Selon un sondage Léger/Le Journal-TVA, les intentions de vote pour la CAQ ont chuté à 30%, en baisse de 4% en un mois et de onze points depuis les élections générales de 2022 et, pour la première fois depuis la naissance de la CAQ, François Legault est moins populaire que son parti.
«C’est sûr que ça me fait de la peine de voir la baisse d’appuis des Québécois à mon égard, puis j’en prends toute la responsabilité... Je vais essayer d'être meilleur», a commenté M. Legault. On se serait attendu à ce que le premier ministre fasse preuve d’humilité en citant en exemples des attitudes ou des déclarations qu’il regrettait dans l’exercice de ses fonctions.
Mais il a réagi tout autrement. En effet, questionné à deux reprises sur les causes de cette décote, le chef caquiste a uniquement évoqué l’inflation qui frappe le portefeuille des Québécois en répondant qu’il envisageait d’aider à nouveau les Québécois face à la hausse du coût de la vie. «Je sais que les Québécois, actuellement, souffrent beaucoup de l’augmentation des prix puis je vais essayer de voir comment je peux mieux les aider», a-t-il argué.
En termes clairs, ce n’est pas de ma faute si ma cote de popularité a baissé dans ce sondage, c’est la faute à l’inflation!
Les parents à besoins particuliers
Depuis belle lurette, les élèves à besoins particuliers font les manchettes des articles les associant à la lourdeur de la tâche des enseignants. Dans cette foulée, il arrive fréquemment que les auteurs de ces articles les associent aux lacunes de certains parents eu égard à l’éducation de leurs enfants, notamment à la fréquence de l’utilisation des médias sociaux à la maison, et au climat de violence qui règne à la maison.
D’entrée de jeu, je me refuse à placer tous les parents dans le même bateau, conscient que plusieurs d’entre eux ont réussi à établir un sain équilibre envers l’utilisation des médias sociaux, Par contre, pour certains parents, le contrôle sur une utilisation modérée des médias sociaux devient illusoire si bien que les parents de ces jeunes abandonnent au profit d’un calme «apparent» à la maison. Il n’en faut pas davantage pour que ces jeunes développent un problème de concentration à l’école.
Le climat qui règne à la maison eu égard au respect de chacun des membres de la famille est révélateur de l’attitude que développera le jeune en société, notamment à l’école. À titre d’exemple, un climat de violence les uns envers les autres sans intervention de la part des parents risque fort de se répercuter à l’école de la part du jeune qui vit un tel climat à la maison.
Le manque de concentration des jeunes et la violence envers le personnel scolaire sont souvent identifiés comme des sources importantes attribuées aux élèves à besoins particuliers. Peut-être pourrions-nous fouiller en amont auprès des parents à besoins particuliers...
Henri Marineau, Québec
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