« Il faut prêter à ces jeunes anglo-milléniaux une bien grande supériorité morale pour se laisser humilier, même minimalement, par leur dédain de la société qui les a élevés. »
Périodiquement, les journaux québécois s’intéressent au cas d’anglophones qui déclarent songer à quitter le Québec. Très populaire au temps où le Parti Québécois était une force électorale, encore plus à l’orée d’un référendum sur la souveraineté, c’est aujourd’hui le Journal de Montréal qui nous sert ce plat traditionnel, mais avec une variation toute contemporaine : ce ne sont non plus les vieilles vendeuses unilingues de chez Eaton qui veulent partir, mais de jeunes anglo-métropolitains branchés.