Cheney le ténébreux

Nouvel Ordre mondial


Agence France-Presse - Le vice-président Dick Cheney, l'un des personnages les plus controversés de l'administration américaine, a de nouveau forcé la Maison-Blanche à justifier ses agissements vendredi.


Un texte présidentiel impose que toute entité de l'exécutif rende compte annuellement de la quantité d'informations qu'elle garde secrètes.
Le président d'une commission parlementaire, Henry Waxman, un membre de la majorité démocrate hostile au président George W. Bush et à M. Cheney, a révélé jeudi que les services de ce dernier s'étaient conformés au décret présidentiel en 2001 et 2002, mais plus à partir de 2003.
La vice-présidence s'est même opposée à une inspection de ses bureaux en 2004. Quand l'office compétent est devenu trop insistant, la vice-présidence a recommandé la dissolution de celui-ci.
Ces agissements ajoutent à la réputation de l'un des vice-présidents les plus puissants de l'histoire américaine d'être l'un des plus secrets. M. Cheney passe aussi pour l'un des plus zélés à étendre les prérogatives de l'exécutif aux dépens du législatif, dans un système américain dont l'un des grands principes est celui de l'équilibre et du contrôle mutuel des pouvoirs.
L'utilisation faite par l'administration et la vice-présidence d'informations confidentielles a été au coeur du récent procès de l'ancien bras droit de M. Cheney, Lewis Libby. Il a été condamné à la prison pour avoir fait obstruction à la justice dans une affaire touchant au bien-fondé de la guerre en Irak.


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