Manifeste de l’Union Démocratique pour l’Indépendance du Québec

Construisons dès maintenant le PARTI de la voie DÉMOCRATIQUE pour l’INDÉPENDANCE !

La voie électorale pour faire l’indépendance sera la seule voie qui va pouvoir de nouveau réunir tous les souverainistes

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Comprendre notre intérêt national

« L’espace politique du Québec ne se définit plus que par le combat pour
l’indépendance. »

[Robert Laplante, le 17 octobre 2007->9643]
***
L’Union Démocratique pour l’Indépendance du Québec (l’UDIQ) est un parti
en devenir dont le comité organisateur travaille à réunir rapidement et
démocratiquement tous les indépendantistes dans le véhicule politique qui
va réaliser l’indépendance du Québec par la voie la plus démocratique qui
soit : la voie électorale.
Le Parti Québécois a échoué dans sa mission historique de conduire la
nation québécoise à son indépendance. Aujourd’hui, le PQ a perdu sa
meilleure base militante et il n’a plus d’autre ressort que son
électoralisme à courte vue. Un nouveau parti indépendantiste devra le
remplacer afin de mener à terme le combat pour l’indépendance. Le temps de
la confiance sans cesse trompée est révolu : nous devons construire dès
maintenant un véritable parti indépendantiste et démocratique.
L’UDIQ travaille à la mise sur pied du comité organisateur de ce nouveau
parti indépendantiste. Celui-ci va structurer provisoirement les instances
locales, régionales et nationales du nouveau parti ainsi que préparer le
congrès de fondation qui devra se tenir le plus rapidement possible, afin
que le parti soit prêt à mettre rapidement et à chaque jour, les enjeux de
l’indépendance au cœur de la vie politique du Québec, et qu’il soit prêt à
participer à la prochaine campagne électorale, prévisible en 2008.
Pour les prochaines élections, l'UDIQ va présenter des candidats dans
toutes les circonscriptions électorales, sauf dans les circonscriptions où
les candidats du PQ partagent notre vision de l’indépendance
La stratégie politique de l'UDIQ va donc faire avancer l’indépendance sur
la base des propres forces à notre parti, tout en invitant les forces vives
dispersées ailleurs à se joindre à lui dans le combat pour l’indépendance.
En adhérant immédiatement à l’UDIQ, vous allez contribuer aux travaux
préparatoires du futur parti au niveau :
• du programme fondamental du parti,

• de l’argumentaire pour réaliser l’indépendance,

• des organisations dans les circonscriptions et dans les régions,

• des principes organisationnels et des statuts,

• des instances nationales du parti

• du projet de constitution de notre État indépendant,

• et de la préparation du congrès de fondation.
Adhérez dès aujourd’hui à l’Union Démocratique pour l’Indépendance du
Québec !
***
L’indépendance du Québec n’est pas un « rêve », c’est une nécessité
urgente, de chaque jour. Les indépendantistes ont trop longtemps mis de
côté leur désir de l’indépendance, de crainte d’effrayer et de bousculer
certains politiciens.
Nous, les indépendantistes, nous avons trop longtemps hésité à faire de
l’indépendance notre première priorité, et à affirmer notre volonté d’une
vie nationale commune en langue française dans notre État national
indépendant.
Nous, les indépendantistes, nous croyons que cette retraite a assez duré,
et que nous devons dès maintenant utiliser tous les moyens démocratiques
pour accéder à l’indépendance, en démontrant quotidiennement que tous les
enjeux de la nation sont indissociables de l’urgence de réaliser
l’indépendance.
Pour réaliser cette mission historique, tous les indépendantistes doivent
s’unir pour construire le parti des indépendantistes qui réalisera
démocratiquement cette indépendance par la voie électorale.
-1- L’indépendance : une nécessité urgente.
L’indépendance du Québec est une nécessité nationale plus urgente que
jamais.
Plusieurs partis et mouvements ont parlé depuis longtemps de
l’indépendance, mais aucun n’a réussi à en faire sa priorité et à la mettre
au cœur de son agenda politique national.
Certains partis ont subordonné la tâche de promouvoir l’indépendance à
leur propre agenda électoral, à travers l’étapisme, l’attentisme paralysant
et la tergiversation sur la stratégie à adopter pour réaliser
l’indépendance. Ces partis ont occulté le néo-colonialisme canadien et
dissocié l’indépendance des enjeux politiques fondamentaux et quotidiens de
la nation.
L’indépendance en a été réduite à une « bonne idée » et à un « beau rêve
», qui un jour pourra se réaliser par enchantement. Cette démission
prolongée a provoqué une division toujours plus grande du vote
souverainiste. Les résultats des élections de mars 2007 en sont la plus
grande démonstration.
Le Parti Québécois a échoué à devenir ce qu’il aurait dû être : le parti
de la grande coalition interne souverainiste. Cet échec a entraîné la
division du vote souverainiste et sa marginalisation électorale. Pour
contrer cette fragmentation politique, l’idée d’une coalition externe
souverainiste a germé, sous la forme d’un « pacte électoral » des partis
souverainistes, dans le contexte hypothétique du mode de scrutin
proportionnel. Nous croyons que sans un parti indépendantiste fort qui
occuperait la position politique centrale et qui pourrait cimenter cette
stratégie de coalition externe, l’idée d’un « pacte électoral » des partis
souverainistes sera illusoire.
C’est pourquoi l’UDIQ travaille à construire ce parti indépendantiste fort
sous forme d’une coalition interne et démocratique de militants
indépendantistes, qui acceptent d’unir leurs efforts pour réaliser
l’indépendance le plus rapidement possible, en développant un programme
fondamental consistant à utiliser l’indépendance pour rendre la nation
québécoise plus forte dans toutes ses dimensions. Au sein de l’UDIQ, les
militants indépendantistes acceptent de mettre de côté leurs divergences
secondaires (gauche, droite), tant que l’indépendance n’est pas réalisée.
Lorsque ce parti indépendantiste sera fort avec plusieurs députés à
l’Assemblée Nationale et qu’il aura réussi à mettre l’indépendance au cœur
de l’agenda politique démocratique, alors les autres partis se réclamant de
l’indépendance devront se repositionner, et pour éviter que la division des
votes joue contre eux, ils devront se rallier au parti indépendantiste,
sous une forme ou une autre, pour présenter des candidatures
indépendantistes uniques dans chacune des circonscriptions, au sein de
notre parti, l’UDIQ. C’est ainsi que nous gagnerons les élections avec le
mandat et la légitimité de faire l’indépendance, et que nous la ferons.

-2- Unir les indépendantistes.
La campagne électorale de 2007 a révélé la division sans précédent des
souverainistes : certains ont été séduits pas le discours identitaire de
Mario Dumont, d’autres ont suivi la quête de justice sociale de Québec
Solidaire. Certains autres sont restés fidèles au parti Québécois en
espérant que son attentisme soit remplacé par une orientation volontariste
pour la souveraineté. De nombreux citoyens désorientés se sont abstenus.
La voie électorale pour faire l’indépendance sera la seule voie qui va
pouvoir de nouveau réunir tous les souverainistes. La réalisation de
l’indépendance par cette voie électorale exige l’union de tous les
indépendantistes qui sont présentement dispersés entre le PQ attentiste et
mou, une gauche qui se détourne du nationalisme, une droite ambivalente,
des Verts en croissance, des abstentionnistes déçus et une jeunesse
désireuse d’explorer de nouveaux territoires. Dans tous ces milieux, il y a
de nombreux indépendantistes prêts à rebondir, à se mobiliser et à s’unir
au sein d’un véritable parti résolu à convaincre la majorité des Québécois
de réaliser prioritairement l’indépendance.
Le défi de l’UDIQ est donc de construire ce véritable parti dont la
mission essentielle est d’unir tous les indépendantistes dans une force
militante capable de gagner les élections et de fédérer les autres forces
souverainistes comme moyen légitime de réaliser l’indépendance nationale.
-3- La démocratie au service de l’indépendance.
Dans le contexte actuel du Québec, la voie électorale est la seule voie
démocratique pour réaliser l’indépendance de la nation, parce que la voie
référendaire a été discréditée et vidée de sa légitimité par les forces
fédéralistes lors du référendum de 1995, alors que leurs principaux ténors
ont non seulement triché, mais aussi avoué ne pas reconnaître un résultat
majoritaire du OUI qui ne serait pas suffisant à leurs yeux. La voie
référendaire a aussi été minée par les conditions abusives et irréalisables
de la loi fédérale C-20.
Puisque la voie électorale pour réaliser l’indépendance est l’alternative
légitime au référendum, il faut y consacrer toutes nos énergies militantes
dès aujourd’hui, à chaque jour et dans tous les domaines concrets de la vie
nationale. Cette tâche ne peut être laissée à l’action limitée d’une
quelconque aile parlementaire, même si elle se dit « souverainiste ».
Les indépendantistes doivent être présents dans tous les milieux de la vie
nationale, c’est ce que nous appelons l’omni-militantisme. Chaque
indépendantiste a des rêves, des aspirations, des espoirs. Chaque militant
a le droit de faire valoir ses idées. Cet exercice n’est pas accessoire, il
est fondamental. Nous croyons que le Québec de demain sera riche et
complexe. Il sera façonné par le peuple et pour le peuple. Nous croyons que
chaque militant indépendantiste de notre parti a le devoir de façonner le
projet de notre pays dans un contexte démocratique.
Nous ne devons pas attendre le déclenchement des prochaines élections pour
mettre l’indépendance au cœur de l’agenda électoral des Québécois. À tous
les jours, nous devons relier les principaux enjeux nationaux à l’urgente
nécessité de faire l’indépendance. C’est ainsi qu’à chaque jour, nous
pourrons convaincre de plus en plus de Québécois de faire de l’indépendance
leur priorité, de sorte qu’aux prochaines élections, les candidats de
l’Union Démocratique pour l’Indépendance du Québec puissent gagner le plus
grand nombre de sièges.
Le centre de gravité de l’Union Démocratique pour l’Indépendance du Québec
sera celui des aspirations du peuple québécois à se réaliser pleinement.
L’union de tous les indépendantistes dans un même parti ne pourra se faire
que sur la base de la démocratie interne au service de l’indépendance, qui
permettra à toutes les sensibilités politiques de coexister et de
travailler solidairement pour réaliser cette indépendance en priorité.
La démocratie interne au sein de l’Union Démocratique pour l’Indépendance
du Québec se devra de refléter la vie démocratique existant au sein du
peuple québécois dans son ensemble et d’en être le meilleur exemple.
-4- L’intérêt national exige l’indépendance.
Dans le système néo-colonial canadien, la nation québécoise n’est reconnue
que dans la mesure où elle est assujettie à l’État qui lui a été imposé.
Ses intérêts ont été continuellement niés, occultés, contrecarrés, usurpés,
biaisés, avec des moyens sans cesse renouvelés.
Pour les indépendantistes, la nation québécoise est au contraire porteuse
de son indépendance qui est la forme suprême de sa démocratie nationale, et
cela sans l’ingérence de l’État canadien. Avec ses militants, notre parti
doit redéfinir démocratiquement ce qu’est l’intérêt national dans tous les
domaines de la vie des Québécois.
Dans le contexte actuel de la mondialisation, la nation québécoise ne peut
exister sans être à la fois une nation indépendante, une nation
démocratique et une nation citoyenne.
C’est à partir de cette nouvelle vision de l’intérêt national qui
présuppose et exige l’indépendance, que les Québécois pourront se donner un
État national indépendant au service de la nation réelle.
-5- Le programme politique fondamental préliminaire de l’Union Démocratique pour l’Indépendance du Québec.
L’Union Démocratique pour l’Indépendance du Québec développe son programme
fondamental préliminaire afin de démontrer la nécessité urgente de
l’indépendance, pour que le Québec puisse relever ses grands défis
nationaux dans tous les domaines et pour préparer la plateforme électorale
de l’UDIQ qui mettra l’indépendance au centre de la prochaine campagne
électorale.
En tant que membre de l’UDIQ, vous pourrez contribuer à développer et à
enrichir ce programme fondamental qui est présentement en chantier et dont
les points principaux sont les suivants :
• Libérer démocratiquement le Québec du carcan néo-colonial canadien,
comme système d’oppression nationale et d’assujettissement politique,
constitutionnel, économique, culturel et identitaire, qui entrave
l’existence, le développement et l’épanouissement du Québec en tant que
nation souveraine, à l’égal de toutes les nations souveraines du monde.
• Assumer les pleins pouvoirs de l’État souverain pour l’intérêt national,
ainsi que l’intégrité territoriale du Québec, tel qu’exprimé dans la
constitution provisoire d’État indépendant, qui sera développée par l’UDIQ
et qui sera adoptée par l’Assemblée Nationale suite à son élection ; cela
permettra de définir, valoriser et faire prévaloir l’intérêt national
légitime dans toutes les sphères de la vie nationale.
• Assurer le développement de l’identité nationale du Québec en français,
dans le respect de son héritage culturel et historique, avec le
renforcement de la Charte de la langue française et le développement
d’institutions publiques laïques.
• Consolider le système d’Éducation en français pour tous les Québécois,
du primaire à l’universitaire, selon les meilleurs standards mondiaux, afin
que tous les Québécois puissent développer leur plein potentiel.
• Faire rayonner prioritairement la culture québécoise, à travers les
médias nationaux (Radio-Québec et Télé-Québec) et dans l’espace public.
• Développer une politique d’accueil et d’intégration des immigrants à la
culture nationale francophone, tout en reconnaissant la contribution de la
diversité culturelle des néo-québécois comme un atout du Québec indépendant
dans le monde actuel et futur.
• Développer une politique d’accueil et d’intégration des immigrants à la
culture nationale francophone, en reconnaissant leurs compétences
professionnelles, en les aidant à s’adapter aux milieux
socio-professionnels, tout en reconnaissant la contribution de la diversité
culturelle des néo-québécois comme un atout fondamental du Québec
indépendant dans le monde actuel et futur.
• Consolider le système de santé et de bien-être, public et universel, en
français, dans toutes les régions (avec un seul CHU en français à
Montréal).
• Maîtriser notre économie selon nos intérêts nationaux d’ensemble, ainsi
que régionaux et locaux, en consolidant nos secteurs économiques de pointe
sur les marchés mondiaux, en favorisant le développement des PMEs sous
contrôle québécois, en favorisant l’épargne québécoise et la rétention des
sièges sociaux.
• Assurer la relance des industries forestière, touristique, culturelle et
manufacturière spécialisée ; assurer l’autosuffisance agro-alimentaire et
la production agricole familiale comme outil de développement régional.
• Relever au Québec le défi planétaire du développement durable et de la
protection de l’environnement, par un aménagement intégré du territoire
national, avec la modernisation des infrastructures de transport en commun
public et par le développement du système national de Véloroutes
sécuritaires, etc…
• Maîtriser notre développement énergétique public, en tant que pilier de
notre intérêt national, basé sur la complémentarité des énergies
hydroélectrique et éolienne, et dans la réduction de notre dépendance à
l’importation des énergies non renouvelables comme le pétrole et le gaz.
• Développer un système de gestion national et public de la qualité et de
la valeur économique de l’eau.
• Développer une politique internationale qui sert les intérêts nationaux
du Québec, incluant :

- le respect mutuel des souverainetés, de la
sécurité et du bon voisinage avec le Canada et les États-Unis ;
- le
développement de rapports étroits dans tous les domaines avec la France et
la Francophonie, en vue de consolider le français en tant que langue de
rayonnement mondial ;
- le leadership dans le développement des
traités multilatéraux en diversité culturelle et linguistique ;
- le
développement d’une politique de paix et de coopération internationale dans
tous les domaines.

• Faire rayonner le Québec à travers son industrie culturelle et le sport
international de masse : les Jeux Olympiques, les Championnats sportifs
mondiaux, etc….
• Favoriser l’épanouissement des Peuples Autochtones et Inuit, en harmonie
avec le peuple Québécois au sein du Québec indivisible et indépendant.
----
Adhérons dès maintenant à
l’Union Démocratique pour l’Indépendance du Québec !
Construisons dès maintenant le PARTI
de la voie DÉMOCRATIQUE pour l’INDÉPENDANCE !
Construisons dès maintenant notre pays indépendant !
Signé par les membres du comité organisateur provisoire de l’UDIQ (liste
partielle) :
• Denys Barbeau, membre de l’UDIQ

• Frédéric Picard, membre de l’UDIQ et du PQ

• Jacques R. Blier, membre de l’UDIQ et du PQ

• Jean-Pierre Durand, membre de l’UDIQ et du PQ

• Louis La Rochelle, membre de l’UDIQ et du PQ

• Suzanne Lachance, membre de l’UDIQ

• d’autres signatures s’ajouteront bientôt.
Dès maintenant, vous pouvez adhérer à l’UDIQ en remplissant le formulaire
d’adhésion ci-joint.
Pour plus d’informations sur l’UDIQ, vous pourrez consulter le site
Internet [www.udiq.org->www.udiq.org] qui sera bientôt opérationnel. Vous pourrez aussi
adhérer à l’UDIQ en remplissant le formulaire en ligne sur ce site.
Pour nous rejoindre :
www.udiq.org

UDIQ

C.P. 83574, Succursale Garnier,

Montréal (Québec)

H2J 4E9
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2008

    Merde ça commence a faire les nouveaux partis indépendantiste, pour moi il n'y a que le P.Q; qui est confédérationiste et le P.I qui est indépendantiste. Les autres ralliez-vous ! Il y a plus de 60 mouvements ou partis qui se réclament tous plus indépendantiste les uns qu'les autres 60 !!! Il y a de gros égos dans le mouvement...

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2007

    Ha non !
    pas encore un autre micro-parti égocentrique !
    après le Québec Solidaire ( Solitaire ) voici l'Udiq !
    1.
    notre système politique n'est pas basé sur la proportionnelle
    comme plusieurs pays en Europe.
    2.
    la notion d'alliances politiques de plusieurs partis
    souverainistes ne tiens pas dans notre système politique.
    3.
    vous aurez tout le loisir de former vos micro partis
    égocentriques lorsque l'indépendance du Québec sera faite et que nous aurons adopté une formule proportionnelle.
    pas avant l'indépendance !
    c'est impossible !
    et cela nuit au seul parti qui peut nous amener à 'indépendance, ie, le Parti Québecois,
    que l'on aime ou que l'on aime pas certains aspects
    de ce parti, c'est la réalité.
    4.
    c'est à se demander si les Solitaires, et maintenant
    les Udiqistes ( ?!?! ) et autres émanations égocentristes ne sont pas en fait, de nouveaux Claude Morin, à la solde de la GRC/SCRS pour diviser les forces souverainistes au Québec.
    svp
    revenez au gros bon sens et au pratico pratique
    réaliste et arrêtez de pelleter de la boucane.
    et stoppez vos "égotrips".
    Guy LeVasseur
    Rimouski

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2007

    J'ai donné ma démission du parti indépendantiste en bonne et due forme le 12 octobre, lorsque, par un geste d'une intransigeance inouïe, les têtes dirigeantes de la formation ont refusé toute discussion calme et sereine, toute ouverture à la démocratie participative.
    Comme je l'ai mentionné aujourd'hui au "happening" du RIQ, l'indépendance du Québec se fera par et pour le peuple. Il y a 7 millions de bonnes raisons de faire l'indépendance. Nous avons ce devoir d'écouter et d'initier le débat démocratique avec tout les Québécois. Québécois par Québécois, nous les convaincrons de l'urgence de l'indépendance.
    Nous avons le devoir de considérer nos militants, non seulement comme une force, mais également, comme des penseurs, des visionnaires, des camarades de lutte. Le Québec de demain sera complexe, aux facettes multiples. Un seul penseur (ou 3) ne peut, à lui seul, prétendre connaitre le Québec dans son entier sans susciter un doute plus que mérité.
    Je suis membre du PQ, et fier de l'être. Est-ce que la double appartenance est un pêché ? Doit-on déchirer notre chemise et nous enduire de cendre au simple acronyme "PQ" ? Si on regarde le système électoral français, certains ministres du gouvernement Sarkozy sont chefs d'autres partis politiques. Je pense instantanément à Jean-Louis Borloo, chef du parti radical, parti associé à l'UMP.
    Doit-on lutter aveuglément contre des Luc Thériault, des Jean-Claude St-André, des Robin Philpot pour la simple raison qu'ils sont au PQ ? Je ne le crois pas. Ce sont des alliés de l'indépendance. Il y en a pleins d'autres au PQ ! Pourquoi tant de guerres inutiles et stériles ?
    Nous avons donc un devoir de solidarité entre indépendantistes. Jusqu'où ira cette solidarité, qu'est-ce qui définira cette solidarité, ce sont des questions complexes. Je vous invite tous à vous exprimer via courriel sur le site de l'UDIQ sur ce sujet.
    J'exclus cependant un chèque en blanc au PQ, en tant que seule et unique religion de l'indépendance. Tout comme j'exclus le PI comme religion. Le PQ a besoin d'être surveillé. Le ronron du pouvoir le dévie de son objectif. En employant de bonnes vieilles tactiques behaviorales (Aider les indépendantistes, nuire aux autonomistes), une force politique externe pourra influencer le PQ et le mettre sur le chemin de l'indépendance.
    Frédéric Picard
    St-Jean-sur-Richelieu

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2007

    Petites corrections de mon message précédent...s'cusez : Il semble que le P.I. soit mort-né. Maintenant c’est l’UDIQ "le mot LUDIQUE dans le dictionnaire veut dire : Relatif au jeu". Est-ce que l’UDIQ va faire passer des tests, sous forme de jeu ?

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    20 octobre 2007

    Appartenances prématurées.
    Pourquoi figer des appartenances prématurées (et les décrier après qques jrs) pendant l’actuel bouillon indépendantiste? En jaillira bientôt la grande assomption du Québec
    Monsieur Jodoin ne se sent pas à l’aise de lire l’argumentaire d’un pseudonyme. Pourquoi? Il échangerait mieux en connaissance de mon nom généalogique? De l’importance de ma fortune(je suis peut-être PKP)? De mes boutons, de ma p’tite jambe?
    VIGILE permet justement le temps d’organiser sa pensée, de l’écrire correctement (puisque le but ultime de notre lutte est la langue française) donc de réfléchir avant de publier (avec concision!) C’est un avantage pour ceux qui savent écrire mais qui ne tirent pas aussi vite que leur ombre, qui doutent de leur première idée mais qui souhaitent argumenter avec de grands ingénieurs qui paient peut-être impôt à l’Oncle Sam (voyez, sans vos indiscrétions identitaires, je n’aurais pas été distrait par cette facétie. J

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2007

    Il semble que le P.I. soit maintenant mort-né. Maintenant, c'est l'UDIQ "le mot LUNIQUE dans le dictionnaire veut dire : Relatif au jeu". Est-ce que l'UDIQ va faire passer des tests, sous forme de jeu, au candidats péquistes pour voir s'ils ont la foi indépendantiste assez développée ? Si oui, on les laisse aller autrement, on présente un candidat Udique dans le comté de cet indépendantiste péquiste trop mou de l'option ? Gros travail en avant !
    Meilleure idée : L'Udique demeure une formation de pression, tente de fusionner les autres "il y en a trop d'éparpillées", fait entendre ses arguments pour l'indépedance du Québec et pousse sur le PQ qui est déjà, avec Mme Marois, sur la bonne voie.
    Le mot UDIQ est quand même très bien choisi parce qu'on devrait être moins grave et plus ludique dans les affaires constitutionnelles en y allant gaiement sans s'insulter mutuellement. Après tout, nous sommes tous des patriotes québécois jusqu'aux fédéralistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2007

    Quelqu'un qui ne s'identifie pas (c'est son choix, bien sûr) mentionne qu'il y a quelques semaines j'étais membre du P.I. et que maintenant je suis membre de l'UDIQ. Il laisse entendre que je suis toujours membre du P.I. Voyons donc ! J'ai remis ma démission au trio dirigeant. Je ne collectionne quand même pas les cartes de membre ! Les raisons qui font que l'on quitte une formation sont multiples, mais, dans le cas présent, c'est essentiellement pour deux choses: je n'avais plus confiance dans la direction par trop dirigiste du P.I. et des décisions unilatérales prises par 2 ou 3 personnes, bref, cela avait de plus en plus des allures de secte. L'autre raison est que le P.I. adopte une attitude méprisante à l'endroit des autres formations indépendantistes, une attitude qui n'en est pas une d'ouverture. Et une attitude coupée de la réalité: le P.I. est prêt à présenter 120 candidats si il y a des élections demain. Mais ce même P.I. refuse d'envisager un congrès de fondation qui a de l'allure. Ce n'est pas sérieux, c'est n'importe quoi. Or, même si je formule des critiques sévères à l'endroit du P.Q. (parce qu'il ne met pas au centre de ses préoccupations l'indépendance nationale, parce qu'il ne défend pas la langue française comme un parti indépendantiste devrait le faire...), je ne considère pas ce parti pour autant comme un ennemi, et je crois que les indépendantistes doivent s'unir dans l'action concrète. L'UDIQ a cette approche unitaire qui me plaît. L'UDIQ accepte dans ses rangs les membres du P.Q. qui mettent l'indépendance au coeur de leurs préoccupations, afin de faire avancer la cause indépendantiste. J'estime avoir été trompé par la direction du P.I. et je tire ma révérence. Je n'ai absolument rien contre les indépendantistes qui militent dans le P.I. Alors, que la personne anonyme qui m'accuse d'être encore au P.I. se le tienne pour dit: je me suis trompé, on m'a trompé, un point c'est tout. Je ne tiens plus à être associé avec le trio (ou duo ?) du P.I. Je demeure par ailleurs toujours membre du P.Q. et de l'UDIQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2007

    Et pendant ce temps, le West Island (et tout ce qui va avec) rigole. Vu d'ici, à
    2500 km du champ de bataille, tout cela est fort vraiment déroutant. Je me
    demande si ces querelles cesseront, avant qu'il ne soit trop tard.
    Je lis justement "Le Feu" d'Henri Barbusse; c'est atroce. (Journal d'une escouade
    pendant la 1re Guerre Mondiale) Le chapitre 20 s'appelle justment: "Le Feu".
    L'auteur y décrit de manière très réaliste (il y était) la charcuterie qui résulte d'une attaque pendant la guerre des tranchées. Mais là, ce sont les "bleus horizons" et les "feldgrau" qui se charcutent. Au Québec, ce sont les patriotes
    et d'autres patriotes qui s'embrochent. ... Et les "habits rouges" rigolent. ...
    Il y a un/des anonyme(s) sur cette enfilade; pourriez-vous vous identifier, s.v.p.
    Et je signe,
    Claude Jodoin,
    Boca Raton E.-U.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2007

    D'après le message de Jean-Pierre Durand plus haut, semble que l'UDIQ vole les idées du PI. C'est complètement ridicule! Jean-Pierre Durand ne militait-il pas pour le PI vl'a deux semaines? Comment peut-on changer son fusil d'épaule aussi vite et être pris au sérieux?

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2007

    Ce que je trouve déplorable dans ceci, c'est qu'il y a des signataires de ce communiqué qui sont membres du PI, de l'UDIQ et du PQ. Ça sent l'opportunisme à plein nez!
    Pour ma part, il n'y a que le PI qui soit la véritable alternative. Ces gens de l'UDIQ devrait allé dans QS .. il s'y sentirait sûrement mieux représenté...

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2007

    L'une des particularités de l'UDIQ est de chercher l'unité des indépendantistes où qu'ils se trouvent, de soutenir s'il y a lieu,lors d'une élection, tout candidat du P.Q. qui tiendra un discours indépendantiste, et qui ne sera pas une chiffe molle ou un adepte de l'étapisme. Dans le cas contraire, l'UDIQ cherchera à présenter et soutenir un candidat vraiment indépendantiste contre un candidat péquiste qui se fiche de l'indépendance comme de sa dernière chemise. L'UDIQ est une organisation qui tend la main à tous les indépendantistes sincères, qu'ils soient au P.Q. ou ailleurs. Nous n'avons pas cinquante ans devant nous pour changer le cours des choses. Le peuple québécois doit s'affranchir de l'État néo-colonial canadien et doit s'assurer que la langue française devienne la langue officielle et commune. Nous avons besoin d'une organisation qui puisse mettre l'indépendance et la langue française au centre de ses préoccupations. Et l'UDIQ, comme je le mentionne plus haut, n'est pas sectaire et s'associera avec tous les indépendantistes peu importe à quelle adresse ils logent: MES, RIQ, IPSO, SPQ Libre, MLNQ, PQ, Bloc, QS, PI... Vive l'unité des indépendantistes québécois ! Vive le Québec libre !

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2007

    Le Parti Indépendantiste, est un parti OFFICIEL, reconnu par le DGEQ... depuis le 18 Octobre 2007.
    http://www.dgeq.qc.ca/fr/ppc_liste_partis_candidats.asp?sect=prov#texte

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2007

    Je suis indépendantiste, toutefois je m'étonne et je m'inquiète de la multiplication des partis ou mouvements indépendantistes.
    En effet, il n'y a rien de plus efficace pour empêcher l'indépendance du Québec que de fragmenter le vote indépendantiste. C'est déjà l'effet de ­'Québec solitaire (solidaire)' lors des dernières élections. Veut-on répéter l'erreur lors des prochaines?
    Je constate en tout cas que la GRC n'aura même pas à lever le petit doigt des ses infiltrateurs et autres perturbateurs pour neutraliser le courant indépendantiste. Comme la gauche des années 70 (aujourd'hui Québec solitaire (solidaire), les indépendantistes se dispersent et s'atomisent. Tant qu'il en sera ainsi, les 'lendemains qui chantent' seront pour les fédéralistes...

  • Antonis Labbé Répondre

    19 octobre 2007

    Eh bien, la course à la reconnaissance officielle de la part du DGEQ est officiellement lancée entre les différents nouveaux partis indépendantistes! Espèrons que les perdants se ralirons sans hésiter au gagnant de cette course, ne serait-ce que sous forme de coalition, parce que sinon, l'argument de division du vote va commencer a avoir du sens. On a besoin d'un seul parti vraiment indépendantiste, pas deux ou trois.
    Étant donné que le PI a une longueur d'avance et devrait être reconnu d'ici une ou deux semaines, je pari sur ce parti pour être celui qui rassemblera le vote national.
    Reste que de voir autant d'indépendantistes déterminés à agir est plutôt encourageant. PI + UDIQ + RIQ(?) = Coalition pour l'indépendance du Québec; ça commence a devenir intéressant...

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2007

    À lire ce manifeste, il aurait pu être écrit par le PI.
    En quoi vous démarquez-vous du PI???
    Pour votre loisir, l'adresse web du PI : www.partiindependantiste.org

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2007

    Bravo ! Indépendance et démocratie doivent aller de pair. Espérons que toutes les forces indépendantistes se rallient et que le RIQ s'associe à votre démarche.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2007

    Il y a déja le P.I. ...