.Q. dès 2018.
L’électorat typique du West Island bloque tout. Cet électorat est une forteresse qui peut et qui devra être encerclée, assiégée, réduite… Le Pouvoir est à ce prix. L’indépendance itou… C’est essentiellement cela la Game que n’ont jamais voulu jouer les indépendantistes et les chouverainistes, dominés qu’ils sont depuis plus de 40 ans par les référendistes, eux-mêmes tétanisés à la seule mention du West Island.
Tout n’est pas si compliqué du moment qu’on sort des sentiers battus et rabattus qui n’ont jamais loin…
Les faiseux et les losers ont eu toutes leurs chances. Toutes été perdues. Une autre approche et une autre Game à jouer conviendraient mieux, en effet, au winner qu’est P.K.P.
1 avril 2016
Ce n'est pas la vente elle-même, c'est cette façon prétentieuse de Nous expliquer que Nous manquons d’ « opérateurs » du calibre de St Hubert, c'est cette façon de Nous mépriser qui donne la nausée.
31 mars 2016
Le plus formidable cadeau que pourraient faire les nationalistes à tout le West Island, mais au P.L.Q. en particulier, ce serait ressortir le mot référendum. Un véritable Boulet. Même un insignifiant référendum sur l’amour que Nous portons au CH (Oui ou Non aimez-vous le CH ?) révélerait aussi bien une haine tenace d’une partie de l’électorat à l’égard du club de Montréal…
Vous rêvez, Claude Bachand, si vous croyez que la C.A.Q. est à ce point suicidaire qu’elle accepterait de faire sienne une stratégie péquiste. Ce parti est aussi capable que le P.L.Q. et le P.Q. de s’élaborer une stratégie. D’autant que la stratégie que vous avancez, encore un autre référendum, c’est une stratégie qui aurait toutes les apparences d’avoir été conçue par ce que la C.A.Q. considère elle-même comme étant une stratégie provenant des losers. Ils n’ont pas tout compris ce qu’il y a à comprendre, ceux de la C.A.Q., non, mais ils sont suffisamment futés pour faire la différence entre une stratégie de winners et une stratégie de losers.
Pour se débarrasser des pourris, (si tant est que cette ligne de la C.A.Q. est prometteuse…) il n’est pas nécessaire d’annoncer une grande corvée de lavage, compliquée en 28 étapes comme en 28 référendums. L’électorat a le nez assez fin pour sentir déjà d’où vient cette mauvaise odeur qui incommode le Québec, enfin une grande partie du Québec, mais pas tout le Québec…
La meilleure stratégie consiste donc à répondre franchement ceci à l’électorat qui est de plus en plus incommodé : ce que nous avons dans nos poches, contrairement à ce que laissent entendre Couillard et toute sa gang, ce n’est pas un ou des référendums, c’est juste du savon…Car c’est cela d’abord dont Nous avons besoin : Nous débarrasser de ceux qui salissent notre maison, la seule qui Nous appartienne encore.
De ce point de vue, P.K.P. est le chef péquiste le plus redoutable que nous ayons eu depuis très longtemps. Pourquoi l’inciter à s’embarrasser d’un pareil Boulet, et même espérer que le chef de la C.A.Q. revienne sur ses déclarations à l’effet que le P.Q. est dans le Déni ?
Wake up !
29 mars 2016
Merci à tous ceux qui ont fait un commentaire. Merci d’avance à tous ceux qui pourraient y ajouter le leur. Le moment était grand…à l’occasion de la visite de Marine Le Pen.
Les nations bougent avec la lenteur des plaques tectoniques. Elles bougent lentement, mais elles bougent tout le temps. Cela se voit partout en Europe que le mouvement des peuples et des nations s’est récemment accéléré.
Même aux U.S.A. et dans le R.O.C., supposément tous les deux vaccinés contre tout Changement politique, là itou les opinions publiques commencent à s’impatienter devant le phénomène Immigration.
Nous ne serions donc pas la première nation à questionner sérieusement le dogme Immigration. Et pas seulement les c… de quotas, le Dogme !
Le dogme Immigration, c’est le dogme Canada ! Le malheur de notre Cause lui vient de la péquisterie d’une certaine gauche- la gauche la plus fleur-bleue de tout le Monde Libre, si tant est que le Monde libre existe- cette gauche qui cherche à plaire à ses propres ennemis, qui sont très souvent rien de moins qu’une gang de malpropres.
Je ne crois pas très fort au cynisme des québécois et des québécoises. Le « cynisme », c’est la ligne de Radio Canada. La « maison » R.C., c’est le fer de lance du West Island. Cette « maison » n’en a que pour ses budgets, qui lui viennent d’où pensez-vous ? C’est le West Island et lui seul qui a les mains dans le plat de bonbons…
Je crois très fort que les québécois et les québécoises sont plus que tannés de la langue de bois. Pis pas un peu…
Le West Island, c’est le Canada parmi Nous. Il compte sur un électorat fidèle qui n’a jamais voté pour les péquistes, ni avant pour le R.I.N., ni avant pour l’U.N. ni après pour le P.I. ou pour O.N. Il serait temps d’admettre que le West Island n’a jamais voté ni marché… avec Nous de quelque façon que ce soit. Serait temps que nous ôtions nos lunettes bleues et que nous remarquions qu’entre Nous et la corruption, il a choisi de voter et voterait encore pour une gang de pourris.
P.S. À propos des factieux. Toute-toute-toute la carrière politique de Jacques Parizeau fut la carrière d’un factieux de génie. Toute l’Histoire est remplie de ces grands hommes dont les rêves et les brillantes carrières se sont fracassés sur la dure réalité. Mais quant à moi, Jean Martin Aussant n’est pas, he’s not, de cette sorte de factieux…
Tous-tous les indépendantistes-Vigile en est plein- nous sommes tous des factieux par définition, comme le « anglais » étaient et sont encore des « libéraux automatiques ». (La formule a été reprise par René Lévesque dans ses mémoires). Nous sommes tous, précisément, de ceux-là qui ont cessé un jour d’avoir peur. Et nous le sommes tous « diabolisés » ici, selon la norme canadienne, oui tous « diabolisés », et cela depuis bien avant l’avènement du Front National en France. De quoi aurions-nous peur ?
De quoi avons-nous donc peur ? Qu’aurait à craindre véritablement le P.Q.s’il cessait de parler la bouche en tdcdp ?
Enfin, il n’est pas question de tirer en direction de P.K.P., les péquisteux sont amplement capables de lui tirer dans les pieds eux-mêmes. Il est question de remarquer que le Front National de Marine le Pen a été capable de remettre à sa place Jean Marie Le Pen lui-même, ce qu’à ce jour hélas, hélas, le P.Q. de P.K.P. n’a pas fait encore avec sa propre péquisterie.
Je persiste et signe : ce n’est pas la fin du monde, ce n’est pas le début non plus, mais P.K.P. a manqué un rendez-vous. Il y manque encore.
Merci encore pour vos commentaires si pertinents.
28 mars 2016
Quand il est venu au Québec, Sarkozy nous a craché au visage, nous les indépendantistes. Lorsqu’elle a été reçue à l’Élysée, Pauline Marois a espéré et demandé en vain une « déclaration » qui aurait pu avoir de la portée au Québec. Peine perdue.
La seule en France qui a mené un Combat contre l’U.M.P.S. au point que le parti de Sarkozy a changé de nom, c’est Marine Le Pen. Qu’est-ce qu’il y a de si dur à comprendre que Sarkozy et Hollande mènent en France le même combat qu’ici la gang à Couillard, que là-bas, l’U.M.P.S. c’est le West Island d’ici ?
Les choses seraient maintenant différentes. Depuis qu’il a été désavoué, le parti de Sarkozy a changé de nom ? L’ « U.M.P.S. » n’existerait donc plus ? La belle affaire ! Ici, dans cette maudite province de Québec, est-ce que ce n’est pas plutôt le parti Égalité qui a avalé le P.L.Q. et non l’inverse ? Au-delà des noms, des surnoms et des étiquettes à la con, est-ce que ce n’est pas encore le West Island qui triomphe ?
Marine Le Pen est l’amie la plus naturelle des indépendantistes d’ici. Ce n’est pas seulement la plus naturelle, c’est la seule que nous pouvons avoir en France.
Une fois encore, la péquisterie n’aura pas su reconnaître ni ses amis ni ses ennemis. Méchant tremplin pour les losers…
Personne ne suit Marcel Haché. Soyez le premier!