«C’est loin d’être gagné» pour le favori

Ce sera la course à la direction «la plus ouverte» de l’histoire du Parti québécois, selon un sondage

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Heureusement !






Le député Alexandre Cloutier part en tête, mais une véritable course à la direction du Parti québécois se dessine.




La démission fracassante de Pierre Karl Péladeau lundi dernier plonge le parti dans une nouvelle campagne au leadership.




Personne n’a officialisé sa candidature pour le moment, mais les aspirants au trône péquiste s’activent en coulisses.




Si le député de Lac-Saint-Jean part favori, avec 27 % d’appuis des militants, il n’apparaît pas d’emblée comme un successeur naturel au baron de la presse.




Bernard Drainville (15 %), Jean-Martin Aussant (14 %) et Véronique Hivon (11 %) le talonnent, révèle un sondage Léger/Le Journal-Le Devoir réalisé les 4 et 5 mai.




Jean-François Lisée et Martine Ouellet terminent en queue de peloton avec respectivement 6 % et 4 % dans l’électorat péquiste.




Des résultats qui font dire au sondeur Jean-Marc Léger qu’une lutte serrée s’annonce, certainement la course à la direction «la plus ouverte» de l’histoire du PQ.




Les huit chefs péquistes qui se sont succédé depuis René Lévesque se sont tous imposés rapidement comme des meneurs indétrônables dès les premiers coups de sonde. Cette fois, c’est différent.




«Les trois quarts des électeurs péquistes ne votent pas pour Alexandre Cloutier à ce moment-ci et 22 % d’entre eux ne sont pas branchés encore, analyse M. Léger. C’est loin d’être gagné» pour celui qui est pourtant arrivé deuxième lors de la dernière course à la direction.




D’autant plus que certains des aspirants potentiels risquent fort de se désister.




C’est déjà le cas du fondateur d’Option nationale, Jean-Martin Aussant, fils spirituel de feu Jacques Parizeau.




Chauffer Couillard




Seuls deux candidats potentiels seraient en mesure de chauffer le Parti libéral. Un PQ dirigé soit par le député jeannois Alexandre Cloutier ou par la députée de Joliette, Véronique Hivon, arriverait coude à coude avec le gouvernement de Philippe Couillard dans les intentions de vote, en tenant compte de la marge d’erreur.




Vue comme la candidate de la convergence souverainiste, Véronique Hivon ne récolte pas une majorité d’appuis chez les électeurs de Québec solidaire, comme on aurait pu s’y attendre.




C’est plutôt Alexandre Cloutier qui a la faveur des solidaires.




Le sondage réalisé auprès de 1003 personnes n’a pas évalué la candidature de l’ex-ministre des Finances et actuel député de Rousseau, Nicolas Marceau.




Ce dernier réfléchit lui aussi à la possibilité de briguer la chefferie.



 




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