« Vaste chantier »…

A-t-il un pilote, oui ou non, le navire amiral ?

La lutte de l’Indépendance, c’est une lutte de Libération

Tribune libre

L’indépendance est impossible si les indépendantistes commencent à branler maintenant à propos de l’intégralité du territoire québécois.

Les branleux pourront branler tant qu’ils voudront après l’Indépendance, mais pas avant. Ils pourront même avoir raison de branler après l’Indépendance, et même triompher. Mais avant, branler maintenant, cela équivaudrait à inviter les ennemis de notre Cause qu’ils tirent les premiers. Clisse, ceux-ci le font déjà ! N’ont pas besoin en plusssse que nous leur donnions nos armes.

Faut-t-il le rappeler encore ? C’est avec « notre » propre référendum qu’ils nous ont tirés dessus la dernière fois, le 7 Avril 2014. Sont en train de tuer notre Cause. Et nous souhaiterions faire MAINTENANT, (sérieux ça « maintenant » ?) une autre de ces diversions, comme une autre de ces pirouettes de la grande famille de la Péquisterie ?

« Vaste chantier »…Non mais, a-t-il un pilote, oui ou non, le navire amiral ?

La lutte de l’Indépendance, c’est une lutte de Libération. Le général De Gaule, qui s’y connaissait en art militaire et en Libération, ne s’y était pas trompé : c’est « vive le Québec libre » qu’il avait scandé, et non pas vive le « Québec riche », ou « vive le Québec multiculturel » ou vive le « Québec savant » ou « vive le Québec divisé mais plus fort » ou vive le « Québec des mille nations » et autres balivernes qui mettent à vif.

Il savait, le général de Gaule que le bien le plus précieux c’est la liberté, le « self government » comme disent justement les anglais.

Vrai que le Général avait une idée claire de la « Nation »...et que si la France avait dû compter un jour sur les péquistes pour se libérer, toute la France parlerait maintenant allemand… On jase.


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3 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    28 novembre 2015

    @ André Gignac et Pierre Bouchard
    P.K.P. ne peut pas se laisser « définir » par la gang du West Island ¹.
    La « définition » négative que les conservateurs ont déjà menée à l’égard du leadership de Justin Trudeau, de son manque d’expérience, cela n’avait aucune importance. Tout l’électorat canadien savait au départ que Justin Trudeau était fidèle au Canada, aussi fidèle que les autres chefs de partis fédéraux. Et c’est sur cette base-là, la fidélité- la fidélité aux « canadiens et aux canadiennes »- que Trudeau a pu remonter une pente qui paraissait insurmontable au début de la dernière campagne fédérale. P.K.P. ne peut pas, lui, et ne pourra pas bénéficier du même avantage au provincial que Trudeau a profité au fédéral.
    Comme tout l’électorat sait à l’avance que la fidélité de P.K.P. est acquise au Pays plutôt qu’à la Province, il faut compter avec le « provincialisme » et le conservatisme de l’électorat, qui n’est pas (encore) indépendantiste, loin s’en faut.
    C’est de la dernière maladresse- quant à moi, de la pure péquisterie péquiste- de gosser (ou même avoir l’air de gosser un ti-peu) les frontières de la province des provinciaux, et s’imaginer ensuite qu’il n’y aurait pas de dommages politiques colatéraux. Au-delà de la fidélité même de P.K.P., qui ne peut pas être suspectée à l’égard du Pays mais qui peut l’être à l’égard de la « province », l’affaire du chef Picard fait dévier tout à fait gratuitement la suspicion de l’électorat à l’égard même du Pays. Le P.Q. en a été vite payé de retour. P.K.P. ne pourra jamais bénéficier, lui, auprès de l’électorat, du même préjugé favorable dont a récemment bénéficié Justin Trudeau. Ce dernier est au service de l’institution fédérale corps et âme. L’électorat n’en a jamais douté. Ce n’est pas le cas de P.K.P. à l’égard de la Province.
    C’est ma conviction que si P.K.P. ne se rapproche pas de « Nous », ne serait-ce que pour compenser et donner le change, il va plutôt donner beau jeu à la gang du West Island de le « définir » comme suspect à l’égard de la phrovinche de Québec. D’autant que, ne faisant pas ce rapprochement pourtant très naturel, il laisserait toute liberté à F. Legault de le faire pour la C.A.Q. Avec pour résultats… ben oui simonak, encore…avec pour résultats ceux de Gilles Duceppe, l’anti-nounou le plus notoire du mouvement indépendantiste, mais le plus loser aussi.
    ¹ Par ordre d’importance : Radio Canada. La Presse. La p’tite gang du P.L.Q. Et puis, grâce à l’immigration (et aussi grâce une génération inepte, perdue « ailleurs »), un électorat en pleine expansion C’est ça la « gang » et les conditions qui font que le Québec est bloqué depuis 40 ans. Ce n’est pas le peuple québécois qui ne « comprend » pas, c’est peut-être nous, les indépendantistes, qui ne jouons pas bien la Game à jouer…On jase encore là.
    Salutations

  • Pierre Bouchard Répondre

    27 novembre 2015

    Bonjour M. Haché,
    Vous êtes dur. Vous étiez beaucoup plus patient avec Pauline Marois.
    Je préfère un PKP pas encore à l’aise dans la joute politique mais assez honnête avec lui-même pour ne pas dire n’importe quoi, et surtout déterminé à garder le cap. Qui a toutes les réponses ? S’il s’agit d’avoir les autochtones à nos côtés pour faire naitre le Québec, pourquoi leur couper l’herbe sous le pied ?
    Il y a un siècle on a arraché le Labrador du Québec sans nous demander notre avis. Il n’est pas sacrilège de prendre le temps d’examiner la situation et toutes les possibilités avant de prendre position. Un jour peut-être le Québec s’étendra-t-il à l’ouest dans le nord de l’Ontario, à l’est au Nouveau-Brunswick, dans le Maine ou au sud dans des états comme le Vermont.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 novembre 2015

    Monsieur Haché
    La stimulation, la motivation et le discours pour aider à convaincre, les Québécois, à réaliser l'indépendance, sont complètement absents chez le PQ. C'est la neutralité totale dans ce parti et que penser de la gaffe commise par Péladeau, samedi dernier, sur l'intégrité du territoire québécois? C'était du vrai amateurisme!
    Manque total de charisme, de conviction, de détermination, d'agressivité face à l'adversaire fédéraliste de la part du PQ. Et pourtant, ce ne sont pas les occasions qui manquent pour dénoncer avec véhémence les politiques d'Ottawa envers le Québec pour marquer des points. Que d'occasions manquées durant le règne de Harper, ces 10 dernières années, pour faire évoluer la cause indépendantiste. Je me pose de plus en plus de question à savoir si le PQ ne se foute pas carrément de notre gueule. L'infiltration de ce parti par les fédéralistes et par le SCRS y joue un grand rôle, je crois.
    Je retiens beaucoup une citation de Mao Tsé Toung, dans le dernier livre de Christian St-Germain: "L'avenir du bluff québécois", éditions Liber, citation qui se lit comme ceci: La lutte nationale est, en dernière analyse, une lutte de classe. C'est depuis la fondation de ce parti, en 1968, que le peuple québécois se fait carrément rouler dans la farine par ces carriéristes petits bourgeois sur la question de l'indépendance, il faut se poser des questions?
    Peut-être aussi que le PQ n'a pas choisi le bon chef pour nous mener à bon port? L'avenir nous le dira bientôt, j'espère. Durant ce temps, Couillard et sa "gang" de suiveux enlignés sur le west island se moquent carrément du peuple québécois; le PLQ est même en avance dans les intentions de vote, c'est pas des farces! Les Québécois vont-ils sortir de leur amnésie collective et foutre dehors rapidement ces profiteurs du peuple? Rien de stimulant à vouloir continuer le combat, je vous l'assure. Je me sens orphelin d'un vrai parti indépendantiste.
    André Gignac 27/11/15