L'affaire Mulroney-Schreiber

L'amnistie fiscale à la rescousse des tricheurs



Bien que les lois fiscales soient complexes, la majeure partie des contribuables est bien au courant que, le 30 avril de chaque année, une déclaration de revenus doit être produite. Alors que certains contribuables font appel à des professionnels pour exécuter cette tâche, d'autres se débrouilleront à l'aide d'un logiciel spécialisé qui peut être acheté pour une somme inférieure à 40 $. Or, nous avons appris la ...

Taxpayers left holding the bag

Many Canadians shocked to learn they are on the hook for Mulroney's fees


This week, Canadians got quite a surprise. They learned that they'll be paying more than $2 million to cover Brian Mulroney's legal fees at the Oliphant inquiry. But be they bemused, angry or simply aghast, they have no say in the matter. Nor did they have any say in 1997 when they paid $2.1 million for the former prime minister's legal and public-relations costs in a settlement with the federal governm...

Revue de presse

Mulroney rate sa sortie



La comparution de Brian Mulroney devant la commission Oliphant n'a rien fait pour améliorer son image. Il a fait une erreur? Soit, mais il ne dépendait que de lui d'éviter de se piéger dans un tel guêpier. Le Times Colonist, de Victoria, et le Globe and Mail rappellent la fameuse réplique qui avait valu à M. Mulroney de remporter le débat en anglais durant les élections de 1984. À John Turner qui affirmait ne pas avoir...

L'homme aux trois enveloppes brunes



Même si la commission présidée par le juge Oliphant, qui porte sur les sommes versées par l'homme d'affaires Karlheinz Schreiber à Brian Mulroney, termine à peine ses audiences, même si elle est loin d'avoir produit son rapport, une conclusion saute déjà aux yeux. Malgré tous ses efforts, malgré une longue déposition bien scénarisée, l'ancien premier ministre ne réussira pas à rétablir son image ternie et à c...

La volonté de ne pas savoir



Brian Mulroney a quitté la salle mercredi et on pouvait voir les miettes de son histoire traîner par terre. Trouvez-vous qu'on vous a traité équitablement, M. Mulroney? a demandé le commissaire. Vraiment, oui, a répondu M. Mulroney, qui a salué d'une poignée de main quelques procureurs. Certains ont trouvé la scène complaisante. Je l'ai trouvée dévastatrice. On venait très méticuleusement de détruire ...

Commission Oliphant

Mulroney et les exigences fondamentales de l'éthique



La commission d'enquête Oliphant sur les relations entre MM. Schreiber et Mulroney se met lentement en branle à Ottawa en ce début de mois de janvier. Le juge Oliphant a la tâche d'enquêter sur les faits entourant une prétendue entente en vertu de laquelle M. Schreiber aurait engagé M. Mulroney comme lobbyiste dans le cadre d'un projet de construction d'une usine de blindés légers en Nouvelle-Écosse. La Commissi...

Voix publique

Je triche, donc je suis



Quelques titres tirés des journaux du matin. "Lacroix: 12 ans de prison", "Génial fraudeur", "Congédiement à Ahuntsic-Cartierville: manque d'éthique et de loyauté", "Harper nie avoir menti", "Fraude de 14 millions". Les temps sont durs pour les gens honnêtes! Je vous épargnerai le cliché cynique voulant que la cupidité, la tricherie et le mensonge fassent partie de la nature humaine. Et, donc, de la politique et...

De John A. Macdonald à Brian Mulroney



Essayez d’imaginer l’humiliation de cet homme-là. Un premier ministre conservateur se retrouve devant une commission d’enquête pour une affaire de corruption. On allègue qu’une compagnie étrangère dans le domaine des transports a versé autour de 300 000 $ au premier ministre et à des membres de son cabinet pour obtenir un faramineux contrat. C’est un politicien aux réalisations impressionnantes mais sa r...

Inutile de continuer



Faut-il une commission d'enquête publique sur l'affaire Mulroney-Schreiber? Non. Il faut souhaiter que David Johnston, l'ancien chancelier de McGill qui doit conseiller le premier ministre Harper sur la marche à suivre, lui suggère instamment de mettre cette mauvaise idée au rancart. Les politiciens ont autre chose à faire, et les contribuables, d'autres priorités, que de dépenser de 50 à 100 millions d...

L'argent off-shore : Quand Ottawa attirait les requins allemands



Les États-Unis ont longtemps «acheté» des présidents à travers le monde. En Allemagne, apprend-on, des démocrates-chrétiens ne répugnaient pas non plus à graisser la patte d'acquéreurs potentiels de hautes technologies. Si les autorités allemandes se plaignent aujourd'hui, ce n'est pas de cette corruption, mais de n'avoir pas touché leur part fiscale de l'argent sale. D'où leur poursuite contre Karlheinz Schreiber...

2007



- Seulement un Canadien sur cinq croit Mulroney Cyberpresse 18 décembre - Mulroney mis en doute par son ancien vice-premier ministre Cyberpresse 15 décembre - Saint Brian Patron des Innocents Garnotte Le Devoir 15 décembre

Mulroney, le faux naïf



Qui a dit: «l'argent n'a pas d'odeur»? Je ne le sais pas, mais il se trompait. Très souvent l'argent possède une sale odeur, surtout l'argent comptant qu'on reçoit dans des enveloppes jaunes ou brunes. Des sales couleurs aussi. Des centaines de limiers du fisc scrutent les comptes des restaurants, des entreprises de construction ou de rénovation, des déménageurs, des antiquaires. Ils cherchent à découvrir si ces co...

Where is the contrition?



It was impossible to watch Brian Mulroney's testimony before the House of Commons ethics committee yesterday without feeling a sense of nostalgia. Whether reading from his prepared remarks or sparring with committee members, the 68-year-old former prime minister had little trouble summoning up the same leonine bluster and bravado, the same impatient, booming cadences, that characterized his time as the country's p...

Former PM leaves questions unanswered

Who in Canada benefitted from the awarding of Airbus contract?


So the question remains : Who in Canada benefitted from picking Airbus over Boeing? And was Mulroney rewarded with the money from Schreiber? Unfortunately for Mr. Mulroney, none of the answers he's given so far has made this question go away.

Troublant Pratte... Des corrupteurs sans corrompus? Le fait est que Schreiber a cru que Jean Charest était achetable, et pour pas cher...

Honte aux députés!

(...) absolument rien n'indique que M. Charest a offert quoi que ce soit en retour à l'homme d'affaires


Bref cette semaine, dans les deux capitales, les députés se sont montrés indignes du mandat que leur ont confié les électeurs. Et indignes de la démocratie parlementaire.

No smoking gun in Schreiber cash for Charest

But the real scandal is that the donation would be legal under Quebec laws today


Charest said he "didn't know" about a contribution by Karlheinz Schreiber to his 1993 Progressive Conservative leadership campaign, even though it had first been disclosed in a book published in 2001.

Québec

Affaire Schreiber: It takes two to tango !



Si M Schreiber veut éviter la déportation vers l’Allemagne, son compagnon de danse ne peut être que le gouvernement Harper. Et sa déclaration à l’effet que l’entente avec Mulroney était de 500 000 $ – dont 300 000 $ ont été versés – pour des services futurs et non des services rendus démontre qu’il s’est entendu avec le gouvernement Harper pour une sortie de crise. On ferme avant de l’ouvrir la boîte ...

Québec

Au suivant!



Peut-être que nous sommes prêts pour un grand ménage. Surtout que les exemples récents véhiculés par la commission Gomery et maintenant par l'affaire Schreiber ne sont que la pointe de l'iceberg. Nous le savons instinctivement. Nous ne leur accordons même plus le bénéfice du doute. C'est un peu ça, le cynisme. Nous en sommes tous atteints, à un degré ou à un autre.

L’enquête avance, mais tout croche

On avait liquidé Airbus et revoici le scandale qui se pointe le bout du fuselage.


Ce qu’a dit Karlheinz Schreiber hier nous mène sur une tout autre piste : en 1992 ou 1993, Fred Doucet, un proche du premier ministre Brian Mulroney, a demandé à Karlheinz Schreiber de voir à ce qu’une portion des commissions versées par Airbus soit envoyée à un avocat de M. Mulroney à Genève. C’est la première fois que Schreiber, qui avait disculpé Brian Mulroney mardi, fait cette allégation clairement et publiq...

A sad era in politics

Historians to look back on a time of envelopes stuffed with cash


Not since the Gomery commission have Canadians heard so much about politicians taking cash-filled envelopes. It makes you wonder how future historians will come to judge this sad period in Canadian politics. Historians will start with the sponsorship scandal and look at how the federal government handed millions of tax dollars to Liberal-friendly firms, allegedly for Canadian unity. They'll look at how some of ...

Voix publique

Le maître du jeu



Comment donc espérer voir clair dans une histoire tout aussi nébuleuse et où le maître du jeu s'amuse comme un petit fou à choisir ce qu'il révélera et ce qu'il ne révélera pas?

Partie de pêche



Brian Mulroney et son «ami» Karlheinz Schreiber sont invités à expliquer devant un comité parlementaire des Communes la nature du contrat qu'ils ont conclu à l'été 1993 et pour lequel l'ancien premier ministre a reçu 300 000 $ en argent comptant. À part servir l'intérêt partisan de l'opposition, cette comparution permettra-t-elle d'apporter l'éclairage qu'on attend sur cette mystérieuse affaire? Toute la semaine, ...

Pour la pitié, faudra repasser

Trois erreurs magistrales, donc, auxquels s’ajoute une autre erreur, encore pire celle-là : avoir nié toute l’affaire sous serment.


Difficile de dire ce que cherchait exactement Brian Mulroney en expliquant cette semaine qu’il avait accepté de l’argent comptant de Karlheinz Schreiber parce qu’il manquait d’argent pour faire vivre sa famille, mais s’il cherchait la pitié du public, c’est raté. Depuis mercredi matin, tous les courriels des lecteurs peuvent se résumer par le premier d’entre eux, arrivé dans ma boîte de messages avant m...

Schreiber affair hurts reputation of all politicians

Former PM's explanation rings hollow with some people


With a special inquiry on the way and the Commons ethics committee asking to hear from Brian Mulroney and Karlheinz Schreiber pronto, doing damage control on this story is now Mission Impossible. Oil just keeps getting spilled on this fire. On Wednesday, Mulroney spokesman Luc Lavoie went from having called Schreiber "the biggest f--- g liar the world has ever seen" to saying Mulroney made a "colossal mistake" when ...

Les tétons de la démocratie

Ambitieux et désireux de devenir un homme riche, Mulroney s'est servi de la politique pour arriver à ses fins.


On sait où cela nous mènera désormais : à une Commission publique d'enquête. Quelle en sera la portée sur Mulroney et, plus largement, sur les pratiques politiciennes canadiennes? Si on peut en juger par les résultats de la Commission Gomery, aucune illusion à se faire, ça sera autant en emporte le vent! Les petits poissons seront sans doute traînés devant les tribunaux et les gros ne seront atteints que dans leur boursouflure de renommée.

Du bien bon monde

Face à Mulroney, le pestiféré, Chrétien prenait du gallon.


Les Québécois sont du bien bon monde. À l'extrême. Prenez la tournée de Jean Chrétien. Au Salon du livre, après que Brian Mulroney n'ait eu que quelques visiteurs, on se bousculait au portillon pour se faire dédicacer le deuxième tome des mémoires de Jean Chrétien. Face à Mulroney, le pestiféré, Chrétien prenait du gallon. Faisant figure de visite rare, les médias se l'arrachaient. On se surprenait à le trouver ...

Inquiry must find if tender system is for sale

How common is influence-peddling? That is what the probe should ask


Brian Mulroney denies the $300,000 he received in cash from Karlheinz Schreiber in 1993-1994 was a return of favour for when crown corporation Air Canada chose Airbus over Boeing for a $1.8-billion contract. He also denies discussing that money when he was still prime minister. But if it's to serve the public interest, the inquiry ordered by Stephen Harper will have to go beyond the allegations against Mulroney. It ...

Un exercice périlleux



L’ancien premier ministre semble moins intéressé à expliquer ses faits et gestes qu’à régler ses comptes avec ceux qu’il accuse de mener contre lui une « vendetta ».

Lumière



Vrai ou faux scandale? Plus personne ne sait trop quoi penser de cette affaire des 300 000 $ versés par l'homme d'affaires germano-canadien Karlheinz Schreiber à l'ancien premier ministre Brian Mulroney. Les accusations lancées par le premier sont graves, et les explications fournies par le second incomplètes, si bien que les doutes s'accumulent et viennent nourrir le cynisme à l'endroit des hommes et des femmes engagé...

A public inquiry will clear the air



Even in his Toronto detention cell, Karlheinz Schreiber must be a happy man. The German-born businessman has waged a decade-long battle against his extradition to Germany and against former prime minister Brian Mulroney. Today, he could think he is winning on both counts. Yesterday, on the basis of allegations by Schreiber that he had an agreement with Mulroney, made when Mulroney was still in office, to pay hi...