Interprétation de l'hymne national canadien

Chapeau à Chantal Kreviazuk

Élan patriotique

Tribune libre

L’interprétation de l’hymne national canadien par Chantal Kreviazuk d’origine ukténienne, auteur-compositrice- interprète canadienne née en 1973 à Newton, au Manitoba, à l’occasion de la finale de la Confrontation des 4 nations entre le Canada et les États-Unis, a sorti subtilement de son cadre, transformant le passage qui dit «in all of us command» pour «that only us command», un pied de nez au président américain Donald Trump à l’égard de ses intentions d’annexer le Canada comme 51ième état des États-Unis, et de son mépris éhonté envers l’Ukraine, le pays de ses ancêtres. Chapeau à vous, Mme Kreviazuk, pour votre courage et votre patriotisme affirmé avec fierté.

Élan patriotique

«Vous ne pouvez pas prendre notre pays et vous ne pouvez pas prendre notre sport», a déclaré sur X le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, à la suite de la victoire de 3-2 du Canada sur les Américains en finale de la Confrontation des 4 nations. Une partie qui s’est déroulée sous haute tension patriotique, résultat des déclarations sans cesse répétées du président américain, Donald Trump, eu égard à ses velléités d’annexer le Canada comme 51ième État des USA. Le TD Garden de Boston était littéralement survolté lorsque l’attaquant vedette et capitaine des Oilers d’Edmonton, Connor McDavid, enfila le but de la victoire pour le Canada en période supplémentaire. Rarement, depuis la victoire du Canada contre l’URSS à l’occasion de la série du siècle de 1972, un match de hockey entre deux nations n’a suscité autant d’élan patriotique dans les gradins. Dans ce contexte de vibrante fébrilité émotive, les Canadiens ont remporté une double victoire sur les États-Unis, une à l’égard de l’unifolié rouge et blanc, une autre, de notre sport national.


Henri Marineau, Québec



Laissez un commentaire



1 commentaire

  • François Champoux Répondre

    24 février 2025

    Bonjour M. Marineau,

    Bravo; il semble que vous n’avez rien oublié.


    Sauf peut-être que ce tournoi n’a pas intéressé tout le monde. 



    Sauf peut-être qu’après la bévue de la première confrontation entre le Canada et les États-Unis, plusieurs ont décroché de cet affreux spectacle. 


    Sauf peut-être que si nous avions perdu cette ultime partie au lieu de la gagner 3 -2 en période supplémentaire, ça n’aurait strictement rien fait de différent dans la vie des gens. 


    L’orgueil n’a rien à voir avec le plaisir de jouer. Quand on ne joue plus, il n’y a plus de plaisir. Aussi bien de passer à autre chose.


    Quant aux hymnes nationaux, il faut cesser dès que possible cette inutilité non pas patriotique, mais folklorique.




    François Champoux, Trois-Rivières