Comme je l'ai proposé dans un article précédent, la guerre commerciale des tarifs et les visées expansionnistes des États-Unis forment un conjoncture qui peut être tournée à l'avantage du grand projet souverainiste québécois.
Article en question : La menace d’annexion du Canada, un levier vers l’indépendance du Québec ?
En effet, on peut voir la situation actuelle comme étant l'occasion rêvée de s'échapper du Canada. Lorsque le gardien de prison a le dos tourné, le prisonnier injustement condamné en profite pour s'évader, comme dans le célèbre film À l’ombre de Shawshank (Shawshank redemption, 1994).
À lire : À l’ombre de Shawshank (réplique-clé : la peur vous retient prisonnier, l’espoir vous libérera)
On nous apprend que les Groenlandais ont eu la même idée que je proposais et envisagent de se séparer du Danemark auquel ils sont rattachés depuis 1 000 ans, ce qui fait depuis encore plus longtemps que le Canada conquis par les Anglais il y a 275 ans en 1759.
À lire : Groenland : un pays arctique en route vers l’indépendance ?
Si un aussi petit pays que le Groenland peut envoyer promener le président Trump par la voix de l'un de ses représentants danois qui l'a fait de manière assez remarquée, nous pouvons certainement en faire tout autant.
Si jamais les Canadiens cèdent aux pressions de la guerre commerciale et décident de devenir américains, les Québécois eux pourront choisir de devenir souverains, à la fois du Canada, et face aux États-Unis, en se prévalant du droit à l'auto-détermination des peuples tel que reconnu par l'ONU.
À lire : La seule raison d'être de l'indépendance: la continuation de notre peuple
Que le Parti québécois se serve de l'élan en avant qui propulse le mouvement souverainiste groenlandais comme exemple pour mousser sa propre campagne, dans un effet d'entraînement, dans un effet boule de neige, analogie appropriée pour nos deux pays nordiques. Qu'il fasse comprendre aux Québécois que c'est dans leur intérêt de saisir l'occasion qui se présente pour reconfigurer l'échiquier politique des nations à notre avantage, en faisant passer le Québec de province à pays à part entière.
À lire : 11 nouvelles raisons de faire l'indépendance du Québec en 2025
Nous serons alors en bien meilleure position pour trouver de nouveaux débouchés pour vendre nos ressources naturelles comme l'acier et l'aluminium, en négociant de nation à nation, sans passer par aucun intermédiaire comme Ottawa, sans devoir se limiter au marché américain, dans un souci de diversification des marchés. Tous les profits nous reviendront à 100%.
Lequel des deux sera le premier à devenir un pays souverain : le Groenland ou le Québec ? Souhaitons que ce soit nous, souhaitons bonne chance aux deux !
À lire : Pronostic favorable: l'indépendance du Québec possible entre 2026 et 2030
Dans les circonstances, il semble que le timing soit bon pour aller de l'avant et foncer de plus belle vers notre louable objectif libérateur et affirmateur.
À lire : La seule raison d'être de l'indépendance: donner un pays à sa nation
Le Québec est promis à un brillant avenir, une fois libre et souverain, et cela peut-être plus tôt qu'on ne le croit !
À lire : Qui devrait être autorisé à voter lors du référendum sur l'indépendance du Québec ?
Comme dans le titre-slogan de la chanson composée par le regretté Stéphane Venne qui vient de nous quitter : À partir d'aujourd'hui, demain nous appartient !
Note : cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet
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2 commentaires
Réjean Labrie Répondre
9 mars 2025Le premier ministre Trudeau vient de rencontrer le roi Charles.
Il aurait pu en profiter pour lui demander d'accorder enfin la pleine souveraineté au Canada, pour démontrer ensuite au président Trump à quel point nous tenons à cette souveraineté qui sert de rempart contre les menaces d'annexion par les États-Unis. On ne veut plus être assujetti ni à la Grande-Bretagne, ni le devenir aux États-Unis.
Et les indépendantistes québécois pourraient alors pousser plus loin l'idée, en affirmant que si la souveraineté est si importante pour tous les peuples, incluant le Canada, elle l'est encore plus pour la nation québécoise qui doit à son tour affirmer son droit à la souveraineté face au Canada et aux Étas-Unis. Pour que nous n'appartenions plus à personne.
Au Québec, nous devons toujours nous positionner comme étant tout à fait distinct de ces 2 pays, avec la volonté assumée de demeurer nous-mêmes et de conserver toutes nos particularités. Aucun lien politique ne doit entraver notre élan national vers la libération totale.
Référence : Rencontre de Justin Trudeau avec le roi Charles
Réjean Labrie Répondre
14 février 2025Le politicien français Jean-Luc Mélanchon vient de faire une déclaration allant dans le même sens que mon article.
Il déclare sur X : «Si Trump annexe le Canada, cela ne peut inclure le Québec. Évident.»
(fin de la citation)
Source : Si Trump annexe le Canada, «cela ne peut inclure le Québec», lance le politicien français Jean-Luc Mélenchon
On voit que pour beaucoup d'observateurs d'ici ou d'ailleurs, la conséquence de la turbulence actuelle peut être vue comme une voie rapide vers l'indépendance du Québec. Il semble même que nous pourrions bénéficier de l'appui international.
Soyons confiants en notre détermination de se libérer une fois pour toute à la fois et du Canada, et des États-Unis. Sachons nous tenir debout. Nous sommes en route vers notre pays qui se rapproche.