Pour bien comprendre la situation précaire du français à Montréal et ce qu'il faut faire pour remédier à l'augmentation de l'anglais cherchant à le remplacer, considérons ceci:
- On ne veut pas d'un Québec avec des anglos capables de parler français aux francos rien lorsque c'est nécessaire, mais qui parlent en anglais et vivent en anglais dans leur culture anglaise le reste du temps. Ce n'est pas vivre à la québécoise, c'est continuer à vivre à la canadienne.
- Non, on veut qu'au Québec tout le monde parle en français et vive en français dans la culture québécoise tout le temps.
En conséquence, les anglos (et les allophones qui optent pour l'anglais -ils le voudraient bien tous au fond) doivent être considérés comme étant de trop en nombre et doivent pour cette raison être incités à quitter le Québec pour aller s'établir quelque part dans le reste du vaste Canada de Justin Trudeau.
Des mesures gouvernementales et citoyennes doivent être prises pour que cette série de déménagements soit amorcée dans le but de réduire de 90% le nombre d'anglos à Montréal d'ici 10 ans.
La preuve que les programmes de francisation ne sont qu'un leurre pour endormir les esprits lucides: l'exode des francophones hors de l'île de Montréal s'accentue d'année en année. Ce geste désespéré s'explique clairement par le rejet de la vie en anglais qui y gagne dangereusement du terrain et qui vient gâcher tout l'agrément de la vie de quartier parmi ses semblables. À cela s'ajoute le sentiment de vivre dans une ville étrangère perdant peu à peu tous ses repères québécois, devenant de surcroît tiermondisée à outrance, ce qui provoque l'augmentation de la dangerosité.
C'est peine perdue de chercher à franciser de force des centaines de milliers de personnes anglophones et allophones qui jamais n'adhèreront à notre culture. Ils resteront à jamais enfermés dans leur bulle culturelle à eux. Cela n'en fera jamais des participants actifs à la nôtre. C'est précisément cela qui fait qu'ils sont de trop ici. Ils nous dénaturent, nous volent notre âme collective, nous font rapetisser.
Que le message soit clair pour eux tous: Vous ne voulez pas vivre en français et dans la culture québécoise au Québec, allez vous établir ailleurs.
Croire qu'on peut prendre 1 million d'anglos et d'allos de Montréal et en faire de bons francos amicaux et heureux de l'être est illusoire et revient à de l'aveuglement volontaire.
Pour qu'il y ait un Montréal francophone, ça va prendre quasiment juste des francophones.
Et cela vaut pour les immigrés français langue seconde qui parlent une langue étrangère à la maison et dans leur communauté, et pour qui le français demeurera toujours une simple langue accessoire et utilitaire, sans attachement viscéral et sans participation prépondérante à la culture. Ce seront les premiers à passer à l'anglais le jour où cette langue deviendra majoritaire.
Répétons-le: Pour qu'il y ait à nouveau un Montréal francophone, ça va prendre pratiquement juste des francophones. Les autres doivent être amenés à se relocaliser ailleurs au Canada. Pour les allécher, vantons-leur que dans le ROC, 9 belles autres provinces les attendent pour leur permettre de vivre à la canadienne, puisqu'il refusent de vivre ici à la québécoise. Et on ne les retiendra pas une seconde. Passez votre chemin, comme on disait à l'époque.
Plus question de viser la coexistence pacifique, un euphémisme trompeur qui n'a pour seul résultat de les faire augmenter en nombre.
Il faut organiser la résistance, il faut amorcer une opposition systématique ouverte. Il est temps de faire bouger les choses à tous les niveaux d'intervention sur le terrain.
Le grand principe directeur qui doit nous guider est fort simple: Au Québec, on vit en français, un point c'est tout. Pas d'exception.
Il faut trouver des moyens de leur faire comprendre le message et les mettre en application.
A - Exemples de mesures gouvernementales incitatives ou de mesures à ajouter à un programme électoral
1- Des programmes gouvernementaux de compensation de frais de déménagement seraient utiles pour accélérer le processus de relocalisation ailleurs qu'au Québec et convaincre les hésitants de saisir l'occasion. Des campagnes publicitaires pourraient être lancées dans le genre: "Si c'est vivre en milieu anglais qui vous intéresse, le reste du Canada vous attend" ou "Vous voulez vivre en anglais, parfait. Allez-vous en au Canada".
2- Plus aucun service gouvernemental ne doit être offert en anglais
3- L'employeur devra justifier la nécessité de la maîtrise de l'anglais pour occuper un poste donné (il y a clairement de l'abus dans l'exigence d'un tel critère, souvent venant d'un patron unilingue anglais ou allophone qui ne veut pas se donner la peine d'apprendre le français pour communiquer avec ses employés)
4- Toutes les subventions provinciales aux organismes anglophones doivent être réduites au pro-rata ou suspendues: loisirs, organisations communautaires, établissements d'enseignement, hôpitaux, services en tout genre, etc. Actuellement, il existe un net déséquilibre en leur faveur qui leur donne l'impression d'être les maîtres et d'y avoir droit par prérogative.
5- Que l'Office de la langue française se montre plus pointilleuse et zélée dans l'application de la loi 101, avec amendes salées et fermeture imposée aux contrevenants récidivistes
6- Dans les cours d'écoles multiethniques, seul le français sera autorisé.
7- Que seul l'affichage unilingue français soit permis partout dans l'espace public
8- Que seule de la musique francophone soit diffusée dans l'espace public, ou à un certain pourcentage, comme le contenu francophone à la radio, tel que déterminé par le CRTC: haut-parleurs extérieurs, restaurants, métro, musique d'ascenseur, salles d'attente, magasins et commerces. Là où on diffusait de la musique instrumentale, celle-ci devra être remplacée par de la musique francophone. C'est une technique efficace qui a fait ses preuves pour disperser les gangs de rue et les délinquants des minorités visibles. En effet, on s'est mis à faire jouer de la musique classique dans les stations de métro dangereuses, avec pour résultat de les chasser en un rien de temps.
B- Exemples d'interventions citoyennes directes à la disposition de tous
9- Des pressions citoyennes subtiles pourront aider à faire comprendre le message au anglos, par exemple en adoptant la bonne attitude face à eux au quotidien sous tous les rapports, dans les échanges où on insiste pour qu'on nous réponde en français ("si vous n'êtes pas capable ou refuser de me répondre en français, vous n'êtes pas à la bonne place"), dans les conversations au travail, les réunions de groupe, lorsqu'on demande un renseignement sur la rue et qu'on refuse de nous répondre en français, etc.
10- Que le mouvement indépendantiste se fasse entendre avec plus d'aplomb et s'affirme publiquement. Les anglos doivent sentir qu'un Québec libre contribuerait à rétablir tous les droits légaux des francophones liés à leur identité collective native.
11- Dans les milieux de travail, que chaque employé et son syndicat se fassent un point d'honneur d'insister pour faire respecter le droit de travailler en français. Qu'on dénonce les infractions, les pressions à adopter l'anglais.
12- En entrant dans un commerce, les clients ne doivent être accueillis qu'en français. Remplaçons "en français s-v-p" par "en français seulement s-v-p".
13- Lançons toutes sortes de slogan appropriés:
"Alcool au volant, tolérance zéro. Anglais à Montréal, tolérance zéro"
"Tous ensemble, combattons les gangs de rue, le crime organisé, l'anglais à Montréal"
"Votre devoir d'honnête citoyen: refuser l'anglais à Montréal"
"Vivre au Québec, c'est vouloir y vivre en français"
* * *
Toutes ces mesures, ces agacements répétés, ces piqûres de moustiques insistantes qui les ramènent à l'ordre, ont pour but de rendre la vie insupportable aux anglos et de les excéder au point qu'ils ne demanderont plus qu'à quitter définitivement. C'est en multipliant les irritants que nous atteindrons notre objectif.
Il faut que les anglos/allos s'aperçoivent qu'il n'y a plus moyen comme avant de contourner le fait français au Québec et de se dispenser de s'y conformer, comme il est actuellement si facile de le faire à Montréal. Plus d'échappatoires.
Au fait, saviez-vous qu'à la fin du 19è siècle, la majorité des habitants de la ville de Québec étaient anglophones? Ahurissant, n'est-ce pas? Mais malgré un tel handicap, on a finalement réussi à s'en débarrasser pour faire de la capitale nationale la grande ville la plus fièrement francophone d'Amérique. Alors, retroussons-nous les manches et faisons de même pour Montréal. Si ça a marché pour minou, ça marchera pour pitou.
On se rappelle avec satisfaction que lors de l'approche du référendum de 1995, nombreux sont les anglos et allophones qui ont quitté d'eux-même et précipitamment la métropole dans un vent de panique, par rejet de la montée identitaire québécoise. À nous de recréer le même genre de conditions favorables à leur relocalisation dans le ROC.
Le but ultime qui devient une nécessité pour la survie du peuple québécois de souche est de faire en sorte qu'il n'y ait pratiquement plus que des francophones de langue maternelle au Québec, à 90% et d'ici 10 ans.
Et tous ces efforts louables sont accomplis afin de retrouver et perpétuer un Québec à notre ressemblance, tout en français, juste en français.
Ce beau et grand Québec qui n'appartient qu'à nous, et à personne d'autres.
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1 commentaire
Réjean Labrie Répondre
9 novembre 2020Le plus récent sondage Léger confirme que mon propos rejoint les préoccupations de la majorité des Québécois:
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