Ce n’est pas d’hier que Nous protestons. Nous avons sérieusement commencé à protester avec Réal Caouette, puis avec Pierre Trudeau, puis avec Lucien Bouchard, puis avec Gilles Duceppe, puis avec Jack Layton. C’est toujours Nous qui protestions et qui protestons encore.
Les militants espèrent, c’est naturel. L’électorat n’espère pas grand-chose. Même si le sentiment qui porte la nation est un sentiment confus et circonspect à l’égard des partis nationaux canadiens, ce n’est pas l’espoir qui porte le vote des Tremblay d’Amérique sur la scène fédérale, ce serait plutôt le désespoir. Si l’espoir réside quelque part, c’est à Québec qu’il réside, et non pas à Ottawa. Fait longtemps en titi que c’est comme cela…
Les oranges vont passer comme le Bloc a passé. Comme on le verra très certainement le 19 octobre prochain…Pour nous, c’est à Québec que se joue la vraie game. Pour Nous itou.
Si le Bloc n’est pas le bras du gouvernement québécois à Ottawa, si lui-même n’est pas à notre service à Nous ici même, comme présentement, eh oui, comme présentement avec la gang à Couillard, tout simplement le Bloc n’existe plus.
Le drame de Gilles Duceppe réside donc dans cette double incapacité : 1) il est incapable d’obtenir un vote de confiance du gouvernement Couillard pour défendre les intérêts du Québec et 2) il est incapable de s’adresser à Nous. Faque…
Faque, il était moins cinq, il est maintenant moins une. Wake up le Bloc !
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1 commentaire
Serge Jean Répondre
13 septembre 2015Exact... Ce n'est pas d'un bloc trop poli que nous avons besoin, mais d'une muraille de ronces.
Serge Jean