Comprendre notre intérêt national

Lettre à mes compatriotes fédéralistes...

La guerre des mots - 2

Pourquoi ne peut-on pas qualifier les auteurs de ces gestes par les mots qui décrivent le mieux leurs actions : fourbes, menteurs, tricheurs, fascistes et collaborateurs ?


Ainsi, ceux qui ont organisé le coup de la Brink’s en 1970 n’étaient pas fourbes, mais plutôt astucieux. Ceux qui ont convaincu les personnes âgées qu’elles perdraient leurs pensions de vieillesse si elles votaient «oui» au référendum de 1980 n’étaient pas des menteurs, mais d’habiles rhéteurs. Ceux qui ont organisé le Love-in et rempli les urnes de votes illégaux lors du référendum de 1995 n’étaient pas des tricheurs, mais des héros qui ont sauvé le Canada de la menace séparatiste. Ceux qui ont organisé le scandale des commandites n’étaient pas des fraudeurs, mais des stratèges. Ceux qui ont fait adopter la loi sur la clarté n’étaient pas des fascistes, mais de grands démocrates. Ceux qui font chaque jour l’apologie des stratégies fédéralistes pour maintenir le Québec illégalement dans le Canada ne sont pas des collaborateurs, mais des éditorialistes.

Pour en finir avec le mythe du Grand soir

L'erreur du PQ depuis le début est d'avoir voulu attendre la vague au lieu de faire monter la marée.


Le dernier virage stratégique du Parti Québécois, entrepris par Mme Marois et suggéré par M. Larose, a fait couler beaucoup d'encre. Les gestes de souveraineté et la gouvernance nationale dérangent, c'est le moins que l'on puisse dire. Je pense qu'étant donné le contexte de morosité et de désintéressement actuel, cette stratégie est la bonne. Bien sûr, nous verrons en temps et lieu si on saura traduire les bonnes ...

La mise en oeuvre du Plan B



Le 15 février dernier, Stéphane Dion prenait la parole à Ottawa devant les représentants des villes et des collectivités canadiennes pour lancer le plan de partenariat qui vise à combler le déficit d'infrastructures au pays. Il ne propose rien de moins qu'un «contrat» entre un gouvernement libéral et la population canadienne sur l'utilisation des excédents budgétaires. Le chef libéral admet que ces excédents o...

La nouvelle politique internationale du Québec tarde à se réaliser



Québec -- Malgré les discours du gouvernement Charest sur l'importance des relations internationales pour le Québec, le plan d'action du ministère concerné, déposé en mai 2006 en même temps que la politique internationale du Québec, tarde se réaliser. Certains gestes clés du «redéploiement» du réseau de bureaux du Québec à l'étranger n'ont pas été accomplis en 2007, contrairement à ce qui était prévu. Dans le plan ...

Québec

Appel à la réconciliation



je suis un petit artiste que nul ne connaît vingt-et-un ans à peine, Québec en a quatre cents j’ai l’espoir grand comme un fleuve nordique mais on me le barre à coup de vieilles solutions

Le fédéralisme d'ouverture nous ferme des portes...

Panne diplomatique



Le problème n'est peut-être pas circonscrit à Paris. Récemment, Jean Charest n'a pas rencontré un seul ministre important du gouvernement de Gordon Brown à Londres, où le Québec n'a d'ailleurs pas de délégué depuis des mois. La diplomatie québécoise aura donc enregistré deux échecs consécutifs. Ça fait beaucoup en moins d'un mois.

Québec

Un projet toujours vivant : la souveraineté



Le Canada et le Québec ont adopté depuis bientôt trente ans deux systèmes différents d’intégration. La politique fédérale de multiculturalisme, calquée sur le modèle britannique, fait la promotion d’un mode de diversité culturelle fondée sur l’ethnicité et renvoyant chacun à sa communauté d’origine. Le Québec a plutôt opté pour un modèle fondé sur l’interculturalisme, c’est-à-dire sur l’échange culturel dans le cadre des valeurs communes d’une nation plurielle majoritairement francophone. La contradiction entre ces deux visions est flagrante et insurmontable. L’accession du Québec à l’indépendance lèverait l’ambiguïté à laquelle les immigrants sont confrontés à leur arrivée.

Québec

Essais québécois

Hommes de droit et de coeur



Membre du Parti libéral du Québec dans les années 1950-1960, Brière, vers 1965, en compagnie de Paul Gérin-Lajoie, a flirté avec la thèse d'un statut particulier pour le Québec, avant de rejoindre le camp souverainiste-associationniste de René Lévesque. Des années durant, il a cru possible d'éviter la sécession au profit d'un «fédéralisme asymétrique reconnaissant au Québec un degré suffisant de souveraineté». Aujourd'hui, il reconnaît, pour la première fois en 50 ans de militantisme, ne plus croire «à cette illusoire éventualité». Il y a là, me semble-t-il, un message à retenir pour les autonomistes impénitents.

Rappel

Avoir l'avenir du Québec dans sa mire

Une réflexion centrée sur l'environnement, la communauté politique, la culture et la famille


Ces propos n'engagent que leur auteur. Pour répondre à Michel Venne qui nous invite à avoir [«le goût de l'avenir»->archives/auteurs/v/vennem.html], je propose une réflexion centrée sur l'environnement, la communauté politique, la culture et la famille. En ces temps où la «première priorité» du gouvernement québécois semble être les baisses d'impôts et la «réingénierie» de l'État, il serait peut-être temps p...

Rappel - Une série de 10 textes

Le goût de l'avenir

Pour qu’il y ait un avenir pour tous les « je » qui composent le Québec, il est impérieux de savoir de nouveau nommer le « nous » qui les réunit.


Il est encore temps de prendre des résolutions pour 2004, et je vous en soumets une qui change des promesses de faire plus d'exercice et de cesser de fumer. Elle m'est inspirée par l'écrivain français Jean-Claude Guillebaud qui nous propose de retrouver, comme l'indique le titre de son dernier ouvrage, le goût de l'avenir. Avoir le goût de l'avenir, c'est vouloir gouverner celui-ci, écrit-il. C'est ref...

L'honneur: vertu-clé de l'indépendance

Je laverai la conquête militaire,<br>Je laverai le génocide culturel,<br>Je laverai la crosse politique,<br>Et j'appellerai ça: l'indépendance.


Cela m'irrite de voir [des gens parler de la défaite référendaire de 1995->Commission-Bouchard-Taylor-sur-les]. Car ce référendum, comme on le sait, a été saboté par le camp anti-démocratique des fédéralistes. Je refuse donc de parler de défaite, mais il faut plutôt parler d'indépendance volée. Ceci dit, il serait grand temps qu'un gouvernement qui prenne le pouvoir ait l'honneur de déclarer, jouxtant une moti...

La Bataille pour l’indépendance

Si nous voulons faire l’indépendance, il faut adopter une stratégie de bataille


La question de l’indépendance du Québec, pour moi, ce n’est pas une affaire d’étude de l’histoire, ce n’est pas un débat sur la religion des Québécois, c’est une bataille à livrer, et je trouve que nos hommes politiques, nos intellectuels, les nouveaux clercs qui formulent l’opinion publique, ne la livrent pas cette bataille.

Québec, le Tanguy de la planète...

Le problème du Québec - Une crise d’adolescence qui se prolonge



Le temps n’est pas à la fierté mais il devrait être à la lucidité et à la fermeté. Ne me parlez pas de fierté, mais de détermination, de volonté d’indépendance, de défis à relever. C’est lorsque nous nous serons pris en main que nous aurons raison d’être fiers. C’est alors que nous sortirons de la crise de l’adolescence.

Québec

Parti québécois: Larose veut un plan de match plus musclé

«La souveraineté, cela se construit au jour le jour avec les pouvoirs de l'État québécois»


Dans un texte percutant à paraître cette semaine dans L'Action nationale, le coprésident du Conseil de la souveraineté presse la chef du PQ, Pauline Marois, d'abattre rapidement ses cartes, de proposer un plan de match musclé pour le projet souverainiste dès le lendemain de l'arrivée au pouvoir du Parti québécois.

"Libérer les Québecs"

Un livre, une Coalition, un rêve oublié de René Lévesque



La Coalition entend de plus travailler à une mobilisation des citoyens de toutes les régions du Québec, aussi bien centrales que périphériques, mobilisation qui pourrait prendre la forme d’États généraux du Québec des Régions en 2008, dont l’objectif serait de définir la constitution d’une Québec des Régions et de ses institutions démocratiques.

Des défis sur le chemin de l'indépendance : bilan du happening indépendantiste du RIQ

(Vidéos des interventions)


Les conférenciers en vidéos RIQ 20 Octobre 2007 intro. de Marcel Lefebvre suivi de Louis Bernard http://http//video.google.fr/videoplay?docid=-7892914520774572373 RIQ 20 Octobre 2007 Conférence de Robert Laplante

L'Enquête d'Hervé Fischer sur le Québec imaginaire

Tout oppose nationalisme et indépendantisme



Ainsi, ce qui distingue fondamentalement les nationalistes des indépendantistes, c’est que les premiers se bornent à recourir à l’histoire pour justifier leur conservatisme alors que les seconds, loin de renier le passé, ont pris le parti de lui joindre le « courage de la liberté ».

rappel

Le choc planifié de deux projets: le canadian et le québécois

Un "Canada nouveau" est né, résolu à livrer une bataille décisive et historique contre le peuple québécois.


30 octobre 1998 (3e anniversaire d'un célèbre référendum) Ti-Jean-léger en spectacle Le chef libéral du Québec, Jean Charest, qualifiait M. Chrétien d’obstacle au changement, ajoutant que ce dernier devait partir s’il ne pouvait s’adapter au vent de changement que réclament les provinces. Il a fait de gros yeux, le Ti-Jean-léger de Sherbrooke. Mâchoires serrées, frisettes hérissées, il a montr...

Un coup de sang



Il ne suffit surtout pas que continuent à se créer des mouvements, des partis ou des particules se prétendant davantage pur jus ou plus pressés les uns que les autres; si la solution se trouvait là, l'indépendance serait faite depuis longtemps: comptez le nombre de sites, d'organisations et maintenant de partis promouvant la cause...

Québec

Manifeste de l’Union Démocratique pour l’Indépendance du Québec

Construisons dès maintenant le PARTI de la voie DÉMOCRATIQUE pour l’INDÉPENDANCE !

La voie électorale pour faire l’indépendance sera la seule voie qui va pouvoir de nouveau réunir tous les souverainistes


L’Union Démocratique pour l’Indépendance du Québec (l’UDIQ) est un parti en devenir dont le comité organisateur travaille à réunir rapidement et démocratiquement tous les indépendantistes dans le véhicule politique qui va réaliser l’indépendance du Québec par la voie la plus démocratique qui soit : la voie électorale.

Seul le national mobilise

L’espace politique du Québec ne se définit plus que par le combat pour l’indépendance.


Les partis tournent en rond en s’imaginant que la rhétorique identitaire puisse fournir un succédané de combat national. Notre combat, il se mène désormais avec un peuple rompu aux subterfuges de la politique des lamentations et conscient de la ruine du langage, un peuple mieux informé que jamais du travestissement des aspirations à l’émancipation par la mise en marché du rêve.

Identité québécoise: tradition et redéfinition

Trois étapes vers notre sortie de l’histoire : l’identité originelle, l’identité en dérive et une identité de sans-culotte


À la commission Taylor-Bouchard, il est souvent question d’identité. Tout le monde en parle mais sans jamais trop dire ce qu’on entend par là. En quelques lignes, dépêtrons l’écheveau afin de distinguer trois étapes vers notre sortie de l’histoire : l’identité originelle, l’identité en dérive et une identité de sans-culotte. Toute contestation, toute modernité ou postmodernité, et tout ce qui vient apr...

Votre main, pour ne pas partir complètement



Aidez-moi à revenir construire avec vous. Convainquez-moi, assurez-moi que la poursuite de la lutte en vaut encore la peine.

Un mois après le référendum (1980)

notre travail est d'indépendance et de légitimité<br>notre travail vient du goût de commencer<br>selon nos termes une solidarité courageuse


a) j'ai toujours voulu avoir la voix vaillante je n'ai jamais sacrifié à aucune des modes même pas à celle de la dérision je travaille depuis l'enfance à me faire la voix claire que mes positions soient responsables j'aurais aujourd'hui envie d'écrire n'importe quoi pour dire que je souffre et pour me punir tout punir nous punir vous punir mégalomane dans la douleur ...

Quand mon avion atterrira à l'aéroport international René-Lévesque



Le Québec réel est passé à côté de sa destinée en 1995. Je sens du découragement, de l'indifférence, du mépris et de la tristesse dans la société québécoise. [...] Le Québec a maintenant une culture, une langue et des organisations bien à lui, mais pas de pays. Le Canada, cette colonie britannique, en souffre tout autant. Le Québec réel est un peu comme un avion prêt à décoller. Malheureusement, ça peut deveni...

Québec

« Nous glissons lentement vers l’extinction » du français



Reconverti, Guy Bertrand prépare un autre livre sur l’indépendance. (Le Soleil, Laetitia Deconinck) Daphnée Dion-Viens - Il ne s’agit de rien de moins que son « testament » politique. Le flamboyant avocat Guy Bertrand, reconverti aux vertus de la souveraineté, publie un nouveau livre, Guide d’accès à l’indépendance, dans lequel il veut démontrer que la langue française est menacée d’extinction en...

Si le Québec était un pays

La souveraineté économique pour garder le contrôle de nos ressources naturelles



Avec les offres d'achat ou de fusion qui se multiplient sur les grandes entreprises exploitant les ressources naturelles du Québec, il apparaît opportun de relancer le débat sur la souveraineté économique.

Ces États qui rachètent la planète



Juillet 2005: le premier ministre français, Dominique de Villepin, prône le «patriotisme économique». De Londres à Bruxelles, les condamnations sont unanimes. Août 2007: la chancelière allemande, Angela Merkel, annonce un projet de loi pour «préserver les intérêts nationaux face à des investissements étrangers problématiques». Personne ne s'en offusque. Pourquoi cette différence? Parce qu'en deux ans, la percept...

Pourquoi le Québec libre?



Le quarantième anniversaire de la célèbre déclaration du Général de Gaulle, «Vive le Québec libre», remet à l'ordre du jour la question de l'indépendance du Québec. Pourquoi, en effet, faudrait-il faire du Québec un pays souverain? Comme me l'a fait remarquer récemment un de mes amis, il y a deux façons de répondre à cette question. On peut y répondre dans le sens de «à cause de quoi faut-il faire l'indépenda...

Québec

Pourquoi le Québec doit devenir un pays ?

Deux articles récents apportent des arguments pour faire du Québec un pays.


Telles sont les conséquences de ne pas être un pays et, ne l’étant pas, de devoir constamment se penser à l’intérieur du moule canadien dans ces domaines vitaux et de ne pas aménager le Québec en fonction de nos intérêts. Ces conséquences sont, entre autres, structurelles, fiscales et politiques.