Dire que des milliers de membres de notre parti
avaient prévu ce qui se passe actuellement, soit que
nos ennemis utiliseraient tous les moyens à leur
disposition afin de combattre notre idéal par le biais
d'une campagne contre Boisclair, très juste et très
bien fondée par ailleurs.
Avant qu'il ne soit trop tard, Boisclair doit
abandonner le poste qu'il occupe et disparaître de la
vie politique et publique du Québec, la recherche de
notre idéal l'exige.
Boisclair doit le comprendre et
céder sa place à des gens sans reproche. Et il y en
plusieurs au pays du Québec et au parti Québécois. Il
n'est pas pensable que Mme Marois, ou MM. Landry,
Bernard et plusieurs autres puissent se dérober devant
l'urgence de reprendre le combat et d'occuper le poste
de Chef de notre parti.
Mais au départ, Boisclair doit
comprendre qu'il nuit à la cause de millions de ses
concitoyennes et des ses concitoyens.
Quel plus beau cadeau de Noël pourrait-il faire aux
membres de son parti en démissionnant du poste qu'il
occupe.
En d'autres temps nous avions souhaité que
Lucien Bouchard quitte son poste après avoir fait la
plus grande bourde sociale qu'un homme politique
puisse faire, soit faire condamner un Québécois pour
des mots qu'il n'avait pas prononcés. Mais il avait
tout de même démissionné au mois de janvier qui a
suivi cette affaire.
Serons-nous encore une fois assez
chanceux pour que notre souhait se réalise. Allez,
André, un peu de réflexion et le tour sera joué. Jean
Charest ne doit pas pouvoir combattre notre idéal par
le biais de tes défauts. Allons, un bon petit coup de
coeur et nous passerons un joyeux Noël et nous
débuterons l'année sur le bon pied. Je dirais même,
qu'elle risque d'être heureuse!
Jacques Bergeron
Quelques articles conservés dans mes dossiers, et
publiés sur Vigile ou dans différents journaux,
démontrant les risques de l'élection d'André Boisclair
à la tête du PQ.
Plusieurs autres sont disponibles. Si les membres du
PQ n'ont pas saisi les risques de l'élection d'André
Boisclair à la tête de notre parti, d'autres avaient
pourtant identifié et analysé les risques de
l'élection de cet individu au poste de chef du PQ.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
3 commentaires
Luc Bertrand Répondre
17 décembre 2006Bonjour monsieur Perry! Je pense que Mme Moreno voulait justement dire qu'il fallait lui (Boisclair) indiquer la sortie s'il croyait que cette porte était fermée.
Les réactions des membres lors de la campagne de financement sont absolument sans équivoque: c'est André Boisclair qui constitue le plus gros boulet pour le Parti Québécois. Pire: s'il n'était pas le chef du Parti, celui-ci lèverait davantage dans les sondages.
Si vous voulez mon avis, nos chances de gagner la prochaine élection ne pourraient pas être pires sans chef qu'avec André Boisclair. Avec le blocage définitif qui se prépare sur la scène fédérale et devant la quasi dictature imposée par un gouvernement provincial qui a abdiqué de ses responsabilités pour donner libre cours à la plus basse partisanerie, la seule conduite acceptable serait de radicaliser le discours indépendantiste. Être une nation, c'est être un pays, sinon nous n'en sommes pas! Ce n'est pas dans 4 ou 5 ans que nous avons besoin de tous les pouvoirs d'un pays normal, c'est tout de suite! Ne pas reconnaître cette urgence, c'est duper les Québécois(e)s sur la nécessité de réaliser l'indépendance!
Normand Perry Répondre
17 décembre 2006Peut-être n'avez-vous jamais remarqué chère Caroline que personne n'a jamais refermé la porte dernière Boisclair.
Si donc la porte fut toujours ouverte et qu'il se trouve toujours au seuil de celle-ci, il est possible que Boisclair a besoin d'une petite poussée pour un voyage aller simple vers Toronto ?
Archives de Vigile Répondre
14 décembre 2006Boisclair ne partira pas de lui-même. Il faut lui ouvrir la porte.
Caroline Moreno