C'est sûr qu'on n'est pas prêts pour l'indépendance

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Tribune libre

En tant que jeune souverainiste de la génération montante, j'aimerais venir en appui au dernier commentaire de M. Schneider intitulé "Ne plus voter au fédéral".
Je suis aussi convaincu que nos leaders souverainistes actuels élus manquent de courage. Je vous demande pourquoi sont-ils ainsi?
Nous ne convaincrons pas le peuple à faire la souveraineté dans la situation actuelle; ce que le québécois moyen ou normal voit, c'est une certaine harmonie, bien que quelques compromis de part et d'autre, entre Québec et Ottawa. Notre niveau de vie est acceptable aussi. Pourtant, le Québec souffre dans son corps, dans son cœur et dans son âme mais le Québec veut montrer au reste du Canada qu'il est fort et capable de se tenir debout sans lui, mais en même tant il a le désir secret que le Canada l'aime et le protège. Surtout qu'il craint par dessus tout son voisin du sud, les États-Unis, l'impérialiste qui fait régner la terreur partout sur terre.
Que voient les gens moins politisées? On ne peut pas demander à tous de connaître à fond l'histoire politique du Québec, c'est pas mal moins divertissant que l'émission "Tout le monde en parle" à part pour un intello et tous ne peuvent et ne doivent l'être non plus!
Je ne crois pas qu'on pourra faire l'indépendance tant qu'on ne sortira pas justement de notre dépendance envers le Canada. Je crois que cette dépendance puise ses racines dans notre peur; je le répète, le Québec veut montrer au reste du Canada qu'il est fort et capable de se tenir debout, mais en même temps le Québec à le désir secret que le Canada l'aime et le protège.
C'est le fort qui contrôle le jeu et nous amène sur son terrain car Nous jouons ce jeu comme un faible.
Et si le fort est le fort c'est parce qu'il est plus fort et que nous sommes faibles: Nous sommes sur son terrain et c'est là qu'il domine.
Nous sommes effectivement le faible car nous jouons le jeu du fort. Côté géopolitique et économique vis-à-vis nos dominateurs nous sommes le plus faibles et pour longtemps. Il vaut mieux jouer d'autres cartes. Autrement dit miser sur ce que l'on a; l'identitaire, le nationalisme et le symbolisme par exemple. On doit travailler assez nos forces jusqu'à ce qu'on ait assez confiance et qu'on sache qu'elles nous mèneront partout où nous voulons. Il faut qu'on se dise "OUI j'ai des faiblesses, Oui j'ai la trouille, Oui j'ai peur de ce que l'avenir me réserve MAIS J'ai assez confiance et je suis assez déterminé qu'il n'y aura aucun épouvantail, ni aucun labyrinthe qui vont m'arrêter dans ma course folle vers mon identité".
Certains l'ont remarqué, dès lors que notre mouvement se raffermit, que l'on commence à élever le ton, et on l'a vu dernièrement avec les poursuites qu'on connaît et plein d'autres exemples, à coup sûr on reçoit une tape sur les fesses et on retourne tranquillement en pénitence dans le coin. Ce n'est pas beau, mais je crois malheureusement que c'est nous, ça.
Aussitôt que notre mouvement se ramollit, il faut absolument que des gens puissent s'exprimer pour fouetter un peu les troupes sans se faire traiter de radicaux extrémistes et même comparer à l'adversaire afin de discréditer ses propos; une façon intelligente serait de chercher à comprendre sa position et faire un examen de conscience. Arrêtons de penser qu'on va devenir un mouvement violent et sanguinaire! C'est pas à cause qu'on frappe sur la table avec le poing qu'on va ensuite donner un coup de poing dans le front!
Nous les québécois, on veut tellement que tous pensent qu'on est gentil. Les stratégies, on les connaît: on boude, on se retire, on crie et on fait du bruit mais montrer les dents et froncer les sourcil dans avec l'attitude offensive de celui qui est prêt à aller jusqu'au bout pour remporter sa victoire, Sa Liberté, ça, on l'a pas encore!
On dirait qu'on voudrait passer de la première à la cinquième vitesse des fois: on se bousille!
Pourquoi, ça marche pas, notre mouvement?
Pourquoi on n'y arrive pas?
Il doit bien y avoir une raison! Qui peut me la dire?
Hugo Girard


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 avril 2011

    Cela me fait penser à une vieille histoire où une feuille d'érable devait suivre des séances de psychothérapie parce qu'elle était convaincue qu'elle était une fleur d'Iris.
    Après des années de traitement et des milliers de dollars de frais encourus,celle-ci s'autoproclama guérie devant le psychologue.
    ''Ah oui docteur dit-elle,je suis absolument convaincue maintenant que je suis une feuille d'érable.''
    Devant ce témoignage concluant et sincère,confirmant son bon travail,le psychologue conclu que la thérapie était terminée et que sa patiente pouvait quitter son cabinet pour de bon.
    Mais un peu comme Colombo,notre feuille d'érable mis son manteau et en posant sa feuille sur la poignée de porte elle se retourna vers le psychologue et lui demanda:
    ''Ho,docteur,vous savez que je suis guérie n'est-ce pas?
    Et je sais maintenant que je suis une feuille d'érable,pas de problème avec çà.
    Mais les gens à l'extérieur,savent-t'il eux que je ne suis plus un Iris?

  • Marcel Haché Répondre

    27 avril 2011

    @ Rhéal Mathieu.
    Je seconde…
    L’État, c’est surtout une formidable fonction publique. Un gouvernement décidé… une centaine de haut-fonctionnaires aussi décidés…mais décidés, s’tie… cela devrait suffire.
    Les fonctionnaires sont dans la cuisine de l’État. Les recettes sont là…
    Ce qui manque dans la cuisine, c’est seulement du nerf !

  • Archives de Vigile Répondre

    27 avril 2011

    Pourquoi on n'y arrive pas? Parce que le Québec est une impasse évolutive.
    En biologie, l’évolution de l’être humain, depuis Amphioxus, ancêtre des Chordés, s’est faite par essai et erreur. Quand certaines branches évolutives aboutirent à l’incapacité d’espèce de se reproduire, c’était une impasse. L’évolution se poursuivait par d’autres branches.
    Ainsi la société française a frappé un noeud en Amérique (ne sait plus se reproduire): impasse évolutive.
    http://www.newworldencyclopedia.org/entry/Hominidae

  • Archives de Vigile Répondre

    27 avril 2011

    Les fédéralistes controlent a peu pres tout les journeaux,les médias et les réseaux d'information important du Québec .
    Gesca libéral fédéraliste ,RDI haute direction libéral fédéraliste,LCN-TVA-Péladeau conservateur fédéraliste.
    Vous avez juste a lire La Presse fédéraliste de Pratte ces temps -ci ,écoutez mémère Jean Lapierre et sa langue de vipere bien pendu a LCN et a Paul Arcand.
    Juste de la publicité électorale gratuite pour le NPD...ad nauseam
    Le NPD qui est un vieux parti usé a la corde des années 50 et importé de l'Ontario est présenter comme le summum de la nouveauté et le bloc comme une vieillerie inutile a coeur de jour par la comère fédéraliste a Jean Lapierre et un produit passé date par Gesca-Marissal.
    On s'est donner comme mot d'ordre dans les médias et les réseaux d'information fédéraliste de cogner sur ce clou fédéraliste a l'unanimité .
    Gesca-Marissal essaie de vendre et de passer aux Québécois une vielle minoune NPD ,fardé importé de l'Ontario et qui date des années 50 tout en disant que le bloc ,la souveraineté ce sont des vieilles affaires passés date .
    La vieille minoune repeinturer en vitesse pour cacher la rouille rouge-orange est présenter comme un véhicule moderne pour les aspirations des québécois par La presse et les médias fédéralistes.
    On présente le commanditeur Chrétien qui as baffouer la loi sur les dépenses au référendum comme le p'tit gars chéri de Shawinigan qui vas venir prêter main forte a Ign atieff et a LCN Jean Lapierre présente Jacques Parizeau comme une vieille affaire qui vas chercher les séparatistes purs et dur a la Parizeau.
    Chrétien lui c'est pas une vieilles affaire pour les médias fédéralistes meme si c'est de la vieille cochonnerie fédéraliste des commandites .
    C'est cela que les fédéralistes de Gesca ,RDI,TVA-LCN appellent la liberté de l'information.
    Comment peut-on tenir un référendum dans des circonstance et des conditions comme celle la ou tout les médias importants sont entre les mains des fédéralistes ?

  • Archives de Vigile Répondre

    27 avril 2011

    @ Hugo Girard
    Félicitations pour votre excellent texte et vos super photos qui m'ont ramené dans mon Abitibi natal. Complètement d'accord avec vous lorsque vous affirmez ceci: "Je ne crois pas qu'on pourra faire l'indépendance tant qu'on ne sortira pas justement de notre dépendance envers le Canada". Ce qui nous manque, nous Québécois, c'est l'estime de nous-mêmes et de l'agressivité. Il est anormal que depuis que Charest est au pouvoir, soit depuis 2003, que nous n'étions pas descendu, en grand nombre, une seule fois dans la rue, pour manifester notre colère, notre mécontentement face à ce régime pourri de collabos qui nous gouverne à Québec.
    La perte de 40 milliards de la Caisse de Dépôt aurait exigé du peuple québécois qu'il descende dans la rue par milliers; ça ne me rentre pas encore dans la tête cet acte manqué. Dans un autre pays, il y aurait eu des émeutes et Sir John James Charest aurait été démis de ses fonctions assez rapidement et même pire... J'en reviens pas comme nous sommes du bon monde (hic!) ici au Québec! Il m'a fait plaisir. INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
    André pour un Québec indépendant, libre et républicain!

  • Rhéal Mathieu Répondre

    26 avril 2011

    René Lévesque et plusieurs autres leaders indépendantistes ont souvent, sinon toujours fait preuve d'angélisme.
    Ils ont voulu être plus catholiques que le pape. Alors, ils s'interdisaient à eux-mêmes de faire des choses que nos adversaires font couramment. (Avec madame Marois, ça se peut que ça change).
    Par exemple, dissimuler sa stratégie, ne pas être transparent, ne pas révéler son agenda, une fois élu, utiliser les fonds publics pour promouvoir l’indépendance, utiliser l'État pour arriver à nos fins.
    Lévesque ne voulait pas. Pourtant, les fédéralistes font ça tout le temps. Tous les gouvernements du monde font ça. Mais pas le PQ.
    Où bien, se présenter aux élections à tous les niveaux : scolaire, municipal et fédéral. Le Bloc n’a pas pu exister tant que René Lévesque s’y est opposé. La majorité des maires sont des libéraux.
    Les libéraux, eux, ils se présentent partout, prennent le contrôle de tout, placent les amis à des bons postes, contrôles les budgets à leur profit, graissent le parti et se graissent la patte.
    Je vous pose une question : Quelle est l’organisation la plus puissante que des Québécois n’ait jamais contrôlée. La SSJB ? Non. La CSN ? Non. Bombardier ? Non.
    La réponse, c’est l’État du Québec.
    L’État, c’est l’instrument le plus puissant que des Québécois peuvent contrôler pour défendre et promouvoir leurs intérêts.
    C’est l’outil qui permet d’agir avec envergure. La machine qui a le bras long et puissant.
    C’est pourquoi il faut prendre le contrôle de l’État du Québec pour faire l’indépendance. Et comme préalable, sortir les libéraux qui squattent l’État du Québec à leur profit.
    Et ça veut dire que, quand le PQ a la majorité à l’Assemblée nationale, il faut qu’il fasse le ménage chez les hauts-fonctionnaires. Foutre dehors les bonzes libéraux. Le PQ n’a jamais fait ça. Alors, la réforme de l’éducation, les cours d’histoire, le CHUM et le MUHC, c’est des libéraux qui ont toujours contrôlé ça.
    Le PQ prend le pouvoir et ne contrôle que l’Assemblée nationale. Il ne contrôle pas le gouvernement.
    Il faut prendre le contrôle de l’appareil d’État et le mettre au service de la nation québécoise.
    Ça, ça s’appelle avoir une doctrine d’État. Et c’est ça qui manque le plus à nos politiciens. C’est pour ça qu’on a tant de difficultés.
    On travaille avec une main attachée dans le dos.
    Voilà.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 avril 2011

    Hugo,
    Pourquoi ca ne marche pas notre mouvement?
    C'est parce que nous ne jouons pas selon les mêmes règles: les indépendantistes se montrent sincères alors que les fédéralisles jouent les tactiques, l'hypocrisie. Rappelez-vous les rapports Lévesque VS Trudeau dans les années 80. On y voyait un René Lévesque sincère et un Trudeau hypocrite n'ayant recours qu'à la tactique pour atteindre son but. Les québécois sont pour la Paix alors que les fédéralistes se disent en guerre avec le Québec: re:Pelletier, le directeur du cabinet de Jean Chrétien. Pour que le problème se règle il faudrait donc que les fédéralistes agissent sincèrement ou que les indépendantistes agissent violament.