Les fédéralistes parmi Nous, les conscrits des médias et tous ceux qui gigotent dans les différents partis canadiens « nationaux », rêvent que l’électorat du Québec pourrait retrouver sa puissance d’antan. Ils décrètent sans trop y croire que c’est ici, au Québec, que l’élection du 19 octobre prochain « se décidera ». À les entendre rêver tout haut et Nous mépriser tout bas, c’est « Québec », comme ils disent, c’est l’électorat québécois qui pourrait détenir la « balance du pouvoir » au Canada. À les bien comprendre, il suffirait pour cela que Nous leur fassions confiance et que Nous Nous décidions une bonne fois à mettre un deuxième genou par terre…
Ils rêvent encore, les gigoteux. Ils rêvent d’autant plus fort qu’ils ne comptent plus pour rien. À quoi rêvent-ils au juste ? Ils rêvent simplement à la Force. Celle qu’ils ont perdue à tout jamais. Cette Force, c’était en réalité la force du nombre : celle provenant de l’addition à bien des égards frauduleuse de deux électorats, c’est-à-dire la plus part du temps la jonction de l’électorat d’une minorité abusant celui de la majorité. C’était cela d’ailleurs, essentiellement, la Force provenant du « Québec » des rouges, de Trudeau à Trudeau : en bout de piste la Force du West Island sur le « Canada central » et, partant, de son survol de tout le Canada.
D’éminents journaleux qui se reconnaissent entre eux comme de grands analystes participent à ce rêve fou des fédéralistes de chez nous : ils rêvent encore de « reconquérir » le Canada. Beaucoup qui gigotent beaucoup un peu partout et jusqu’à notre Assemblée nationale, n’ont pas encore réalisé que, depuis 1982, la Force politique dont ils rêvent pour « Québec » s’est vidée de tout essence : la force morale, elle provenant de ce qui s’appelle la légitimité. Et c’est bien la raison pour laquelle, par ailleurs, le matamore Couillard est maintenant si discret: plutôt que de réclamer « nos droits » dans cette fédération de misère, ce p.m. de misère ne fait plus valoir que les besoins de la belle province.
À vrai dire, Nous ne sommes pas encore décidés à mettre un deuxième genou par terre… Et, à quelques jours d’une élection… Nous commençons à deviner que les oranges itou ont abusé de Nous. Faque…
Faque, Good bye Charley Brown ! Good luck mon Tom ! Attend-Nous donc un peu mon Phil…
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